après la visite d'un bagne Victor HUGO
Publié le 23/09/2022
Extrait du document
«
commentaire composé
« écrit après la visite d’un bagne »
Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur
romantique français, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris.
Il est considéré comme l'un des plus importants écrivains de la langue française.
Victor Hugo est l'un des plus grands poètes, écrivains et dramaturges du XIXème
siècle.
Il est l'illustre auteur des Misérables, de Notre-Dame de Paris, d'Hernani et des
Contemplations.
Passant de la poésie, aux romans, aux pièces de théâtre, il est
la grande figure du courant romantique.
Daté de 1853 mais publié dans Les Quatre
Vents de l’esprit en 1881, Écrit après la visite d’un bagne explique le crime par
l’ignorance.
Ce poème est composé uniquement d’alexandrins et au strophe
irrégulières ( septain, onzain, douzain ).
Nous allons voir dans ce poème comment
Victor Hugo montre que la société a volé l’âme des prisonniers.
Dans un premier
temps nous allons voir comment Victor Hugo idéalise-t-il l’éducation, en quoi est-ce
son rôle, puis en quoi les prisonnier peuvent-ils être les malheureux et non les
ennemis.
Dans ce poème nous pouvons voir l’importance que porte Victor Hugo à
l’éducation.
« Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne » ce vers
montre que pour lui, un garçon qui n’a pas reçu d’enseignement, ne peut pas devenir
un homme.
La connotation « gagne » montre que sans enseignement on le « perd ».
«Dieu, le premier auteur de tout ce qu’on écrit » dans ce vers, il fait référence à Dieu,
que c’est lui l’auteur des livres, donc que en lisant on lit Dieu.
« A mis, sur cette terre
où les hommes sont ivres, Les ailes des esprits dans les pages des livres.
» les
hyperboles « les ailes des esprits dans les pages de livres » et « Tout homme ouvrant
un livre y trouve une aile, et peut planer là-haut où l’âme en liberté se
meut »montrent que c’est dans les livres qu’il y a les ailes des esprits, donc si on ne
sait pas lire, on ne peut pas avoir accès à la liberté être un.
« L’école est sanctuaire
autant que la chapelle » il compare l’école et la chapelle, que c’est aussi important
de s’instruire que de suivre la religion.
« L’alphabet que l’enfant avec son doigt
épelle, contient sous chaque lettre une vertu, le cœur » c’est en sachant l’alphabet que
les enfants vont pouvoir avoir une bonne conduite, s’ouvrir, comme on le voit avec
l’hyperbole « sous chaque lettre une vertu, le cœur ».
« s’éclaire doucement à cette
humble lueur » il compare l’alphabet à une lueur, que la lecture va les éclairé, peutêtre dut-il que sans cela ils vont sombrer.
« donc au petit enfant donner le petit livre »
la répétition du mot « petit » insiste sur le fait que peut importe l’âge, il faut avoir un
accès a la lecture adapté à l’âge certes mais d’avoir un accès à la lecture, aux livres.
« marchez, la lampe en main, pour qu’ils puisent vous suivre » les adultes doivent
montrer l’exemple aux plus jeunes afin qu’ils puissent leur éclairer le chemin comme
on peut le voir avec le mot « lampe » qui à la connotation de lumière.
« La nuit
produit l’erreur et l’erreur l’attentat » c’est un chiasme, qui montre que la nuit donc
le contraire de la lampe qui éclaire produit l’erreur, que si les personnes ne suivent
pas la lumière elles iront tout droit vers l’erreur, donc vers l’attentat.
« Faute
d’enseignement , on jette dans l’état des hommes animaux, têtes inachevées » Dans
ce vers Victor Hugo accuse une nouvelle fois le manque d’éducation, l’hyperbole
« on jette dans l’état »est un péjoratif car c’est comme-ci ils étaient des « choses »
que l’on jette ainsi, il sont livrés à eux-mêmes.
