Réchauffement climatique en Arctique
Publié le 16/02/2024
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«
« Réchauffement climatique en Arctique : la fin de l’Age de glace »
L’Arctique : la nouvelle frontière, Michel Foucher, Cyril Maré, 2014
L’Arctique La nouvelle Frontière est un ouvrage réalisé sous la direction
de Michel Foucher en 2014.
Dans lequel il réalise uniquement la préface et laisse
place au point de vue de nombreux spécialistes dans différentes disciplines pour
constituer 9 chapitres autour des enjeux arctiques, en s’appuyant sur des
questions environnementales, stratégiques, économiques mais aussi politiques.
Ils analysent la région Arctique autour de trois thèmes principaux que sont le
droit international, l’environnement et la gouvernance.
Michel Foucher, à l’origine
de la rédaction de l’œuvre est un géographe, diplomate et essayiste français.
Depuis 2007, il enseigne à l’École normale supérieure, à l’IEP de Paris et à l’ENA.
Ses travaux portent principalement sur les questions d’États et de frontières en
Europe et dans le Monde.
Il est auteurs de nombreux ouvrages tel que Les retours des frontières en 2016
ou encore les Les frontières en 2020.
Le chapitre soumis à notre analyse est
intitulé : « Réchauffement climatique en Arctique » et a été rédigé par le
chercheur en sciences sociales et analyste en relations internationales Cyril Maré.
Il a d’ailleurs collaboré avec l’auteur et stratégiste Rémi Raher dans la réalisation
de Géopolitique de l’Arctique à propos de l’urgence climatique.
Cet article met en avant les conséquences du réchauffement
climatique sur les régions Arctiques : la faune, la flore et les peuples qui y
vivent.
Tout d’abord il illustre le dérèglement climatique par la fonte du
pergélisol, sol d’une surface de 18,8 millions de Km2, qui renferme plus de
1700 milliards de tonnes de carbones, la fonte de ce sol censé être gelé en
permanence provoque la libération de méthane qui empêche les infrarouges
émient par la surface terrestre, de repartir vers l’espace et entraine des
conséquences 28 fois plus nocive que celle du dioxyde de carbone.
Cyril Maré
illustre ce phénomène avec la découverte en juillet 2014 de trois grands trous
dans la péninsule de Yamal et celle de Tamyr.
Depuis L’Année polaire internationale de 1882-1883, l’Arctique est
considéré comme le laboratoire naturel de l’observation scientifique et
climatique.
En effet puisqu’il est possible d’évaluer l’impact global du
réchauffement climatique avec seulement l’impact local de celui-ci sur l’Arctique
à l’image de la fonte de la banquise qui a perdu presque 1 quart de sa surface
en approximativement 12 ans.
Comme le montre la carte du biotope Arctique ou
il est possible d’observer et de comparer l’étendue moyenne de septembre 1980
à 2000 à celle en septembre 2012.
(Page 149)
Page 1 sur 4
Tout d’abord, selon le groupe intergouvernemental d’experts sur
l’évolution du climat, la Terre subit une hausse des températures fulgurante
depuis l’époque pré industrielle et d’ici la fin du siècle il devrait encore
augmenter de 0,3 à 4,8 degrés.
L’Arctique subit des hausses encore plus rudes
puisque ses régions devraient voir une augmentation de 4 degrés sur les terres
et de 7 degrés sur les mers provoquant des impacts nettement plus visibles et
plus contraignantes que dans les autres régions du monde.En effet, le
réchauffement de la planète fait fondre le manteau blanc de l’arctique malgré
des fluctuations interannuelles naturelles comme en 2013 ou la banquise à
atteint une superficie de 5,1 millions km2 soit bien plus que l’année 2012 avec 3,
4 millions de km2 permettant d’épaissir la couche de glaces et de limiter le
recul de l’année suivante.
Néanmoins, malgré des augmentations annuelles la
banquise à tout de même perdu ¼ de sa surface estivale, son épaisseur
moyenne a diminué à l’image des glaciers Arctiques qui perdent de leurs masses
puisque les neiges qui les alimentent se forment plus tard à l’automne et
fondent plus tôt en printemps en 30 ans leur couverture c’est réduit de 10 %
et pourrait réduire du double d’ici 2100.
La baisse du manteau blanc fait
diminuer la quantité de lumière du soleil réfléchit qui conduit à
l’apparition de surfaces de végétation, d’eau et de terre qui sont de couleur
plus foncé et qui absorbe l’énergie solaire et ainsi favorise le réchauffement
climatique.
Provoquant alors une boucle de rétroaction négative comme
l’explique Cyril Maré : « plus il fait chaud moins le paysage est blanc » et
inversement.
(Page.
151)
De plus, les variations climatiques en Arctique influent sur le climat
mondial par le biais de mécanisme tel que la dislocation de la banquise qui
participe à l’accroissement de la température moyenne, en effet depuis 40 ans,
le niveau de la mer a augmenté de 8 centimètres environ résultant d’une
dilatation thermique suite au réchauffement des océans éloignant les
molécules d’eau les unes des autres.
En arctique, la montée du niveau de la
mer est davantage reliée à la fonte des glaciers en Alaska.
Selon une
projection, pour 2100 il y aura tune augmentation de 26 à 98 centimètres qui
serait à l’origine d’inondation des zones basses bordant les cotes ou les
zones estuaires comme par exemple Bangladesh ou des archipels comme les
Maldives.
L’apport en eau douce supplémentaire risque de contribuer à une
perturbation de la circulation thermohaline : des courants marins régis par les
différences de température et la salinité et causerai la dégradation de la
concentration atmosphérique en carbone (car moins dissout par les courants
froids).
La fonte des glaces laissant place à des espaces
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végétatives tel que l’expansion des foret boréales qui permet une
absorption de dioxyde de carbone mais ceci est aussi signe du recul de l’albédo
et de la dispersion de gaz tel que le méthane qui se propage librement
dans l’atmosphère
Dans un second temps, le chercheur Cyril Maré, place les craintes sur la
biodiversité endémique et leur niveau d’adaptation face au dérèglement
auxquels ils doivent faire face.
En effet, en Arctique, tout l’environnement est bouleversé, on assiste à la
modification des paysages avec notamment la toundra (formation végétale
dans les zones froides, montagnard ou polaire) qui a perdu la moitié de sa
surface en 1 siècle au profit de la foret boréal qui s’étendent.
Par ailleurs, les
régions arctiques vivent une accélération des cycles de gel et de dégel
déstabilisant la végétation, tel que les bourgeons des bouleaux et sont à
l’origines....
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