Analyse les Colchiques Appolinaire

« Marque par la publication des fleurs du mal en 1857,Appolinaire est ne en 1880 et mort en 1918 par la grippe espagnole.Appolinaire a une vie breve mais intense,il a eu également une existence difficile et laborieuse.Malgre tout il va effectuer un voyage en Rhenanie entre 1901 et 1902 qui va fasconner son univers mentale et va l inspirer a écrire des poèmes qui seront plus tard dans un recueil nomme alcool.Appolinaire va aussi fréquenter les milieux littéraire et artistique comme Alfred Sarry,Max Jacob et Picasso.Durant sa vie,il va aimer deux femmes Marie laurencin et annie pleyden mais ce sont deux échecs amoureux.

Le recueil alcool a été publie en 1913.Le poeme que je vais vous présenter se nomme les colchiques et evoque sa relation avec sa deuxième femme Annie Pleyden. [Lecture] Le titre : Tout d’abord je vais vous parler du titre,Les colchiques sont des plantes veneneuse qui fleurissent a la fin de l’été.le mot colchique provient de la region de la colchide qui se situait sur la rive gauche de la mer Orientale durant l’Antiquite.Cette region était dirigee par une magicienne médée d’où l’aspect veneneux de la plante. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------La 1ere strophe : Un tableau bucolique et inquietant la 1ere strophe va d’emblée introduire le theme du poison a travers le lexique du poison(« s’empoisonnent lentement ») Cette idée de lenteur se renforce puisque la 1ere strophe est un septain et contribue a donner tout au long de ces vers une dimension inquietante. L’automne est régulièrement evoque chez Appolinaire ,c’est sa saison de predilection .Il faut dire que cette saison est riche de symbole.c’est une saison melancolique qui precede l’hiver. Dans ce 1er vers,on voit apparaitre une antithese entre jolie et veneneux.Cette antithese peut surprendre le lecteur par l ordre des adjectifs au lieu de « Le pré est joli mais veneneux » au lieu de « Le pre est veneneux mais jolie en automne ». Cette mise en place dans ce vers peut se comprendre car cela permet de former un alexandrins parfaits. Le vers 2 et 3 crée une rupture,cela crée un effet de surprise avec la fin du 3 e vers.

« paissant,s’empoisonnent » Le vers 2 et 3 constitue un alexandrin coupe volontairement par Appolinaire et contribue a ralentir le rythme des vers. On remarque aussi que l’adverbe tout de même suggere la lenteur.

Deux mots de trois syllabes evoque l’idée d’engourdissement suggere par les sonorités.Exemple :l’assonance manifeste en [ant] « paissant,lentement,s’empoisonnent ». Le tableau bucolique est séduisant mais est une menace.Le poeme ammene petit a petit a cette idée. La préssence incongrue du verbe s’empoisonner marque l’expression d’une menace surnoise.Le participe présent marque la simultanisation des actions. Le vers 4 introduit la plante qui donne son nom au poeme :Le colchique Le mot cerne prete a confusion,Appolinaire joue sur la polysemie du mot cerne qui peut être associe a la fatigue provoque par la plante mais aussi comme ananeau de croissance sur les végétaux On remarquera que le lilas est un plante de couleur mauve qui est associe au deuil ,cela renforce cette idée de mort present dans le poeme. Dans le 5 e vers,on assiste a une inversion entre le compare et le comparant « y fleuri tes yeux » Par la suite la fleur va être tour a tour devenir compare,comparant.Cela permet de basculer entre le sujet principal et le tableau bucolique. Dans ce poeme,les yeux sont l’élements essentiels du blason. On retrouve alors une analogie entre le colchique et la plante venéneuse. Cela montre d’embleee,une fusion entre la plante et l’étre aime. Le mot « violatres » est pejoratif et la comparaison avec le cerne se resume a une partie de l œil. Dans le 6e vers,les déterminants possessifs ma,tes introduits une disproportions entre la vie et les yeux L’opposition entre ma,tes traduit la relation entre les deux individus En fin de strophe,on retrouve de nouveau un alexandrins parfaits La strophe vient conclure cette analogie entre la femme et la plante 2e strophe : Irruption des enfants et de la vitalité La 2e.... »