analyse linéaire - Texte 5 : Eté réverbéré COLETTE
Publié le 19/04/2025
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«
Texte 5 : Eté réverbéré COLETTE
Introduction : Colette est une figure de la littérature du XXème siècle qui
́ de multiples carrières et une vie aussi riche que libre.
Elle obtient
a mené
ses premiers succès littéraires à travers son œuvre Claudine en 1900 et
publiera par la suite Sido en 1930 qui est un recueil de ses souvenirs
d’enfance.
Dans son œuvre elle raconte son rapport a la nature et à sa
mère Sidonie au surnom Sido éponyme de l’œuvre.
Dans cet extrait Colette raconte les promenades solitaires qu’elle faisait à
l’aube très jeune et le bonheur qu’elle ressentait à travers ce contact
privilégié avec la nature.
Problématique : Comment Colette célèbre-t-elle ici le monde grâce à
l’écriture du souvenir d’enfance ?
3 mouvements :3 paragraphes
L 1 à 5 :la promesse de l’aube
L 6 à 12 :la naissance du jour
L 13 à 21 : : regards mêlés sur l’enfant.
Dans ce premier mouvement, prend place la promesse de l’aube
La triple anaphore "Étés" en début de paragraphe crée un rythme
ternaire, soulignant l'importance et de ces moments estivaux dans la
́ floue
mémoire de Colette.
Le pluriel marque la temporalité
Ces étés sont définis par les adjectifs épithète « jaune et chaud » qui
mettent en avant une sensation de chaleur et de lumière
L’allitération en R « gravier, traversant, tressé, presque » créer un
éloge poétique du monde et de l’enfance a travers l’accent bourguignon de
Colette qui roulais les r.
« Étés presque sans nuits...
» est une allusion à la durée courte des nuits estivales « Car j’aimais tant l’aube » signifie que très tôt le matin, observer la nature est un moment qui lui est chère L’adverbe « déjà » est apposé et mis en évidence et souligne le caractère précoce de cette passion ́ « tant » entraine une consécutive « que ma L’adverbe d’intensité mère me l’accordait en récompense » qui réunit la célébration de l’aube avec celle de la mère, qui donne le monde à son enfant. L’image du panier « un panier vide à chaque bras » et l’énumération de fruits rouges « les fraises, les cassis et les groseilles barbues » dessinent l’image paradisiaque d’une enfance champêtre. Le verbe « se réfugier » qui personnifie « les terres maraichères » donne l’image d’un endroit reculé Après avoir évoquer la promesse de l’aube, Colette, dans ce deuxième, va désormais évoquer la promesse de l’aube. Imparfait de description « tout dormait » souligne le caractère silencieux de cette nature La communion avec la nature présente lors de cette promenade se fait à travers le champ lexical du mystère : « confus » « brouillard » On perçoit ensuite une descente progressive « mes jambe, puis mon petit torse » menant peu à peu à un éveil des sens « mes lèvres » faisant réf au gout des fruits cueillis, « mes oreilles » faisant réf au son du silence de l’aube ainsi qu’un sens olfactif privilégié « mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps » « J’allais seule » prouve que c’est.... »
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