Analyse linéaire: la chanson du mal aimé

« Analyse linéaire n° 8 : Extrait de la Chanson du MalAimé o o o Le titre : le « Mal-Aimé » évoque par opposition la figure féminine de la bien aimée (néologisme) et développe l'image de l'homme et du poète inconsolable  « El desdichado » » NERVAL (1854) La chanson reprend la « canso » des troubadours du Moyen Âge (poème chanté). Vers 1~10 : Le poète chante sa tristesse et il la projette sur Paris où il erre Notre passage adresse le cadre spatio-temporel on est en juin à Paris ce qui contraste avec le début du poème = Londres+brume.

Le soleil régénére Apollinaire.

(cf métaphore de la Lyre dont les cordes sont les rayons du soleil) : qualifiée d'ardente, symbole de son inspiration poétique.

Référence au Dieu Apollon, Dieu de la poésie et du soleil. o Le verbe « brûler » désigne la passion normalement la passion amoureuse, mais ici elle est douloureuse puisqu'il est le « Mal-Aimé » et qu'il a déjà beaucoup écrit sur ce malheur ( *cf : 50 strophes précèdent le passage)  D’où les « doigt endolori » o Les 2 adjectifs associent la souffrance mélancolique du poète avec la création d'une œuvre poétique et musicale (cf : diérèse sur l’ajd.

« mélodieux »)  la crise morale et psychologique s'est résolue poète est de retour (cf : « son délire » est celui de l’inspi.

+ rimes riches avec « lyre »). o Il rejette la tentation du suicide, la ville et la poésie est ainsi remède (cf : préposition « sans » + rimes croisées). o L'hyperbole traduit son ennui, le dimanche surtout,(cf : « s'éternisent ») et donne le sentiment du temps, de sa pesanteur quand la ville est silencieuse, ce qui redouble sa solitude (cf : « Comme la vie est lente » Pont Mirabeau). o Des choses inanimées (les orgues de barbarie) vont prendre à leur compte les sentiments du poète, triste (cf : personnification du verbe sanglotent plus couleur grise sa mélancolie). o Les fleurs penchent à l'image de l'âme et du cœur du poète, mais le poète fait une comparaison insolite avec la tour de Pise, légère, quasi humoristique :  il a finalement maîtrisé sa peine et peut renoncer à sa tristesse grâce à Paris, sa modernité et son cosmopolitisme « tramway », « pagne », « orgues de barbarie » BILAN : ces deux strophes décrivent une errance diurne, et on sent que le poète est à.... »