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René Goupil

Publié le 13/10/2022

Extrait du document

« Saint René Goupil Saint René Goupil est né en 1608 à Saint Martin du Bois, à 14 km de Segré en Anjou. Il est considéré comme le premier martyr jésuite au Canada. Saint Martin du Bois était une paroisse en tant que telle où il y avait un curé responsable. Là vivait une famille de petits notables locaux qu'on appelait les Goupille. Un beau jour, au mois de mai 1608, un petit enfant naît et on lui donne le très beau prénom de René. René qui directement inspiré de l'Évangile selon saint Jean, chapitre 3.

Lorsque Jésus rencontre Nicodème et lui dit qu'il faut renaître de l'Esprit Saint. « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.

Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.

Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit.

» Monsieur Goupil était un juriste. Les parents de René savaient lire et écrire, chose qui à cette époque, n'était pas forcément évidente. Voilà que René “renaît” le 15 mai 1608.

C'est le jour de son baptême ou il renaît de l'eau et de l'Esprit Saint dans l'église de Saint Martin Dubois. En mai 1608 Rien d'extraordinaire lorsque René naît et renaît , si ce n'est la joie qu'il apporte dans sa famille. Il est élevé dans la foi catholique de manière classique. Un beau jour il entend parler dans son enfance de ces missionnaires qui partent à l'autre bout du monde pour aller porter l'Évangile.

Les jésuites en particulier.

Il est fasciné par cette aventure de l'évangélisation et il a le désir de devenir jésuite. Il se présente au noviciat à Paris le 16 mars 1639, mais très vite, il est renvoyé parce qu'il était malentendant. Il avait une audition vraiment insuffisante, jugeait les jésuites de l'époque. Dans l’impossibilité de devenir prêtre et missionnaire, il repart avec sans doute une déception.

Et puis était-ce pour compenser son handicap, était-ce par pure générosité et charité, on ne le sait pas, peut-être un peu des deux. En tous les cas, il avait certainement la charité de vouloir soigner, de vouloir faire du bien. C'est un point important dans la mentalité et dans le témoignage de la foi de St René. Il voulait venir en aide à son prochain en les soignant. Il acquiert donc une compétence médicale et même, nous dit certains textes, une compétence chirurgicale. Voilà pourquoi il est le saint patron des anesthésistes. Il est formé à Orléans, peut-être aussi un peu à Angers. Ce qui est sûr, c'est qu'il acquiert une compétence médicale et plus précisément chirurgicale. Fort de cette formation, il se présente à nouveau chez les Jésuites, mais cette fois-ci, non pour être jésuite, mais il se propose d'être “donné”. Qui correspond à un laïc qui est l'homme à tout faire du missionnaire jésuite.

Il sera chargé d'être assis à côté pour transporter des affaires, régler un problème pratique, trouver de la nourriture. Se faisant accepter comme "donné''.

Le voilà parti sur un bateau en 1639. Il arrive en Nouvelle-France, aujourd'hui appelé le Canada. Lorsque Saint-René René Goupille arrive avec les Jésuites. Il découvre les Hurons, qui sont une tribu indienne plutôt favorable à cette arrivée des Blancs, des missionnaires et des militaires et toutes sortes de choses avec qui il font un commerce assez rapidement. Les Hurons sont ainsi appelés à cause de leur coiffe qui fait penser à la HURE des sangliers. Ainsi tout se passe plutôt bien entre les Hurons et les Français. Là, il donne tout de suite un témoignage de bonté, de charité à l'égard de tous les malades dont il s'occupe. Tout en accompagnant les missionnaires un peu partout, il évangélise surtout par l'exemple. Sans doute plus que par la parole, puisque la parole était “réservée” aux missionnaires assujettis à cette mission.

