Baudelaire et Jeanne Duval

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L’idéalisation de la femme par Baudelaire Charles Baudelaire entretient des relations très particulières et contradictoires avec les femmes.

En effet, il va tout d’abord voir la femme comme un symbole d’idéal.

Elle peut incarner le calme, la douceur, la tendresse mais aussi une figure très sexualisée qui lui sert d’échappatoire.

Pour Baudelaire, Jeanne Duval représentait la femme fatale, sensuelle et surtout l’exotisme.

Il la qualifiait d’ailleurs souvent avec des termes ramenant à son métissage et ses origines tel que « mère d’ébène » dans La Chevelure ou « cette peau couleur d’ambre » dans les bijoux.

Baudelaire voyait en elle l’accès à un monde exotique, ailleurs qui l’emportait tel un rêve et lui permettait d’échapper à la réalité. Dans « Parfum exotique », Jeanne Duval incarne à la fois cette sensualité, cet érotisme mais aussi la rêverie et le calme.

Elle éveille tout d’abord les sens du poète avec de nombreuses synesthésies qui ramène surtout à son odeur « je respire l’odeur de ton sein chaleureux » « guidé par ton odeur vers de charmants climats » « pendant que le parfum des verts tamariniers, qui circule dans l’air et m’enfle la narine ». L’odeur de Jeanne Duval le mène vers le bien être et la rêverie comme un monde parallèle.

Cette idée d’odeur qui ravit le poete, est également explicité dans la chevelure lorsque Baudelaire dit « comme d’autres esprits voguent sur la musique, le mien o mon amour ! Nage sur ton parfum ».

Mais celle-ci est aussi perçue dans ce poème par son coté charnel « ton sein chaleureux » .

Nous pouvons retrouver à nouveau cette sensualité d’une manière beaucoup plus développée voir érotique dans le poème « les bijoux » ou il la décrit «.... »