Traduction the House of Percy
Publié le 29/11/2022
Extrait du document
«
Traduction Percie samedi 21
La Maison des Percy
I
La Première Lignée des Percy
Quand Guillaume le Conquérant arriva avec ses guerriers pour écraser la
puissance saxonne, là, dans la basse Normandie, habitait près de la
localité de Saint Lô une certaine famille noble connue par le surnom De
Perci.
La tradition donnait à ces nobles De Perci une lointaine origine
scandinave et les moines historiens plus tard, tracèrent la maison de ces
anciens « marins Danois » qui harassaient toutes les côtes européennes
de Shannon au Tibre.
Selon les mots de Dugdale : « cette ancienne et noble famille qui
descendent de la lignée de Mainfred de Percy, lequel Mainfred vint du
Danemark en Normandie avant l’aventure du fameux Rollon ».
Le
chroniqueur du 15 ème siècle nous dit que le fils de ce Mainfred le Viking
était un de ceux qui ont combattu aux côtés de Rollon le premier Duc de
Normandie.
« Le compagnon de Rollon, qui était appelé Jeffrey Percie,
Un très courageux chevalier, gracieux et chanceux,
Dont le père, nommé Mainfred, avait eu de la malchance »
Il existe toutefois un pedigree un peu spécieux prétendant déduire
que la lignée des Perci provenait de ce Geoffrey Fitz-Mainfred, à travers
quatre générations des Comtes de Caux, jusqu’au solide William de Perci
dit « Als-Gernons » (le moustachu) qui apporta le sang en Angleterre.
Il n’y a pas d’évidence digne de confiance de l’existence du Danois
Manfred ni même de l’origine de la lignée des Perci.
Sir Francis Palgrave indique qu’aucun des envahisseurs normands
n’ont indiqué descendre des scandinaves Vikings et Jarls, même
longtemps après la conquête.
Même le nom du père du Duc Rollon est
apparemment inconnu ; car cet ancêtre de plusieurs rois est décrit dans
les chroniques comme « senex quidam in partibus daciae ».
La Normandie pendant le dixième et le onzième siècle avait
probablement une population aussi hétérogène que celle de l‘ancienne
Italie ou celle de l’Angleterre moderne.
La lignée des Perci a pu très bien
être Celte ou Franque plutôt que Danoise.
A vrai dire la tradition indiquant
que leurs ancêtres possédaient le fief de Perci avant l ‘arrivée de Duke
Rollon semblerait conforter une telle supposition.
Toutefois, au bénéfice de ceux qui croient aux contes, racontés
longtemps après, des pedigrees normands pour ceux, en réalité, qui
tolèrent ou oublient la totale négligence pour l’ascendance (comme par
1
exemple le cas du grand chef , William le Conquérant), la source souvent
citée des anciens Perci peut être énoncée ainsi :
« MAINFRED ; qui est venu du Danemark en Normandie, avant
l’arrivée de Duke Rollon ;
Il engendra :
« JEOFFROY ; compagnon de Rollon ; baptisé en Artois, A.D.
912 ;
Il engendra :
WILLIAM, Sieur de Perci, gouverneur de Basse Normandie et
Comte de Caux et tué par Hugues Capet
Il engendra :
GOFFREY II, Comte de Caux, sieur de Perci, etc ..
Il engendra :
WILLIAM II comte de Caux et de Poictiers, Sieur de Percy ;
il engendra :
GOFFREY III, comte de Caux et de Poictiers, Sieur de Perci, etc… ;
fameux père de William de Perci, qui s’installa dans le Nord de
l’Angleterre, et de Serlo de Perci, Père Supérieur de Whitby .»
Quelles que soient les sources dont ils tiraient leur identité, il est au
moins certain que à l’arrivée du Duke William en l’an 1066 les Percies
étaient largement et fermement installés sur le sol Normand .
William de Perci comte de Caux et de Poictiers, premier de la lignée
de son nom, possédait le château de PERCI près de Villedieu dans ce qui
maintenant est l’arrondissement de Saint LÔ dans le département de la
Manche ; ainsi que d’autres possessions également en Haute et Basse
Normandie.
Selon le chroniqueur Du XV ème siècle déjà cité, frère Peeris, et
selon les généalogistes qui ont accepté ces traditions, c’était ce Comte
William qui s’établira en Angleterre et inscrira le nom de Percy dans le
Nord de l’Angleterre.
Le poids de l’évidence apparaît totalement en opposition à cette
théorie.