La métaphore « homme animaux »
montre qu’il les qualifie ainsi, en tant qu’animal, donc pour lui un Homme n’ayant
pas reçu l’éducation nécessaire ne peut pas être qualifié d ‘un homme mais d’un
animal.
« triste instincts qui vont les prunelles crevées, aveugles effrayant, au regard
sépulcral » la métaphore prunelles crevées montre qu’il compare les prisonnier à des
à des personnes mortes.
Des adjectifs très péjoratif comme « crevées, aveugles,
effrayant, et sépulcral » sont dégradant, ils ont des connotations morbides comme
« sépulcral » qui évoque la mort, la tombe.
« qui marchent à tâtons dans le monde
moral » le complément circonstanciel de lieu « dans le monde moral » montre que les
prisonnier viennent d’un autre monde, sûrement un monde d’immoralité pour Victor
Hugo.
L’expression « marchent à tâtons » correspond au fait de tâtonner dans
l’obscurité, avec prudence et hésitation ce qui montre que eux même ne sont pas à
l’aise dans « ce monde moral ».
« Allumons les esprits c’est notre loi première » avec
le verbe « allumons » nous avons une nouvelle fois la connotation de lumière, qui
s’allume en nous grâce à l’éducation, l’enseignement.
« c’est notre loi première
montre une priorité, qu’il faut changer les choses.
« L'intelligence veut être ouverte
ici-bas ; Le germe a droit d'éclore ; et qui ne pense pas Ne vit pas.
» la métaphore du
germe qui veut dire l’intelligence, veut être ouverte, elle a envi d’être cultivée, d’être
exploité.
« qui ne pense pas ne vit pas » montre que sans exploitation de l’intelligence
grâce à l’éducation ,on ne peut pas pensé et si l’on ne pense pas on ne peut pas vivre.
« Songeons-y bien, l'école en or change le cuivre, Tandis que l'ignorance en plomb
transforme l'or » dans ces vers Victor Hugo dit que l’école peut nous changer, que
grâce à elle on est changé, mais au contraire si l’on ne va pas à l’école, on a pas accès
à cet or, et on l’aura pas car l’ignorance va empêcher d’y avoir accès.
Dans cette deuxième partie nous allons voir en quoi les prisonnier
peuvent-ils être les malheureux et non les ennemis.
« C'est dans cette ombre-là qu'ils
ont trouvé le crime » la lumière est possédée par ceux qui ont reçu l’enseignement et
donc l’ombre est possédée par ceux qui n’ont pas pu la recevoir, il n’ont pas cette
lumière en eux.
C’est dans cette ombre donc ce manque d’enseignement que les
prisonniers ont commis les crimes, ils n’avaient en quelques sortes pas d’autres
sorties.
« L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme » sans cette éducation , les
prisonniers vivaient dans l’ignorance, il compare l’ignorance à la nuit, donc encore
une fois on a cette aspect sombre, et que c’est dans cette sombritude que les crimes
ont commencé, car il ne connaissaient pas le jour.
« La nuit produit....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LECTURE LINÉAIRE 12 « Mémoires d’une âme » « Melancholia », Les Contemplations, (1856), Victor Hugo
- Lecture analytique sur Victor Hugo, Les Contemplations, A propos d’Horace Poème Vers 173 à 201
- BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu'était la poésie française avant qu'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s'il n'était pas venu, com
- « Qu'est-ce qu'un arbre sans sa racine ? Qu'est-ce qu'un fleuve sans sa source ? Qu'est-ce qu'un peuple sans son passé ?» s'interrogeait Victor Hugo dans «les Pyrénées ». En vous référant à des oeuvres littéraires que vous connaissez mais également à d'a
- « Il y a du peintre chez Victor Hugo, de l'orateur chez A. de Musset, du philosophe chez Alfred de Vigny, Lamartine est un pur poète. Il ne suit pas de là qu'il soit le premier de tous, mais à coup sûr, il est unique. » Expliquer et discuter ces lignes d