textes francais 1ere oral

« TEXTE 1 Auteur phare du 18e siècle, précurseur des lumières Marivaux romancier, dramaturge , un des plus joués par la comédie française, consacre une partie de sa vie a nous faire part d’idées que l’on peut qualifier de progressistes.

Ainsi dans l’île des esclaves ,parue en 1725, l’auteur imagine une île fin d’éviter la censure dans laquelle les rôles maîtres et esclaves sont inversés.

Dans cet extrait, la scène 3, nous sommes en présence de 3 personnages avec une prise de parole inégalement répartie. Cléanthis ,l’esclave dresse le portrait de sa maîtresse. Nous nous demanderons comment cette caricature fait-elle la satire d’un monde superficiel. 1: (1-7) Un portrait péjoratif 2 : (8-18) Le triomphe de la superficialité 3 : (18-fin) La comédie de la coquette 1) Cléanthis fait le portrait d‘Euphrosine, « Madame » constitue une anaphore. Les propositions juxtaposées sont courtes ce qui donne un rythme élevé, on note un certain nombre d’énumérations,d’ antithèses qui expriment de brusques changements d’humeur. (L-6)Réplique d’Euphrosine montre que le portrait dressé par Cléanthis lui est insupportable. La réplique de Trivelin montre qu’il s’amuse, il est ironique et s’adresse également au lecteur. 2)Cléanthis recrée une scène quotidienne : le lever de sa maîtresse => champ lexical du réveil. (L8-9)Question rhétorique insiste sur thème de l’apparence conditionnée par sommeil. Euphrosine est sûre de son apparence =>vocab mélioratif « vif sémillant, sur les armes » et pleine d’énergie comme le montre l’expression guerrière « sur les armes;le journée sera glorieuse ». Il y a aussi des Verbes au futur « ira, verra » ,il s’agit de se divertir pour Euphrosine comme le montre l’énumération. A travers la métonymie du visage « le promener hardiment » Cléanthis démontre a quel point le vie mondaine est superficielle. On a ensuite une intervention de Trivelin qui Approuve Cléanthis Cléanthis imagine situation opposée donc une mauvaise nuit « madame mal reposée » , on retrouve la même construction avec une question rhétorique. On observe un vocab péjoratif qui peut être vu comme une hyperbole.

L’objet du miroir évoque le soucis avec l’apparence d’Euphrosine confirmé par « se mire ». On observe une réaction excessive traduite par « rien ne réussi » suivi par une énumération d’adjectifs péjoratifs qui traduisent une réaction exagérée ,ridicule , « personne pas même le jour » Euphrosine DÉCIDE DE RESTER CLOÎTRÉE Euphrosine se distigue essentiellement par le soucis de son apparence au lever. 3)Cléanthis joue le théâtre dans le théâtre, mise en abyme elle joue sa maîtresse. elle joue d’euphrosine et de ses visiteurs Cléathis utilise des hyperboles qui traduisent les excuses d’Euphrosine pour ne pas se montrer. Il s’agit d’un comique de situation. Les questions rhétoriques concernent es rapports mondains hypocrites.C ‘est une description péjorative de la haute société, de l’aristocratie. Cléanthis abandonne son rôle d’imitatrice,elle est lucide et sérieuse.

Elle connaît ses maîtres. Sa dernière réplique est sarcastique et dénonce les maîtres. Conclusion : Nous pouvons voir que Marivaux à travers un portrait acéré d’Euphrosine et une mise en abyme fait une satire de la superficialité de l’aristocratie, attitude qu’il dénonce.

Cet extrait s’inscrit dans le parcours « spectacle et comédie » car Cléanthis nous livre un véritable spectacle de la classe dominante. TEXTE 2 : En 1673, à la demande de Louis 14, Molière dramaturge du 17e siècle, époque du classicisme , joue Le Malade Imaginaire , comédie ballet, œuvre considérée comme sa pièce testament car il meurt quelques heures après la 4e représentation ce qui nourrit la légende de sa mort sur scène.

