Le Portugal De la dictature à la démocratie

« Le Portugal De la dictature à la démocratie I. La dictature du Portugal Antonio de Oliveira SALAZAR instaure la dictature au Portugal entre 1928 et 1933 (Nouvelle Constitution autoritaire). Président du Conseil des Ministres, il dirige le pays d’une main de fer jusqu’en 1968 où il renonce au pouvoir pour raison de santé.

C’est Marcelo CAETANO qui lui succède, il reste au pouvoir jusqu’à la révolution des Œillets en 1974. Cette dictature oblige les Portugais à fuir leur pays.

Cette émigration est en partie contrôlée par l’Etat ; pourtant, parmi le million de Portugais qui quittent le pays, 450 000 émigrent clandestinement.

Beaucoup cherchent du travail en France, mais de nombreux Portugais fuient la dictature (notamment tous les opposants politiques) ou le service militaire pour éviter d’être envoyés combattre en Afrique.

En 1971, la France accueille près de 139 000 Portugais, ce chiffre est le plus élevé depuis 1950 et ne sera jamais dépassé. Le Portugal est le dernier pays européen à conserver des colonies en Afrique alors que tous les autres pays ont achevé leur processus de décolonisation. Cet empire colonial est maintenu par la force. II. La révolution des Œillets En Angola, colonie portugaise, des conflits éclatent en 1961 et se poursuivent jusqu’à la révolution des Œillets en 1974.

Tout au long du conflit, l’armée portugaise doit mobiliser de plus en plus d’hommes, ce qui oblige le gouvernement à imposer le service militaire. Ce sont des membres de l’armée coloniale qui sont à l’origine de la révolution des Œillets. Le 25 avril 1974, un coup d’état éclate au Portugal.

Les insurgés s’opposent à la poursuite de la guerre des colonies, dans un contexte de difficultés économiques et d’une grande lassitude née des guerres. Cette révolution se veut surtout pacifique et vise à apporter la démocratie au Portugal.

Les forces armées appellent tous les habitants de Lisbonne à retourner dans leur maison et y demeurer dans le plus grand calme afin d’éviter tout affrontement. Antonio DE.... »