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Trop d'eau

Publié le 28/03/2025

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« Trop d’eau : Le Tsunami du 26 décembre 2004 au large de Sumatra, a été fortement médiatisé : il a fait 250 000 morts => met en lumière le danger que représente un trop d’eau, et en même temps le danger des installations précaires : le tsunami ayant plutôt tué les indonésiens qui vivaient dans des bidonvilles sous équipés.

Là on parle de tsunami et de submersion marine, mais c’est l’eau douce qui est un liquide essentiel à la vie, elle est une nécessité vitale mais aussi économique : il faut en avoir en quantité et de qualité pour développer des industries, construire, transporter...

Si elle est nécessaire, sa quantité fluctue, passant ponctuellement d’un manque d’eau (sécheresses) à trop d’eau (inondations, tempêtes...) Comme les sécheresses se traduisent par un manque d’eau, les morts liés au manque d’eau sont sûrement plus nombreux, puisque indirectement l’eau entre dans le cadre de tout type de production sur l’industrie, l’économie, l’énergie.

Mais c’est au contraire le « trop d’eau » qui est souvent le plus spectaculaire, violent, rapide, puissant et ainsi dommageable immédiatement sur les infrastructures et sur les vies.

Trop d’eau est plus médiatisées parce que provoquent des morts violentes : on pense aux inondations, aux tempêtes..

plus facile à mesurer puisque plus immédiat qu’un manque d’eau.

Le trop, c’est la quantité excessive d’une chose par rapport à un cadre d’acceptabilité fixé.

Mais qui fixe ce seuil ? C’est en tout cas un regard qui juge de la bonne quantité avec une marge plus ou moins large entre le manque d’eau et le trop d’eau ici, par rapport à une production, ou un usage.

Enfin le trop d’eau survient par accident : c’est un aléa, soit climatique soit technologique, qui amène une quantité trop élevée d’eau à un endroit qui n’est pas adapté naturellement, ou humainement, à cette quantité.

Que signifie « trop d’eau » quand elle est au centre de nos besoins ? En quoi ce « trop d’eau » nécessite-t-il un changement de point de vue pour être surmonté ? Problématique : c’est ce que nous allons nous demander en posant la question de savoir, si le trop d’eau semble dépendre de réalités géophysique, en quoi il est en fait dépendant du regard et des actions des hommes quant à la gestion d’un liquide dont la quantité fluctue localement. Plan : I). II) L’homme aggrave le trop d’eau sur certaines catégories sociales III) Agir sur différents éléments : aléa, vulnérabilité, capacité de résilience sur le trop d’eau. I) Trop plein d’eau : un problème situé là où il y a un hiatus entre le besoin et la disponibilité . 1) Trop d’eau, là où la pluviométrie est abondante ? La quantité d’eau à l’année est plus élevée en quantité là où il y a a une pluviométrie élevée Là où l’eau est abondante : l’eau est abondante dans les « Nords » et dans les pays tropicaux.

Lors des inondations, on y aurait trop d’eau d’un coup : Effectivement on peut les situer : là où les sols infiltrent pas assez vite l’eau donc ça ruisselle et on peut les situer : -dans les montagnes calcaires qui absorbent peu l’eau alors que par gravité l’eau qui tombe sur une montagne se réunit en des points assez petits par exemple : donc il y a des facteurs géographiques aggravants généralement. ⇒ On peut illustrer avec Vaison la Romaine, où l’Ouvèze a un bassin versant qui remonte jusqu’aux Alpes, qui sont calcaires et absorbent peu l’eau.

=> Régime torrentiel. Donc on pourrait penser que les inondations ont surtout lieu là où la disponibilité en eau est abondante.

On a trop d’eau, pourrait-on le penser de prime abord, quand on en a déjà beaucoup Oui mais le trop d’eau c’est surtout là où les pluies surprennent En fait au contraire on a surtout trop d’eau dans des endroits où le régime pluviométrique est discontinu soit-il faible : Trop d’eau à Mayotte, qui manque d’eau toute l’année (en témoignent la répartition de la distributions en 4 zones sur un cycle de 68 heures mais qui ponctuellement reçoit d’importantes précipitations : Cyclone Chido, 31 morts en décembre 2024 : la tempête est aggravée par les régimes torrentiels des montagnes qui regroupent l’eau dans les petits affluents, => Synthétiser à l’oral mais pour l’écrit démonstration, en +, que les montagnes les plus abruptes sont pas celles qui transportent le plus d’eau : En effet, la quantité d’eau reçue par une Montagne dépend de la surface disponible sur laquelle peut s’écouler l’eau : ainsi la pente va augmenter l’énergie potentielle et donc la vitesse de l’eau, mais aussi diminuer la surface sur laquelle l’eau tombe (+ de pente = moins de surface), or l’eau tombe sur une vaste surface.

