Analyse linéaire de la princesse de Clèves, "La rencontre"

« La princesse de Clèves Extrait n° 2 (La rencontre) I- Introduction Présentation de l’auteur et des caractéristiques de l’œuvre Mme de Lafayette, femme de lettre appartenant au mouvement classique des précieuses, écrit la Princesse de Clèves. Il s’agit d’un roman que l’on pourrait qualifier de premier roman d’analyse psychologique, car Mme de Lafayette analyse avec finesse et précision les sentiments amoureux interdits et la culpabilité de son personnage principale la princesse de Clèves. Celle-ci vient d’épouser M.

de Clèves, mariage incité par sa mère, et mariage de raison plutôt que d’amour. Mme de Clèves est dévouée à son mari, le respecte, lui fait confiance, et semble attaché à lui, même si elle n’en est pas amoureuse. Présentation de l’extrait L’extrait que je vais vous présenter se passe au Louvre lors d’un bal donné par le roi à l’occasion des fiançailles de sa fille.

Invitée, la princesse de Clèves va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie Comment Mme de Lafayette annonce la rencontre des deux personnages et le caractère tragique de l’œuvre ? Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer, pour se trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisait au Louvre.

Lorsqu'elle arriva, l'on admira sa beauté et sa parure ; le bal commença et, comme elle dansait avec M.

de Guise, il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle, comme de quelqu'un qui entrait et à qui on faisait place.

Mme de Clèves acheva de danser et, pendant qu'elle cherchait des yeux quelqu'un qu'elle avait dessein de prendre, le roi lui cria de prendre celui qui arrivait.

Elle se tourna et vit un quelques sièges pour arriver où l'on dansait.

Ce prince était fait d'une sorte qu'il était difficile de n'être pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu, surtout ce soir-là, où le soin qu'il avait pris de se parer augmentait encore l'air brillant qui était dans sa personne; étonnement. Extrait 2 - mais il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand La Princesse de Clèves homme qu'elle crut d'abord ne pouvoir être que M.

de Nemours, qui passait par-dessus 1 (I)Nous verrons tout d’abord comment Mme de Lafayette met le lecteur dans l’attente de la rencontre entre les deux personnages : la Princesse de Clèves et M.

de Nemours. (II)Puis nous verrons ensuite comment le bouleversement amoureux est évoqué. INous commençons l’extrait avec un récapitulatif de la journée de préparation pour aller au bal en une phrase, c’est un sommaire.

Cette phrase donne une impression de rapidité, impression renforcée par l’emploi du passé simple et des indicateurs chronologiques « lorsque » et « comme ». La journée n’est pas n’importe laquelle, en effet c’est la journée des fiançailles, c’est donc une journée particulière.

L’usage des mots festins et du qualitatif royal permet de rappeler la classe sociale, ils sont invités par le roi au palais du Louvre, la résidence royale. C’est pourquoi Mme de Clèves passe la journée à se parer.

Plusieurs éléments montrent le soin qu’elle a consacré à sa tenue (« tout le jour », « à se parer », « sa beauté », « parure », « le soin ») ci-bien que « lorsqu’elle arriva » « le bal commença », comme si on l’avait attendu. Lorsque Madame de Clèves arrive au bal, l’auteur utilise le même verbe (« admira ») que pour son entrée à la cour, pour désigner sa beauté merveilleuse, une beauté à laquelle on ne s’habitue pas. La cour est éclipsée par Mme de Clèves + Nemours -> aucun courtisans désignés, l’auteur cherche à isoler Clèves et Nemours et annonce le coup de foudre entre eux. - Le lecteur était dans l’attente et l’impatience de connaitre M.

de Nemours, autant que la Princesse de Clèves (il lui avait été dépeint par Mme la Dauphine).

La Princesse de Clèves la reconnait tout de suite malgré tout. Extrait 2 La scène est encore une fois théâtralisée (importance de ce nouveau personnage).

Mme de Lafayette ne nomme pas tout de suite cette homme qui attire l’attention de tous : utilisation de la forme impersonnelle « il se fit », « quelqu’un », « celui qui arrivait », « un homme ».

Ce procédés créé un effet de suspense. La Princesse de Clèves L’arrivée du duc de Nemours attire l’attention de toute la salle, il fait une entrée remarquée, qui est désigné par le mot « bruit ».

Entrée théâtralisée qui marque l’admiration que.... »