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Comment former un bon orateur ?

Publié le 26/09/2022

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« Comment former un bon orateur ? 3 OK L’usage de la parole s’acquiert dans l’enfance et peut devenir un art grâce à une formation spécifique.

Mais un bon orateur doit également savoir exercer ses talents à bon escient. I Apprendre la rhétorique 1 L’importance de l’exercice ► Si certains sont plus à l’aise que d’autres dans le maniement de la parole, l’éloquence n’est pas pour autant une disposition innée : comme tout art, elle est acquise par l’apprentissage puis la mise en pratique d’un certain nombre de règles. ► Cicéron distingue l’homme « disert », amateur de belles paroles pour son plaisir et souvent celui des autres, de l’homme « éloquent », qu’il faut voir comme un professionnel du langage.

La nature fait des bavards, mais seul l’art fait des orateurs. ► Cicéron lui-même se présente comme À noter un besogneux, d’abord entravé par un défaut de prononciation.

Il parvint à le Très admiré par Cicéron, l’homme politique surmonter en travaillant sa diction et en athénien Démosthène s’exerçant à poser sa voix.

De même, la (384-322 av.

J.-C.) fut l’un légende rapporte que Démosthène, qui des plus grands orateurs était bègue, s’entraînait à parler avec des de l’Antiquité. cailloux dans la bouche. 2 Un programme de formation ► On ne devient pas orateur tout à fait de la même façon dans les Cités grecques ou à Rome.

Le jeune Athénien recevait des leçons de sophistes payés à prix d’or FICHE 20 .

Chez les Romains, la formation était davantage orientée vers la pratique : le jeune se plaçait sous le patronage d’un orateur confirmé et s’inspirait de son exemple. ► Les règles à acquérir étaient cependant à peu près intangibles et donnaient lieu aux mêmes exercices : lecture de discours, mémorisation, commentaire et discussion pour la partie théorique ; séances d’improvisation et joutes verbales pour la partie pratique. 9 II Rhétorique et philosophie 1 Le sens de la justice ► Dans sa polémique contre les sophistes, Platon juge que la rhétorique est un outil puissant mais pervers.

Il l’oppose à la philosophie, qui délaisse les ornements du langage pour ne considérer que le vrai, le juste, le beau.... »

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