Si le puissant Comte de Caux et de Poictiers arriva en Angleterre,
son nom et ses titres seraient certainement apparu dans la liste des
« Grands nobles qui accompagnaient le Conquérant ».
Mais aucune de ces
titres ne se trouvent dans cette liste.
Selon les observations du plus précis et méticuleux des historiens
des Percies, (de Fonblanque, annales de la maison des Percy), il est plus
que probable que le William de Percy qui arriva de Normandie était un
jeune cadet, pauvrement titré de la famille.
Il y a un autre lieu appelé Perci en Normandie, Perci-en-Auge, situé
dans le Calvados, duquel ce cadet a pu prendre le nom.
Nous savons qu’une puissante famille des Perci resta en Normandie
et garda le titre de Comte jusqu’à la période précédant la Révolution
Française.
2
En 1757 cette lignée était représentée par Antoine-Guillaume de
Perci, Comte de Monchamps, Baron de Monchauver, etc.
Chevalier de
différents Ordres, qui se maria le 3 Mars 1710 avec Françoise de Pui
d’Igny.
Le comte de Monchamps était le fils de Guillaume, sieur de Perci
par Marie de Crennes, Dame de Monchamps, et petit fils de Robert sieur
de Perci par Huguette de Chiffrevast.
Toutefois cette famille, quoiqu’elle
revendique un lien de parenté avec les Percies anglais, port d’armes »
sable a chief indented or.
Les descendants mâles de cette lignée habitent au Canada et en
Martinique, leur nom a été déformé plus tard en Percin.
Pour revenir à William de Percy « Als-gernons » (le moustachu) il n’y
a pas de document où il est enregistré avec le titre de Comte.
Il est difficile de comprendre ce qu’il advint de ces larges domaines dont il
était propriétaire.
S ‘il avait été le Comte de Caux et de Poictiers, il y a de
bonnes raisons de douter que Percy ait traversé la Manche avec Duke
William et ait prit part à la bataille de Hastings.
Sur certaines listes qui
prétendent être des copies de la liste perdue de Battle Abbey son nom n’y
figure pas.
Dans d’autres listes, des noms ressemblant à Percy tels que
Percehay et Pacy apparaissent.
Mais dans la liste de Holinshed et dans
quelques autres des versions publiées par Duchesne, le Sire de Percy n’est
pas cité parmi les compagnons du conquérant.
Le registre de Whitby Abbey affirme positivement que Hugo
d’Avranche et William de Percy arrivèrent en Angleterre en 1067.
A noter, c’est l’année après la conquête.
De Fonblanque avance la théorie que Percy possédait déjà des
domaines en Angleterre, étant un des Normands invités par Edward le
Confesseur et ensuite expulsé par Harold.
Le supposé nouveau avait un surnom donné par ses propres
compatriotes « Als-Gernons » qui veut dire « avec des moustaches » ou
(le moustachu) qui indiquait qu’il avait adopté la façon saxonne de porter
une barbe, « une habitude complètement étrangère aux coutumes
normandes ».
En plusieurs occasions il montra une grande sympathie pour les
vaincus en particulier quand il intercéda pour le comte Gospatrick après la
révolte de 1069 et il se maria avec une Dame saxonne appelée dans les
chroniques Emma De Porte probablement parce qu’elle a hérité de Semer
près de Scarborough.
Emma de la Porte… était Ladye of the Semer à côté
de Skarburgh avant la conquête….
Guillaume le Conquérant la donna à
Sire William Percye.
Tout ceci indique que Percy était particulièrement
bien disposé envers les saxons et leurs coutumes, si vraiment il n’avait
pas été domicilié en Angleterre avant l’invasion normande.
Nous apprenons par le Doomsday Book (Le livre du Jugement
Dernier est le grand inventaire de l’Angleterre terminé en 1086 réalisé
pour Guillaume le Conquérant) qu’il avait « in capite » (reçu directement
3
du roi) 86 titres dans la région Nord de York excluant Whitby (qu’il obtint
d’une manière dont nous allons parler plus loin)
trente-deux titres dans Lincoln ; et de nombreuses étendues de terres
dans l’Essex et le Hampshire.
La lecture de ces domaines dans les Doomsday Book représente onze
colonnes en petite écriture.
Un homme d’un caractère dominant et obstiné et cependant
charitable et tolérant plus que tout le monde autour de lui.
C ‘est ainsi
qu’était William de Percy surnommé « Als-Gernons » (le moustachu).
Il s’installa dans le Yorkshire rendu sauvage par l’infâme Hugh Lupus
neveu du Conquérant, et là s’efforça de réparer avec force et
détermination la désolation apportée par le rapace Comte de Chester.
