Comment primo levi décrit il l’horreur dans l’es camp ?
Publié le 22/02/2023
Extrait du document
«
HLP littérature
Ce texte est un extrait de Si c’est un homme, qui est un récit autobiographique rédigé
par Primo Levi entre décembre 1945 et janvier 1947.
Ce livre raconte l’histoire de son
auteur durant la seconde guerre mondiale, de son arrestation en Italie en décembre
1943, à la libération du camp d’Auschwitz.
Le récit est centré sur la période, de janvier
1944 à janvier 1945, durant laquelle l’auteur a connu l’expérience d’être prisonnier
d’un camp d’extermination.
En 1945, il lui avait était demandé par les Alliés, de rédiger un rapport technique sur
le fonctionnement du camp d’Auschwitz.
Comment Primo Levi décrit-il l’horreur de son arrivée au camp de la mort ?
Nous verrons tout d’abord la condition des déportés du trajet, puis nous verrons le
rôle des soldats SS et enfin le tri qui conditionne l’avenir des prisonniers dans le
camp.
Pour commencer, l’auteur nous décrit la scène en temps réel (L1 à 36).
Dès la
première ligne on peut déduire au,il s’agit de l’arrivée au camp avec le verbe d’action
« brusquement » puis « ce fut le dénouement » donc le début de l’horreur.
La
deuxième phrases donne une sensation de froideur intense pour nous lecteurs mais
aussi pour les voyageurs « la portier s’ouvrît avec fracas », « hurlés », « obscurité »,
« aboiements barbares naturels », « une hargne séculaire ».
A la lignes 4 ils
découvrent l’endroit où ils se trouvent et sont forcés de descendre du train par des «
ordres »( l6), le champ lexical de la peur se fait énormément ressentir dans cet e
extrait « nous avions peur de rompre le silence ».
De nombreux connecteurs et indicateurs spatio-temporels « un peu plus loin, en un
instant, en moins de dix minutes ...
» sont présent.
Mais aussi de nombreuses
subordonnées qui expliquent, détaillent, précisent (l.2-3 ...
)« naturels aux allemands
quand ils commandent, et qui semblent ...
; l.
20 ...
la tranquille assurance de qui ne
fait qu’accomplir son travail ...
».
Cette extrait est un témoignage minutieux puisqu’il
est au passé simple donc pour évoquer un fait passer terminer.
Ce témoignage est un compte rendu neutre, tout en euphémismes, comme pour
adopter le même ton impassible des allemands pour un effet miroir.
Le « je » nous
met dans la peau de celui qui a vécu et témoigne une discrétion, humilité.
Il se
transforme en nous, « nous avons peur » comme si ils étaient survivants, « nous
savons » inclu le lecteur et l’auteur mais c’est aussi une lutte de l’Humanité contre la
barbarie; dénonciation de l’horreur.
En suite, l’apparition de SS annonce une fin à cause des silences et des bruitages «
avec fracas », « peur de rompre le silence » allitération en [R] qui souligne l’âpreté de
la scène, « silence d’aquarium »( l.14), des jeux de lumières « obscurité » / « éclairé
par des projecteurs » ; une scène « un large quai » ; des éléments de décor (train,
camions, bagages) qui perturbes tous les voyageurs.La ligne 10 est l’arrivée des SS,
l’auteur les représentent de façon imposante « planter sur leurs deux jambes
écartées, se tenait à distance l’air indifférent » « Il s’approche » « le visage
impassible » ( l10 a 12) il les décrit leurs gestes de façon précise, ce qui donne une
réelle impression aux lecteurs de vivre la scène avec Primo Levi.
le paragraphe trois,
est le début d’un horreurs véritables puisque c’est la séparation des familles et des
amis.
Les SS se base sur du mensonge pour rassurer les personnes venant d’arrivée
en leur disant qu’il retrouverait leurs affaires après et leurs familles.
L’horreur est
aussi dénoncer part de la violence physique « comme Renzo s’attarder un peu trop à
dire Adieu à Francesca sa fiancée d’un seul coup en pleine figure il l’envoyèrent rouler
la terre » (l 23/24).
la posture des arrivants est perturbée « tous s’affairaient autour des bagages
»( l.7-8) création d’un mouvement d agitation et de panique .
Il y a une énumération
à la ligne 8/« se cherchaient,....
»
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