Donc le pire cas, ce serait un quasi-cirque glaciaire doté d’une grande surface, où l’eau s’échapperait en un point bas. ⇒ Cas de Vaison, située sur un goulot d’étranglement qui réunit toute l’eau en un point, et autant de débit pour un plus petit volume de fuite = augmentation de la pression, et donc de la puissance destructrice de l’eau. donc le trop d’eau est plutôt localisé aux endroits où il y a peut-être peu d’eau la plupart du temps, et beaucoup d’eau ponctuellement.

Peut-être dans des régions plutôt arides donc, c’est-à-dire touchées par une sécheresse durable.

Surtout dans le cas des espaces qui se désertifient (la qualité des terres se détériore) : une sécheresse de plusieurs années durcit les sols qui perdent en capacité d’infiltration, et ainsi lors de pluies importantes l’eau va encore + ruisseler, et donc plus détruire. 2)Mais c’est aussi l’attitude des hommes qui crée réel « dommage », le réel « trop d’eau » lié à l’aléa : ils se réunissent dans des villes, des endroits exposés aux inondations. Il y a une concentration des personnes sur les lieux plutôt à risque : Les villes sont souvent au bord des fleuves parce que l’eau reste une source de vie et utile pour l’industrie, l’agriculture, le transport, l’énergie… Cela montre la relation ambiguë de l’homme avec l’eau : il craint l’inondation mais se place là où les risques en sont les plus élevés, les inondations ayant lieu sur les bords des cours d’eau. Donc se place tout seul là où le risque est plus élevé. => Croquis Vaison, le centre-ville est vraiment sur le gouleau d’étranglement de l’Ouvèse. oui mais l’homme préfère là où c’est moins risqué quand même, même si il privilégie les endroits où il y a de l’eau pour s’installer A Rouen, qui borde la Seine, populations historiquement sur la rive droite, surélevée.

L’urbanisation de la rive gauche est plus récente et socialement moins favorisée (nous y reviendrons) parce que plus exposée au risque. Donc le trop d’eau est localisé surtout là où on ne s’attend pas à la voir, ou pas en si grande quantité, et donc là où on s’installe et là où on est vulnérable à l’aléa du trop d’eau. II) Mais l’homme entretient le trop d’eau en aggravant l’aléa, la vulnérabilité et la capacité de résilience et ainsi la fracture sociale : 1) Même si le facteur géophysique est important, il y a trop d’eau surtout là où il y a vulnérabilité : est exposé à un surplus d’eau celui qui n’est pas préparé à l’aléa.

Pour ça que là où l’eau en grande quantité est rare, les populations peu habituées à l’aléa ont des comportements et construisent des infrastructures à risque, ils sont donc vulnérables puisque l’aléa risque de causer un dommage sur les infrastructures, les services et les personnes.

C’est le cas dans certains Suds : en 2024, à Niamey au Niger, 214 morts à cause de pluies diluviennes selon le gouvernement : « Une situation difficile accentuée par un manque de moyens de la population à affronter chaque année ces inondations. Pour cause, les maisons sont construites par nécessité avec des matériaux peu résistants aux intempéries, sur des parcelles totalement inondables, qui sont pour la plupart des bras de rivières asséchés.

Pour l’ensemble des agglomérations sahéliennes, le schéma est le même : une forte croissance démographique issue des populations locales, fuyant la misère de leurs terroirs et contraintes de s’installer comme elles le peuvent, sur des sites peu propices à l’urbanisation.

Un autre facteur aggravant demeure le manque d’infrastructures protectrices.

Les 11 000 ha de la communauté urbaine de Niamey (CUN) ne sont desservis que par 150 km de caniveaux de drainage, mal entretenus et très souvent comblés par des ordures » comme en témoigne, Hamadou Issaka, chargé de recherche à l’Institut de Recherche en Sciences Humaines (IRSH de l’université Abdou Moumouni de Niamey).

Par cet exemple, on voit que le trop d’eau est en fait une trop grande vulnérabilité face cet aléa qui, pris pour lui-même, n’est une augmentation ponctuelle du volume et de la pression de l’eau sur un point et un espace donné. ⇒ Camping « à Coeur Joie à Vaison la Romaine, installé sur le lit majeur de l’Ouvèze (donc à.... »

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