commentaire de texte: « L’île aux oiseaux de fer »
Publié le 05/10/2022
Extrait du document
«
Ce texte est une pièce de 1972 écrite d’après le roman d’André Dhôtel de
1956 qui s’intitule « L’île aux oiseaux de fer ».
Cette œuvre est une dystopie
décrivant une île où s’est développée un état dictatorial presque entièrement
automatisé.
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société
imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le
bonheur.
André Dhôtel est un écrivain français à la fois romancier, conteur, poète
et scénariste.
Il a reçu le prix Femina 1955 ainsi que deux Grands prix.
Nous analyserons quel est l’avis de Julien face à l’état d’esprit présent sur
l'île aux oiseaux de fer, en étudiant dans un premier temps la mise en évidence
d’un nouvel état d’esprit, dans un second temps, les explications de celui-ci puis
l’opposition face à cet état d’esprit.
Tout d’abord nous verrons comment est abordé ce nouvel état d’esprit par
le questionnement et l’importance que Julien donne à chaque aspect de celui-ci,
notamment celui du savoir.
Julien s’informe auprès de Nazaire à de nombreuses reprises.
Il commence
par questionner à propos des études : « et les études ? » puis à la politique :
« votre politique ? » et il finit en demandant « alors vous croyez à cela ? » cette
dernière question étant l'une des plus importantes puisqu'un état d’esprit auquel
on ne croit pas est voué à l’échec du moins pour un état d’esprit tout autre que
celui présent sur l’île aux oiseaux.
De plus, nous remarquons à travers ces questions l’importance qu’il donne
à la connaissance et aux études « alors vous ne connaissez pas l'histoire, ni la
géographie, ni la littérature.
La France par exemple...
» l’utilisation des points de
suspension pourrait démontrer un certain désespoir face au manque de
connaissances qu’à Nazaire d’après Julien, Il ne semble pas croire qu’il est
possible d’acquérir des connaissances avec une façon de penser tel quel.
Il ne se
retient pas de montrer ce dit désespoir « et si je vous demandais le sens que
vous attribuez à tous ces mots, je ne serais pas plus avancé».
Ensuite nous verrons le développement des points de vue principaux de
l’état d’esprit présent, en premier lieu par les explications de la façon de pensée
des oiseaux de fer, du point de vue artistique présent sur l’île ainsi que
l’explication de la façon dont est organisée l’île aux oiseaux et sa politique.
Nazaire présente sa façon de pensée, il répète plusieurs fois le mot « vous
» pour accentuer le fait que leur façon de pensée sont bien différentes, il place
d’ailleurs, leur façon de pensée comme exemple à celle de Julien a l’aide d’une
comparaison « comme nous l'avons fait ».
Nous remarquons une reprise
grammaticale « toute discussion, toute opinion et toute divergence […] tous les
sentiments inutiles » il expose ainsi la globalité de tout ce qui est toucher par
leur façon de pensée.
Un point de vue artistique est très présent sur l’île aux oiseaux.
Nazaire
nous l’explique tout d’abord par l’énumération d’éléments allant en ce sens « les
lignes, les couleurs, les sons » de façon à détaillé et ordonné chacun de ces
éléments.
Nous constatons deux hyperboles : « dix mille mots » et «nous
possédons un monde d'expressions verbales » pour bien frapper l’imagination de
Julien et amplifier le coter artistique de l’île.
Le champ lexical de l’art est
fortement utilisé «abstraites », « perspectives », « nuances »,....
»
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