L’extrait proposé est la première scène qui s’ouvre sur un long monologue d’Argan le personnage principal…. En quoi cet extrait remplit-il les caractéristiques d’une scène d’exposition ? 1 : (1-9) Un vieillard qui fait ses comptes 2 : (9-19)Une surenchère de traitements 3 : (19-fin) Un vieillard insultant,énervé 1)Dès la première ligne un des sujets principaux de la pièce surgit « l’argent », le décompte pointilleux nous montre l’obsession d’Argan. énumération des effets du remède « clystère » vocab médical et scatologique. D’emblée Molière donne une image dévalorisante de la médecine réduite a la scatologie. L’onomastique de » M.Fleurant fait sourire et ridiculise l’apothicaire. « Raisonnable » montre que Argan est lucide et se méfie de l’âpreté du gain des médecins. (L 5-10)Argan ne veut pas payer l’apothicaire => avarice, comique de caractère. En quelques lignes les 2 thèmes principaux sont abordés (argent,médecine) 2)comique de répétition avec anaphore « plus dudit jour » , on note également une énumération des effets du traitement et l’utilisation vocab médical savant qui produit une surenchère de prescription médicale. Cela crée une surabondance de thermes incompréhensibles => effet effrayant et ridicule Molière nous montre ainsi l’hypocrisie de son perso et dénonce excès médicaux. (L 15-18)décompte des traitements qui accentue la surenchère de prescriptions médicales. Argan dénombre ses traitements => comique de répétition et comparaison avec le mois précédent. (L18) Argan confond quantité de médocs et qualité du traitement. Illogique car moins de médocs signifie qu’il est en voie de guérison =>Confirme qu’il est bien hypocondriaque La surabondance provoquée par les énumérations poursuivent le portrait d’Argan : un malade imaginaire assoiffé de soins médicaux. 3)didascalies montrent énervement d’argan « il sonne plus il crie » + utilisation formules impérative. La didascalie « il sonne » plus l’onomatopée « Drelin » forment un comique de geste et de répétition qui révèlent le caractère tyrannique du personnage. Les cris imitant la sonnette font de cet accessoire un accessoire indispensable Argan est irrespectueux envers Toinette « chienne,coquine » rappel les rôles maître/valet et lui permet d’assoir son autorité. Opposition entre pluriel «ils,on » désigne les absents et singulier «me» qui désigne Argan qui se présente en victime abandonnée => champ lex de la solitude L’hyperbole « ils me laisseront ici mourir » fait sourire car on remarque une disproportion entre la solitude et la peur de mourir Cependant avec le terme « mourir » Argan exprime une angoisse archaïque de l’homme. Fin de l’extrait risible car Argan paraît en pleine forme pour un agonisant. Conclusion: Caractéristiques de la scène d’expo en présentant Argan ou on découvre son hypocondrie.

Thème de l’argent .

Ouvrir par un monologue est original. TEXTE 3 : En 1673, à la demande de Louis 14, Molière dramaturge du 17e siècle, époque du classicisme , joue Le Malade Imaginaire , comédie ballet, œuvre considérée comme sa pièce testament car il meurt quelques heures après la 4e représentation ce qui nourrit la légende de sa mort sur scène.

L’extrait proposé est la première scène qui s’ouvre sur un long monologue d’Argan le personnage principal…. Comment à travers cette scène, Molière ridiculise-t-il les médecins ? 1 : (1-16) Hommage de Thomas Diafoirus à Argan 2 : (17-fin) Hommage de Thomas Diafoirus à Angélique 1)Dans cet extrait Angélique est au cœur du sujet or elle parle pas => accentue sa soumission (L-2)Didascalie souligne coté autoritaire du père renforcé par 3 impératifs. => Infantilise le futur marié ce qui constitue un comique de situation. (L 4-5) didascalie portrait péjoratif du fils hyperbole « grand benêt ». comique de caractère « mauvaise grâce et a contretemps ». la question du fils montre qu’il ne connaît pas les codes mais qu’il est conformiste. (L7-13) 2 tirades , énumération de verbes (gradation) qui permet à Thomas de faire une éloge à Argan « second père » est une Hyperbole. « révérer » Argan divinisé.

Cette louange fait sourire et devient comique . Tirade basée sur l’opposition . Parallélismes de construction qui insistent sur les différences entre le père de T et Argan =>ces procédés montrent maladresse de T et ont un effet mécanique les louanges font une éloge a la tonalité comique. Tirade se termine par formule de politesse utilisée dans des lettres => propos peu spontané. (L14)SEULE intervention de Toinette fait preuve d’ironie traduit insolence « collège » lieu ou on apprend par ♥ =>se moque de T et de l’enseignement qu’il a reçu . (L15)Question de T montre son manque d’autonomie, soumit par son père. Réponse de père en latin insiste sur sa vantardise Dans ce premier mouvement Molière fait de ce moment solennel un moment comique. 2)(L17) 1ère intervention d’Argan qui montre l’autorité qu’il a sur sa fille => impératif (L19)toujours même relation père/fils à savoir fils a besoin d’être rassuré par son père (L20)Thomas confond la fille avec la mère => quiproquo effet comique, comique de situation. Les points (…) interrompent T ,2ème intervention de A qui explicite le quiproquo. ligne 26 à la fin on a une tonalité comique et lyrique.Cette tirade est une parodie du lyrisme. T utilise des clichés qui viennent de la poésie lyrique, on observe la présence des champs lexicaux du cosmos et de la nature. Le compliment vire à la parodie avec la comparaison « comme les naturalistes » => effet comique. Vocab religieux divinise angélique. Répétition de l’adverbe « très », énumération qu’on peut considérer comme une gradation « très humble,très obéissant, très fidèle ». Cette formule ressemble à ce qu’on pourrait trouver dans une lettre. On a l’impression.... »