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Analyse linéaire Albert Camus « Noces à Tipasa »,

Publié le 05/05/2024

Extrait du document

« Albert Camus est un écrivain du 20e siècle qui a passé son enfance en Algérie, il est surtout connu pour avoir développé une philosophie de l’absurde.

Alors âgé de 22 ans, il revient sur les lieux de son enfance et plus précisément à Tipasa.

Il y écrit plusieurs textes autobiographiques qu’il publiera en 1938 sous le titre de Noces.

Dans le 1er de ces textes, « Noces à Tipasa », il exprime son enthousiasme pour ce lieu littoral. Dans cet extrait, Camus, le narrateur, ressent l’envie de prendre un bain de mer, et cela va provoquer en lui un bonheur sensuel et une fierté pour sa condition d’homme. Nous pouvons alors nous demander quelle science de vivre découvre Albert Camus dans cet extrait qui nous décrit les noces entre le narrateur et la nature. Pour ce faire, nous étudierons dans un 1er temps dans le 1er paragraphe, une description d’une expérience sensuelle de la baignade.

Puis dans 2 e temps à partir du début du 2e paragraphe jusqu’à la ligne 19, nous verrons que Camus exprime des médiations sur l’existence.

Enfin dans un 3 e temps, nous observerons de la ligne 20 jusqu’à la fin une déclaration d’amour à la vie. 1.

Une expérience sensuelle à la baignade ➔ 1ere phrase = tournure impersonnelle, action = passive→ le sujet qui contemple est passif ➔ Mystères d’Eleusis = ref antique = célébrations antiques en souvenir de Demeter qui a communiqué les secrets de l’agriculture → avec rites initiatiques supposent qu’il y a une vérité, des choses à révéler, à comprendre sur le monde (transcendance : idée qu’il y a une réalité au-delà de la nôtre) ➔ Expression « je ne m’approcherai jamais assez du monde » : paradoxe car Camus = humain donc fait partie du monde→ Mais cette phrase est à comprendre en ref à la phrase précédente sur les mystères d’Eleusis → il parle du monde qui serait révélé par les mystères d’Eleusis ➔ Phrases suivantes importance du « je » + tournure injonctive ex : « il me faut » → Camus souligne qu’il ne suffit pas de contempler, faut pas être passif → il faut faire l’expérience, participer ➔ « nu » = certaine intimité partagé avec la mer ➔ Explique comment faire pour s’approcher du monde : solution = mer → PARALLELISME car les 2 phrases finissent sur un complément essentiel de lieu « monde » « mer ». ➔ Une sensation qui envahit tous les sens : « parfumée » « contempler » « bourdonnement des oreilles » « bouche amère » ➔ C.L anatomie humaine: chaque membre au fur et à mesure qu’il rentre dans l’eau ressent différentes sensations = de la tête aux pieds car il plonge dans l’eau ➔ Personnification terre et mer « lèvres à lèvres » ➔ Fusion entre l’homme et la mer « nouer sur ma peau » « étreinte » « rabattus dans une torsion » « possession tumultueuse » mais aussi le soleil l7 si on remonte un peu plus haut il écrit se dorer DANS le soleil ➔ Perte de repères = sens troublés « bourdonnement » « possession tumultueuse » « absence d’horizon » « abandonné au monde » ➔ En effet beaucoup de répétitions du mot « monde » « abandonné au monde » et plus tard même « amour dans ce monde » : sa réflexion sur le fait d’être au monde est partout dans le texte ➔ Prose poétique tout au long de ce paragraphe comme on a pu le voir avec personnification « lèvres à lèvres » ou « course de l’eau sur mon corps » mais encore possible de le voir ici par exemple avec « flaques de peau sèche » hypallage antithétique.... »

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