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Commentaire composée du Poème de MELANCHOLIA

Publié le 01/02/2023

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« MELANCHOLIA SEQUENCE 1 : LA POESIE INTRODUCTION : La révolution industrielle au XIXe siècle a engendré de grand besoin de main d’œuvre dans l’industrie.

Les enfants, issus des classes sociales pauvres, étaient alors généralement conduits à travailler très jeunes.

Dès le début du XIXe siècle, en 1839, le Royaume Uni fixe à neuf ans l’Age minimal fixé pour travailler puis, en 1833 fixe le temps de travail à 48 heures par semaines et 11 heures par jour.

Le poème Mélancholia est issu du recueil Les contemplations publié en 1856 et se situe dans la troisième section intitulée Les luttes et les rêves.

Je vais donc vous lire le texte. La problématique est Comment le poète exprime-t-il son engagement envers la lutte contre le travail des enfants ? Nous allons d’abord voir le premier mouvement de la ligne 1 à 6 puis le deuxième mouvement de la ligne 7 à 13 et le troisième mouvement de la ligne 14 à 22. DEVELLOPPEMENT : Dans le premier mouvement, Victor Hugo dresse un tableau de la misère à travers le portrait en action d’enfants allant au travail.

Le poète se mue ainsi en chroniqueur qui va enquêter sur les conditions du travail.

L’utilisation des déterminants déictiques « ces enfants » « ces doux êtres » « ces filles » inscrit Victor Hugo renforce dans une relation d présence et de proximité avec ces enfants.

Le champ lexical du mouvement « cheminer, s’en vont, vont, mouvement » montre le souci de réalisme du chroniqueur qui témoigne.

le poème évolue rapidement vers un registre tragiques par les périphrases « ces doux être pensifs » « ces filles de huit ans » qui suscitent la pitié du lecteur en insistant sur la fragilité et l’innocence des enfants, le terme « fièvre maigrit » au vers deux devient une allégorie de la maladie qui ‘abat sur les enfants et lui donne un caractères plus fatal.

Au vers trois victor Hugo joue avec l’homonymie entre « cheminer » et « cheminées » qui suggèreque le mouvement des enfants est entièrement tournées ver l’usinage et la production.

Le choix de « huit ans » n’est pas le fruit du hasard.

Il correspond à l’age minimum pour travailler en 1856 mais n’est pas encore voté en France.

Le poète montre que le droit français incarne un destin fatal.

Le champ lexical de l’économie « travailler, quinze heures, meules, machines » souligne l’enfermement des enfants dans une industries aliénante.

Victor Hugo se situe dans le sillage de la pensée socialiste française qui critique l’exploitation industrielle des ouvriers et recherche une organisation du travail et il dénonce ainsi le travail répétitif qui réduit les enfants à l’état de machine comme le montre le champs lexical de la circularité « de l’aube au soir, éternellement, même, même » le poète se fait donc polémiste au dernier vers du mouvement, il compare l’usine à une prison « dans la même prison le même mouvement » Dans le deuxième mouvement, Victor Hugo a ensuite recours a un registre fantastique en transformant la machine en créature mythologique comme le champs lexical de la monstruosité : « dents, sombres, monstres, hideux, mache on ne sait quoi, enfer » La machine est comparée au Minotaure qui.... »

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