Analyse linéaire : J’aime l’araignée et j’aime l’ortie de Victor Hugo
Publié le 21/06/2023
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Analyse linéaire : J’aime l’araignée et j’aime l’ortie de Victor Hugo
PB : Comment Victor Hugo à travers une défense de l’araignée et de l’ortie
parvient-il à lancer un appel à l’amour universel ?
Intro : Victor Hugo est un poète du 19e siècle, il s’associe donc au mouvement
littéraire du romantisme.
Le poème étudié se situe dans la première section
nommé « autrefois » du livres 3 des misérables « les luttes et les rêves ».
Il
est construit en sept quatrain.
Le poème étudié prend sa place dans se livre
car il met en avant l’amour de Victor Hugo pour des animaux ou plantes
détestés
Premier mouvement : création de la pitié chez le lecteur par l’amour expliqué
du poète.
(Les quatre premières strophes)
V1 : parallélisme « j'aime », la conjonction de coordination « et » crée une
impression de rapprochement entre un animal et un végétal.
V2 : le paradoxe se poursuit ensuite « Parce qu'on les hait », les deux vers
sont antithétiques : « aime » et « hait ».
Le poète pose une opinion générale «
on ».
Locution « Parce que » introduit une cause.
V3 : De nouveau parallélisme rappelant le premier vers: « que rien n'exauce et
que tout châtie ».
On n'accorde rien à l'araignée ou l'ortie, on les punit
d'exister pour les désagréments qu'elles génèrent.
V4 : personnification « leur morne souhait » qui calque sur les orties et
araignées le sentiment bien humain de la mélancolie, de la tristesse
accompagnée de rêverie
V5-6 : Liste des causes avec répétition anaphorique de la locution « Parce que
».
Catalogue paradoxal de leurs défauts, qui sont en fait pour Victor Hugo des
raisons de les aimer, presque des qualités.
Énumération: « maudites, chétives,
Noirs êtres rampants; ».
V7-8 : Une nouvelle cause apparaît sur les deux vers suivants qui s'enchaînent
avec un enjambement: « Parce qu'elles sont les tristes captives/ De leurs
guets-apens; ».
Personnification avec l'expression « tristes captives ».
Leurs pièges sont leurs
conditions misérables.
V9 : La nouvelle raison invoquée insiste sur la notion de piège : « prises dans
leur œuvre ».
En quelque sorte un destin inévitable est présent des leurs
naissances.
V10 : ici, le tragique s'invite dans ce vers avec un champ lexical tragique et
une ponctuation expressive avec les points d'exclamation et l’apostrophe : « Ô
sort! fatals noeuds! »
V11-12 : Comparaison dans les deux vers suivants avec « une couleuvre »
pour l'ortie, animal détestée aussi, et un « gueux » pour l'araignée, pauvre
personne du peuple méprisée.
V13,14,15 : la métaphore « l'ombre des abîmes » fait écho à «....
»
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