Hugh Lupus cité par Palgrave a rendu l’entière région entre York et
Durham un désert de ruines et de terres arides.
Les pauvres habitants
étaient massacrés, ne pouvaient que se cacher avec les bêtes dans les
forêts et les marais.
Leurs maisons étaient rasées, leurs récoltes détruites
et les troupeaux volés.
Tout était brulé ou détruit.
Faim et pestilence
étaient partout après ce saccage.
Et de là tomba sur la région une solitude tellement profonde que, il fut dit,
les oiseaux ne chantaient plus et ne volaient plus.
William de Percy arriva dans cette désolation pour reprendre en main les
différentes seigneuries qui lui furent données par son suzerain le Roi.
Petit
à petit il attira les anglais affamés hors de leur cache, empli leurs bouches
de nourriture et leur trouva du travail adapté à leur état.
Avant tout un
soldat, il commença en tout premier lieu à bâtir les châteaux de Spotforth
et Topcliffe qui restèrent les principales citadelles de sa lignée.
Ainsi, cette
précaution prise, il transforma sa large épée en une charrue et mis ses
vassaux, normands aussi bien que saxons au travail pour rendre cette
région désolée, productive, de rassembler les troupeaux volés et de
construire de nouvelles maisons sur les ruines des anciennes.
Pendant 25
ans il a travaillé parmi son peuple pour rendre la région plaisante.
Mais à
la fin il a réussi.
Dans la région Nord de York aujourd’hui il n’y a pas une
parcelle de blé ou d’herbe qui ne doit sa sève à la généreuse obstination
de William de Percy.
C’est cette solide obstination qui nous donne la clef de la seconde
partie de l’histoire des Percy.
Dans toute l’Angleterre, il n ‘y a personne de
plus obstiné que William le Moustachu.
C’était une époque où le trône et
l’Eglise revendiquaient le pouvoir absolu chacun dans son domaine et
cependant on peut dire que ni le roi ni le clergé n’ont à aucun moment
obtenu la moindre concession du premier Percy anglais.
La grande
détermination de cet homme est montrée par la dispute qui dura des
années pour le contrôle de Whitby Abbey.
William I avait donné le site et les terres attenantes de l’ancien
couvent de Saint Hilda à Hugues Lupus, mais Lupus n’en avait pas
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vraiment l’utilisation car lui-même l’avait laissé en ruines.
Avec le temps
ce domaine entra en possession de William de Percy.
Rapidement, Percy établit une nouvelle Abbey sur les ruines de
Saint Hilda et fit venir de Normandie son vieil ami Reinfred pour diriger en
tant que Père Supérieur du Monastère.
Avec Reinfred arrivèrent quelques
frères et laïques rassemblés avec une hâte malencontreuse du bas-fond
des compagnons en froc qui avaient suivi les normands en Angleterre.
Parmi ceux -ci il y avait un moine intelligent mais hypocrite qui trompa le
naturel simple du Prieur Reinfred et par là se hissa à la position de Prieur.
Cet homme entra rapidement en conflit avec William de Percy sur le sujet
de la Charte concernant la possession des terres.
Percy refusa de rendre
la Charte absolue se réservant pour lui-même un certain droit sur les
terres des Whitby.
De violentes disputes s’en suivirent pendant lesquelles
le Baron de Topcliffe, William de Percy était menacé de sanctions par
l’Eglise.
Une certaine proportion de la confrérie prit parti pour leur
Suzerain (William Percy) déclenchant des dissensions à l’intérieur du
Monastère.
A la longue, Percy refusant d’endurer plus longtemps les
menaces du Prieur, pris décision d’expulser les mécontents du Monastère
et seuls sont restés le vieil Abbot Reinfred et ceux favorables à William
Percy.
Les frères expulsés firent le récit de leur malheur au Roi, et une
sévère réprimande accompagnée d’un ordre de réinsertion de tous les
expulsés fut rapidement expédié vers le Nord.
Mais Percy clairement
refusa d’obéir au Roi et répondit que seuls les moines qu’il voulait bien
accepter seraient domiciliés dans l’Abbaye de Whitby.
Il invita son propre frère Serlo de Percy et fit le choix de le nommer
Père Abbé à la place de Reinfred.
Mais Serlo avait les mêmes traits de
caractère de la famille et il ne fallut que peu de temps pour que les deux
frères, Baron et l’Eclésiastique, soient en guerre sur l’ancienne question....
»
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