Commentaire composé Alicia Gallienne: L’autre moitié du songe m’appartient
Publié le 30/10/2022
Extrait du document
«
Certains des poèmes du recueil L’autre moitié du songe m’appartient, aborde des sujets
importants tels que la mort de son demi-frère ou d’autres sujets tout aussi bouleversant qu’elle
aborde avec un œil tragique.
Publié en 1990, Alicia Galienne décède alors quelques temps plus
tard le 24 décembre 1990 d’une maladie du sang, seulement âgé de 20 ans.
Cette poétesse née
en 1970 à Paris, dans le seizième arrondissement a rédigé des centaines de poèmes malgré sa
vie de courte durée et très difficile.
En effet à l’âge de 7 ans seulement elle perdit son demifrère, d’une leucémie.
Elle lui rend hommage dans ce poème, et en écrit beaucoup d’autres
toujours avec une joie de vivre et une énergie débordante malgré sa maladie et ses
hospitalisations.
Nous nous demanderons donc comment Alicia Galienne rend -elle hommage
à son frère auquel elle était tant attachée.
Pour cela nous verrons tout d’abord les sentiments
qu’elle éprouvait pour son demi-frère.
Dans un second temps, nous montrerons qu’elle évoque
une temporalité familière et emplie de souvenirs.
Enfin dans un troisième temps nous
découvrirons le message caché derrière ce poème et sa signification.
Premièrement, la construction de ce texte permet une première référence au décès de
son demi- frère car en effet elle avait 7 ans lors du décès et le poème est composé de 7 quatrains.
De plus l’autrice impose un rythme avec la composition de son poème et la répétition presque
exacte comme un refrain de la première et dernière de ses strophes qui insiste sur l’amour
réciproque de ces deux êtres.
Ainsi le rythme du texte est organisé, le lecteur est donc entrainé dans les sentiments et
l’histoire de la poète.
Gallienne décrit sa relation avec son demi-frère comme on peut le voir
avec le champ lexical de l’amour tels que : « Amour » (v.1, 3, et v.25, 27), « chérir » (v.16) et
« aimer » (v.14) qui avec ce champ lexical parsemé dans tout le texte montre son attachement
et son amour envers son demi-frère tout au long de sa vie.
On voit aussi plusieurs périphrases
pour exprimer leur relation comme : « avec toi » (v.5), « nous deux » (v.10), ou encore « nous
pour toujours » (v.16) qui exprime leur union et leur relation immortel avec « pour toujours ».
On voit aussi à quel point ces moments passé avec lui étaient beau et heureux avec le champ
lexical de la beauté : « bel » (v.1,3 et v.25,27), « belles » (v.5,7 et 13, 15), mais aussi avec « les
beautés » (v.10) et « idéal » (v.11) qui montre leur moment ensemble et leur relation parfaite,
belle et idéal, qui lui manque et qu’elle aurait aimé éternel.
Par ailleurs elle exprime sa relation avec lui mais également la tristesse de son décès
avec des verbes exprimant son ressentit et ses sentiments avec « pleurer » (v.24), « détruire »
(v.23), « incendier » (v.23) ce qui montre sa détresse après la mort de son frère et son désespoir.
On peut voir sa tristesse aussi avec la répétition de son prénom et de pronoms le qualifiant :
« tu » (v.1,6,11,25), « te » (v.11,13,15,21), « tienne » (v.12 et 9), « ton » (v.22) mais surtout
avec « Éric » (v.5,7 et 17,19), l’apparition de son prénom plusieurs fois en fait ressortir toute
l’importance et qu’elle n’oubliera pas l’existence de son demi-frère malgré son décès.
Enfin elle se sent comme abandonner et seul face à la situation avec des verbes d’actions
tels que : « laisser » (v.3 et 27), « cesser » (v.4 et 28), « quitter » (v.9), « se briser » (v.14), car
elle se sent comme vide et regrette de ne pas avoir passé plus de temps avec son demi-frère
avec « j’aurais voulu » (v.5,6), « j’aurais tant voulu » (v.18), mais aussi avec l’espérance qu’il
revienne avec les verbes « t’attendre » (v.4,28), « te chercher » (v.21) qui représente son espoir
et son inacceptation de la situation malgré les années qui ont passés.
Au cours de cette première réflexion, décrivant leur relation et sa tristesse de s’être faite
abandonner, nous avons vu comment Alicia Galienne ressent cette situation et appréhende la
mort de son demi-frère alors qu’elle était très jeune.
Toutefois, malgré sa tristesse elle réussit à
absorber le lecteur et l’émouvoir.
Pour par la suite parler d’adresse familière et de la situation
qui n’évolue pas malgré le temps qui passe.
Deuxièmement, Alicia Galienne évoque une temporalité familière et qui lui rappel tant
de souvenirs, et lui empêche de faire son deuil.
En effet le lieu et la date du poème lui font penser à Éric comme avec l’anaphore : « les
lacs glacés en ce monde » (v.17 et 19) qu’elle qualifie de miroir du Ciel, et où elle espérer y
retrouver un signe reconnaissable de son demi-frère mais n’a rien trouvé de tout ça et les
désignent donc d’infidèle, ligne 19.
De même elle est sans cesse à la recherche du moindre
souvenir concernant son demi-frère comme on peut le voir avec les verbes : « chercher »
(v.21,12), mais aussi « suivre la trace » (v.22), ce qui prouve sa ténacité à explorer chaque
recoin de la vie de son demi-frère pour apprendre à le connaitre et se sentir proche de lui malgré
son décès.
Elle cherche à connaitre ce qu’il aimé et ce qu’il faisait et ou-il allé comme avec :
« Il n’est point de parcelle dans ton âme que je ne suive à la trace… » (v.22) elle cherche à
connaitre son demi-frère qu’elle aimait temps.
Non seulement elle veut connaitre son demi-frère malgré son décès mais elle n’accepte
également pas cette mort et refuse de faire son deuil.
Cependant le temps passe et cette
opposition entre le temps et....
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