Commenaire de texte : Claude Frollo - Notre dame de Paris

« Commentaire de texte Victor Hugo est l'un des plus grands poètes, écrivains et dramaturges du XIXème siècle ainsi que de la littérature française, il appartient au romantisme. Plusieurs de ses œuvres sont mondialement connues telles que Les Misérables ou encore Notre-Dame de Paris, paru en 1831, l’extrait présenté fait d’ailleurs parti de cette œuvre. Ce roman de Victor Hugo raconte une tragédie d’amour qui se déroule au cœur même de la capitale française.

Le personnage introduit dans cet extrait est celui de Claude Frollo, un homme impassible pourtant intellectuel et passionné de sciences. On se demandera alors, comment Victor Hugo nous montre que le savoir ne peut pas être la seule chose qui constitue la vie d’un homme. Pour cela nous étudierons, dans un premier temps, la description élogieuse du personnage puis dans un second temps nous verrons en Claude Frollo, un homme brimé et renfermé sur lui-même. Ce chapitre permet au romancier de révéler le caractère en apparence presque parfait de Claude Frollo, il est d’ailleurs introduit dès le début comme un personnage hors du commun, étant donné que sa famille est qualifiée de « haute bourgeoisie » (l.5) ou encore de « petite noblesse » (l.5) .

Cette dernière semble importante dans la société, elle a par exemple hérité d’un fief, je site : « avait hérité des frères Paclet le fief de Tirechappe » (l.5), et le nom Frollo est en outre inscrit dans le cartulaire, qui est un recueil de chartes contenant la transcription des titres de propriétés et privilèges temporels d’une église ou d’un monastère, cette famille possède de nombreux biens.

On comprend ici que Claude Frollo a une importance sociale, cela a donc eu une conséquence sur son éducation et son devenir. Cependant, ce ne sont pas les seules choses qui rendent ce dernier exceptionnel, en effet, il est passionné et a de multiples connaissances. Claude Frollo, malgré son jeune âge n’en demeure pas moins très érudit, par exemple : « On lui avait appris à lire dans du latin » (l.11), ce qui n’est pas tâche facile pour un enfant.

Victor Hugo insiste également sur le fait que ce dernier est très savant, notamment avec l’expression : « avait grandi, sur le missel et le Lexicon » (l.13), les deux ouvrages sont respectivement un livre de messe et un dictionnaire, on prend alors conscience de l’étendue de ses facultés.

Le verbe intransitif « grandi » employé accentue le fait que toute son enfance il n’a pas cessé d’apprendre.

Doté non seulement de nombreuses connaissances pour son Noa Gewiss âge, il possède également des capacités d’apprentissage : « étudiait ardemment et apprenait vite » (l.14), ici le rythme binaire composé des adjectifs « ardemment » et « vite » renforcent son caractère presque parfait.

Pour finir, il « était assidu aux grandes et petites écoles » (l.20), l’adjectif « assidu » nous indique qu’il s’adonne sans discontinuité à apprendre toujours de nouvelles choses, il semble qu’il soit en perpétuel recherche de savoir, puisqu’il ne fait aucun distinguo entre toutes ces écoles.

Qui plus est, l’auteur appuie sur le fait qu’il est toujours le premier à arriver là où il y a quelque chose à découvrir : « le premier écolier » (l.20) et « le premier auditeur » (l.23).

La répétition de « c’était Claude Frollo » souligne une nouvelle fois le caractère exceptionnel du personnage. Mais le jeune homme ne fait pas seulement qu’apprendre, il est aussi capable d’appliqué ses connaissances et d’accomplir de grands exploits malgré le fait qu’il ne soit qu’un adolescent : «de seize ans ».

En effet il est à présent capable de s’imposer sur plusieurs sujets, notamment en théologie, à « un père de l’église », « un père des conciles » à « un docteur de Sorbonne » (l.26), cette gradation montre bien, qu’il sait faire face même aux plus grands, grâce à son érudition.

Insatiable, Claude Frollo ne cesse de se perfectionner dans plusieurs domaines, il ne peut.... »