Par exemple les jésuites, tels que Saint Isaac Jogues ou saint Jean de Brébeuf. Voilà René au service de différents pères jésuites, notamment dans un hôpital qu'on appelle SILLERY près de Québec. Il y passe plusieurs années, jusqu'au moment où les choses se précipitent pour lui au mois d'août 1642. Il est en train de descendre une rivière (Mohawk River) allant d'Ouest en Est et qui va rejoindre une autre rivière très connue là-bas, qu'on appelle la Hudson River. Mais depuis bien longtemps, tout se passait très mal entre les Hurons et les Iroquois. Et c'est la raison pour laquelle, en compagnie de Hurons, ils tombent dans une embuscade des Iroquois lorsqu'ils descendent la rivière des Mohawk c'est-à-dire “des Indiens qui peuplent cette région” Les Iroquois ne font pas de quartier pour les Hurons. Ils les massacrent tous immédiatement. Ils gardent les Français parce que c'est une monnaie d'échange plutôt intéressante. Aussi, ils les gardent d'autant plus qu'ils peuvent leur servir d'esclaves. Les voilà enchaînés et apportés dans le village des Iroquois. Il s'agit du village de Ossernenon.

C'est le nom iroquois. Aujourd'hui il se nomme Auriesville. Les voilà arrivées dans le village et la ils subissent le sort que subissent tous les prisonniers des Iroquois c'est-à-dire l'épreuve de la caresse. La caresse consiste à faire deux files indiennes avec tous les villageois se mettant en double file indienne et les prisonniers passent au milieu des gens. Les gens en question, ce sont les enfants, les adultes, les vieillards, tout le monde peut faire ce qu'il veut aux prisonniers quand ils passent devant eux. Il faut savoir qu’il y a des prisonniers qui ne survivent pas à la caresse. Ceux qui ne survivent pas sont jetés aux bêtes. Et puis ceux qui survivent, comme Isaac Jogues en particulier, et René Goupille, sont quant à eux pris comme esclaves. C'est bien ce qui se passe. Très vite, ils découvrent que René Goupille a des capacités médicales et commence à soigner. Il commence à faire son travail. Puis, l'un et l'autre participent à l'évangélisation de ce village d'une manière tout à fait originale. Evidemment, ils n'ont rien. Ils n'ont aucun manuel, pas de matériel, rien pour célébrer la messe, rien du tout. Ils sont complètement dépouillés de tout. Leur seul moyen d'évangéliser est de graver des croix sur des arbres pour commencer à parler du mystère de la croix de Jésus et de qui est Jésus. Ils évangélisent donc à partir de la croix, ce qui n'est pas inintéressant pour nous aujourd'hui, pour les “Indiens”, que nous avons à évangéliser en 2022. L'évangélisation commence ainsi sur les arbres. Globalement ça se passe plutôt bien. Mais un jour, René goupille, par un beau témoignage, apprend à un enfant ou à un adolescent le signe de la croix et enseigne le mystère de la croix. Ce geste déplaît beaucoup à un ancien du village qui donne secrètement une instruction à un guerrier. Tandis que Isaac Jogues et René sont en train de dire le chapelet comme ils le faisaient chaque jour, ils entendent deux guerriers qui s'approchent derrière eux. Soudain, Isaac Jogues dit à René “sans doute que nous sommes en train de vivre nos derniers instants.

Il faut donc nous recommander à Jésus et souviens-toi que le dernier mot qu'un jésuite doit prononcer en mourant est Jésus.

Ce mot, Jésus doit fermer tes lèvres”. A souligné dans parole d’Isaac Jogues lorsqu'il dit à st rené goupil “Quand on est jésuite”. En effet il n'était pas jésuite puisqu'il avait été renvoyé très vite du noviciat. Que s'est il passé ? Quelques jours auparavant, on ne sait pas exactement quand, Saint-René a demandé à Isaac Jogues de l'accueillir dans la Compagnie de Jésus parce qu'il se doutait que l'un et l'autre pouvaient mourir d'un moment à l'autre. Fort de ce pressentiment, Isaac Jogues prend sur lui, au nom de toute la Compagnie de Jésus, d'accueillir René Goupil qui, par conséquent, est mort en Jésus. C'est alors que ce 29 septembre 1642, après cinq semaines de présence dans le village, que les deux Iroquois s'avancent et disent à René Goupilles et à Isaac Jogues “on vous demande un peu plus loin”. Il s'avance l'un.... »

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