Analyse linéaire : « Zone » Apollinaire (1913)
Publié le 15/11/2022
Extrait du document
«
« Zone » Apollinaire (1913)
o
o
o
o
o
o
o
Le titre :
Sens actuel : terrain vague, zone banlieusarde, dont A.
va étonnamment écrire la beauté +
Etymologie : le mot vient du grec « zoné » = ceinture
le recueil peut donc se lire comme une boucle.
(cf : « Vendémiaire » dernier vers = «
Les étoiles mouraient, le jour naissait à peine) (cf : Zone/A la fin= jeu)
Vers 1~3= une esthétique moderniste nouvelle (vers libres)
D'emblée on constate 3 vers libres sans ponctuation surprenant le lecteur bien qu'il y ait des
rimes suivies
Le poème commence étrangement par l’expression « à la fin » mais on est au début
il nous dit sa latitude devant les formes d'art qui lui paraissent déplacées : il veut
rompre avec le 19e siècle qu'il juge obsolète comme d'autres artistes de son époque
(cf : Delaunay) (cf : adjectif « las » + chp lex « ancien »)
une diérèse peut être faite pour souligner le désir de nouveauté d'apollinaire et cela
rend le lecteur actif = nouveauté intéressante moderne
L'emploi du vocatif au dit bien l'admiration du poète pour la toute nouvelle tour érigée en
1890
Cette architecture inspire le poète (cf métaphore de la bergère gardienne d'un troupeau de
ponts) (cf : verbe « bêle » =bruit automobiles, péniches)
Le champ lexical de l'ancien antiquités grecques et romaines va s'opposer au chp lex du
« nouveau » à partir du vers 5 : Apollinaire nous dit sa volonté de scission avec le passé.
(« cf : adverbe « assez »)
On note la reprise du pronom « tu » dont la lecture peut être multiple : est-ce le poète ? le
lecteur ? la tour Eiffel ?
le lecteur est donc actif par ses choix, ce qui est novateur
BILAN : la forme épouse le sujet : c'est un poème résolument moderne.
Vers 4~6 : une tonalité spirituelle (tercet)
o
Paradoxalement A.
affirme l’ancienneté des automobiles (cf : adj.
« anciennes »)
Peut-être nous dit il sa soif perpétuelle de nouveauté
o
Nouveau paradoxe au moment où il affirme sa lassitude de l'ancien.
Il aborde la religion x2
il veut souligner en réalité son caractère intemporel à elle (cf : adjectif « seule »)
la foi, le sentiment religieux ne périsse pas avec le temps ne se démodent pas (cf :
répétition du verbe « est restée »).
o
Enjambement qui nous oblige à faire de la religion un contre rejet pour la mettre en valeur + adj
mél « simple » « neuve » : c'est un élément stable (cf : allitération en « s »).
on note une comparaison insolite : Apollinaire désacralise la poésie avec humour qu’il dote en
même temps d'une qualité spirituelle
la forme des hangars montre qu'il aime les architectures simples et modernes
o
BILAN : le poète....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Nuit rhénane » LL - Apollinaire (analyse linéaire)
- Analyse linéaire Cyrano de Bergerac - La scène du balcon
- Analyse linéaire : le dernier feu Les vrilles de la vigne
- Séquence 3 : Le Malade imaginaire de Molière. Analyse linéaire n°12 scène 10 acte III
- Analyse linéaire la princesse de Clèves - Analyse linéaire L’apparition à la cour