Commentaire composé - Le Mendiant Victor Hugo
Publié le 05/11/2022
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FRANÇAIS
DM - Commentaire composé
"Le Mendiant", Les Contemplations, V.Hugo
Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, poète, homme
politique, académicien et intellectuel engagé français du XIXe siècle.
Il est aujourd’hui considéré comme le plus
important des écrivains romantiques de langue française.
En 1856 , il publie Les Contemplations, un recueil de
158 poèmes rassemblés en six livres qui pour la plupart ont été écrits entre 1841 et 1855.
Le recueil traite du
souvenir, de l’amour, de la joie, de la mort, du deuil et du mystique.
“Le mendiant” est un long poème, construit
sans strophes, en alexandrin avec des rimes suivi, appartient au livre I du recueil “Les Contemplations et plus
précisément à la section “En marche” .
Dans ce poème, le poète aborde le sujet de la misère humaine et du
spirituel et nous les fait découvrir à travers sa vision.
Mais comment Victor Hugo exprime -t-il la misère
humaine? Dans une première partie, nous verrons donc que le poète nous fait une description de la réalité puis
dans un second temps nous verrons la transformation qui est faite par Hugo et nous finirons en étudiant le
regard du poète.
Dans un premier temps, on remarque que Victor Hugo nous fait la description de la réalité qui nous entoure.
Dans ce poème, le poète nous présente une scène d’hospitalité entre le poète et le mendiant qui est ici
nommé par l’adjectif “pauvre” au vers 1.
Au vers 3, je cite: “Ma porte, que j’ouvris d’une façon civile”, le poète
nous présente cette hospitalité comme le comportement normal d’un bon civil.
On relève aussi des adjectifs,
propositions, compléments,...
(“dans le givre et le vent”, “grelottait de froids”, “la pluie”, “marché de la villes”,
“paysans”,...) qui décrivent un paysage d’hiver et assez ordinaire.
L’abondance de ces termes insiste sur la
banalité de la scène et sur sa dureté.
Nous pouvons aussi relever la présentation du mendiant qui est décrit comme une personne ordinaire tout
comme le paysage qui l’entoure.
Dans le vers 6, je cite: “le vieux vit dans une niche”, Victor Hugo utilise un
vocabulaire familier pour décrire le mendiant et ainsi démontrer sa banalité.
On remarque ensuite que le
mendiant est un homme religieux, je cite: “Tendant les mains pour l’homme et les joignant pour Dieu” (v.9) ou
encore “plein de prière” (v.24).
On comprend donc que le pauvre est un être plus près de dieu que les autres
hommes.
Victor Hugo fait donc du mendiant une personne banale en utilisant un vocabulaire familier et en le
rendant religieux comme la plupart des personnes à cette époque.
Après nous avoir présenter un paysage et un individu réaliste, le poète tente maintenant de les transformer et
donc de transformer la réalité
Pour que la réalité subisse une transformation, Victor Hugo utilise des comparaisons.
"Semblait un ciel noir
étoilé" (v.21), entre les vers 18 et 21, Victor Hugo compare le manteau du pauvre (“Son manteau”) à un ciel (“ciel
noir étoilé).
En effet, on relève plusieurs termes qui désignent le manteau mais qui font aussi référence au ciel,
je cite: “bleu”, “étalé largement”, “chaude fournaise” (=soleil), “mille trou” (=étoiles), “leur de braisse” (=soleil et la
fumée de la braisse = noir de la nuit).
Cependant, on remarque que le manteau s'abîme (ce qui peut une fois de
plus être comparé au ciel qui s’assombrit pour laisser place à la nuit).
Grâce à la comparaison, le manteau subit
donc une transformation.
Après avoir transformé un objet, Victor Hugo tente de transformer le mendiant.
On remarque qu'au début du
poème le mendiant est présenté comme “un pauvre” (v.1) mais ce nom change au fur et à mesure de notre
lecture.
Il devient ensuite “le vieux” (v.6) puis “brave homme” (v.12) pour ensuite revenir à un synonyme de
“vieux”: “le vieillard" (v.14).
Le poète finit alors son poème avec “cet homme était plein de prières” (v.24).
Le
poète a donc transformé le mendiant en transformant ce nom qui était au début “le pauvre” et qui....
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