analyse lineaire le menteur Corneille

« Analyse linéaire "Le menteur" acte 1 scène 1 première partie La scène débute de façon originale lorsque Dorante prononce les mots "à la fin". Ce début "in média res" plonge le spectacteur dans une conversation personelle. Utilisation du passé composé de l'indicatif "j'ai quitté" "j'ai vécu" etc...

= Dorante fait référence à son passé révolu 2 métonymies : "j'ai quitté la robe pour l'épée" c'est 2 métonymies nous donnent des informations supplémentaires au spectacteur sur le passé de Dorante on sait qu'il a quitté la noblesse de robe pour s'engager dans l'armée,ce premier vers inscrit directement Dorante dans une lignée noble D'ailleurs, il évoque le poids de la figure paternel,son père a approuvé son choix métaphore "j'ai fait banqueroute à ce fatra de loi" + assonnance en A = rejet hatif de sa carrière de droit.

L'abandon de ses études témoigne donc déjà de l'inconstance du jeune homme. On connait le lieu de la scène grace au complément circonstanciel de lieu "dedans les tuileries" + l'apposition "le pays du beau monde et des galanteries" les deux hommes sont donc à Paris la périphrase méliorative "le pays du beau monde et des galanteries" montre le milieu social dans lequel vont évoluer les personnages "un univers mondain où règnent l'art de la séduction et de la conversation. Les 2 personnages se connaissent car ils parlent avec une familiarité certaine Dorante cherche l'approbation de Cliton par l'emploi de l'impératif présent "dis-moi" ainsi que par le recours à deux questions fermées. Dorante demande l'avis de Cliton sur son apparence de cavalier afin d'être rassuré,sa crainte se trouve au mot placé à la rime : sentir "l'écolier" qui a une connotation péjorative.En effet une telle image serait juvénile et non virile auprès des femmes. Dorante apparait donc peut sûr de lui comme le suggère l'hémistiche du vers 11 "j'ai lieu d'appréhender" le spectacteur comprend le poids des apparences dans la société parisienne,grâce aux expressions "aux royaumes du code"et "se faire un visage à la mode". Cliton le rassure en mettant en valeur Dorante : "ne craignez rien pour vous" = impératif ferme et rassurant hyperbole au futur simple = certitude aucun doute "vous ferez en 1 heure ici 1000 jaloux" compliment sur l'apparence de Dorante " ce visage et ce port " utilisation du déterminant démonstratif "ce" qui montre la proximité des 2 hommes et suggère un geste de Cliton qui met en valeur le visage de Dorante hyperbole qui place Dorante sur un piédestal "et jamais comme vous on ne peignit bartole" = flatterie exagérée car Dorante a arrêté ses études de droit Cliton tel un oracle flatte Dorante en lui attribant une puissance de séduction incomparable "je prévois du malheur pour beaucoup de maris" Nous voyons que les termes de la tromperie et de la jalousie apparaissent déjà dans la scène d'exposition.Le caractère séducteur de Dorante est déjà au coeur de l'intrigue et va se révéler encore un peu plus par la suite. Deuxième partie Dorante se montre particulièrement heureux d'être de retour à Paris "j'en trouve l'air bien doux et cettte loi bien rude" nous avons ici une antithèse "rude-doux" qui est mise en valeur par la césure à l'hémistiche,cette césure à l'hémistiche souligne le contraste entre Paris et la province "qui m'en avait banni sous prétexte d'étude" le verbe.... »