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Acte III scène 3 Malade imaginaire

Publié le 20/06/2023

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« Le 1er mouvement met en évidence une différence de point de vue : d’un côté le scepticisme de B et de l’autre l’adhésion aveugle d’A à la médecine. B commence par opposer l’art de parler des médecins à leur pratique médical.

Cela est souligné par un parallélisme et l’antithèse « ignorant et habile », renforcé par un superlatif en « plus ». Antiphrase « vos grands médecins » et le verbe à l’impératif « entendez-les ; voyez-les » dénonce la trop grande admiration d’A pour les médecins Les thermes péjoratifs « rembarrer ; rabaisser » et l’allitération en « r » montre déjà qu’A s’emporte et gagne en agressivité.

De plus le det.

démonstratifs « ces » montre une fois de plus une marque de respect mais aussi un manque d’argument car il aimerait prendre appui sur les médecins. La mise en relief avec le pronom « moi » et l’apostrophe « mon frère » permette de renforcer les liens avec son frère afin de mieux le convaincre.

L’antithèse « périls et fortune », qui relève du champ lexical du destin, souligne que la médecine n’est pas fiable et hasardeuse. Ce 1er mouvement insiste donc sur l’opposition de leur point de vue mais aussi sur l’opposition de leur comportement, B est calme et réfléchi tant dis que A est excessif. Dans ce 2ième mouvement B propose un divertissement comme le montre le C.C.But « pour vous divertir ».

Ainsi B essaie à nouveau de calmer A en atténuant ses propos avec le verbe de souhait au conditionnel et l’adverbe « un peu ». La mise en abyme de Molière crée un effet de surprise et donc un effet comique. Les thermes péjoratifs « impertinent et plaisir », renforcé par les adverbes « bon ; bien » et les det.

Possessifs à connotations péjoratifs montre qu’A réagi d’impulsif et colérique. Argan mets les médecins sur pieds d’estale avec l’adjectifs mélioratif « honnêtes » La proposition négative suivie d’une proposition affirmative permette à B, qui est le double de Molière, de préciser sa pensée : il ne s’attaque pas au médecin mais aux dérives de la médecine. Suite à ça, A réagi de manier encore plus colérique et s’attaque de plus en plus à la personne de Molière comme le montre les injures « nigaud et impertinent » toujours.... »

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