Commentaire cendrillon pommerat

« Commentaire Séance 1 Joël Pommerat, auteur et metteur en scène français s’approprie le légendaire conte de Cendrillon et en propose une réécriture sous forme de pièce de théâtre, parut en 2011.

Ce conte aborde les notions de deuil et d’émancipation.

Dans la scène 1 et 2, une très jeune fille, nulle autre que Cendrillon perd sa maman qui lui laisse comme derniers mots, une promesse à tenir que la très jeune fille comprend mal. Nous nous demandons donc si la scène d’exposition reste fidèle aux contes traditionnels et qu’elles sont les changements ? Ainsi, dans un premier temps, nous montrerons en quoi c’est une réécriture du conte.

Puis, dans un second temps, nous analyserons la scène d’exposition qui amplifie la tristesse du début. I – Une réécriture du conte 1) Les caractéristiques du conte Tout d’abord, dans cette pièce demeure certaines caractéristiques du conte traditionnel.

La voix de la narratrice annonce avec le CC de temps « il y a très longtemps » (l.2) que l’histoire n’a pas de date fixe on ne sait pas quand la pièce se déroule.

L’unité de non-temps est respectée comme il l’est nécessaire dans les contes.

De même, que ce procédé peut faire référence au « il était une fois », couramment utilisé dans les contes.

De plus, le CC de lieu « tellement lointains » (l.4), nous montre que la narratrice est désorientée, elle ne révèle donc pas le lieu exact de la pièce malgré la présence de la didascalie « La chambre à coucher de la mère » (l.16).

Cela, laisse libre cours à notre imagination pour concevoir le contexte de la pièce.

Par la suite, on nous présente Cendrillon comme « une très jeune fille » (l.8), à l’instar d’autres contes (Le Petit Chaperon rouge, Le Petit Poucet), cela permet à l’enfant de s’identifier au personnage principale.

Nous remarquons aussi qu’une intrigue est posée avec le COD « un très grand malheur » (l.11), Cendrillon va devoir surmonter ce « très grand malheur ».

Pour finir, nous observons qu’il existe des similitudes entre cette scène d’exposition et celle de Perrault avec la demande de promesse à tenir par la mère, même ce passage est beaucoup plus détaillé et important chez Pommerat que chez Perrault.. »