Le cyberharcèlement
Publié le 06/02/2023
Extrait du document
«
Gautier Enzo
1èreGEN-E
Guthbrod Jules
EMC : Planche 4 :
Le cyberharcèlement, un nouvel
enjeu social
Questions :
1.
Résumez les chiffres du harcèlement et précisez des exemples concrets.
2.
Comment Bilal Hassani a-t-il décidé de réagir ?
Sa réaction suffit-elle ?
Quel acteur entre en jeu ?
3.
Un ami vous demande de lui préciser ce qu’est le cyberharcèlement.
Poser la question des enjeux liés au harcèlement pour ensuite lui expliquer
comment s’en prémunir.
Réponses :
1.
De nos jours, la population est confrontée à une menace qui prend de plus en
plus d’ampleur notamment sur les réseaux sociaux : le cyberharcèlement.
En
effet, selon une étude d’Opinion Way réalisée en janvier 2019, 53 % des 18-30
ans ont déjà été victimes de cyberharcèlement.
Malgré ce pourcentage
impressionnant et dramatique, seulement 65 % ont signalé le cas et seulement 4
% ont porté plainte.
Bien heureusement, le cyberharcèlement est puni par la loi,
selon l’article 222-33-2-2 du Code pénal, le fait de harceler une personne est
puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.
Le cyberharcèlement s’exerce le plus souvent sur les réseaux sociaux tels que
Messenger (16 %), Twitter (15 %), Snapchat (8 %) et enfin la majorité des cas
ont lieu sur Facebook avec un pourcentage record de 81 %.
De plus, le cyberharcèlement s’exerce sous différents types de formes.
Ce sont
les insultes (29 %), les moqueries (27 %) et la diffusion de photos
compromettantes (21 %) qui sont en tête de liste.
Viennent par la suite, les
autres faits les plus courants tels que la diffamation (13 %), le harcèlement (11
%) et enfin l’usurpation d’identité (9 %).
Par ailleurs, un article publié le 11 janvier 2019 par LeMonde.fr, met en avant le
témoignage de Amina Hamouine, 33 ans, victime de cyberharcèlement.
Elle
explique que les insultes et les remarques désobligeants sur sa couleur de peau
sont régulières.
« Cela se produit dans la rue, […], mais aussi lors que les photos
de mes shootings sont publiées.
» Elle subit alors au quotidien une forme
d’oppression liées à des menaces racistes pouvant mettre sa santé mentale en
danger.
C’est également le cas de Bilal Hassani, qui lui a été victime plus
particulièrement de transphobie, d’homophobie, et de queerphobie.
En effet, en
novembre 2018, le chanteur Bilal Hassani reçoit plusieurs centaines de messages
agressifs, d’insultes et d’appels à la haine, le plus souvent de nature homophobe
en particulier sur la plateforme Twitter : « ils sont jamais là quand on en a
besoin les barbus explosif ».
Le chanteur a donc subi un déferlement médiatique
de grande ampleur avec de multiples appels à la haine et d’une extrême violence
comme en témoigne ce tweet.
2.
Bilal Hassani a toutefois décidé de réagir.
En réaction à ce déferlement de
haine, il publie une vidéo sur la plateforme YouTube dans laquelle il expose le
cyberharcèlement qu’il subit depuis six mois et l’atrocité des messages qu’il peut
recevoir ou bien voir sur la toile.
Il demande ainsi du soutien au près de ses fans
et leur demande de signaler, de « screen » tous les messages à caractère
agressif, haineux qu’ils verront et donc de s’opposer à ce phénomène
incontrôlable de violence.
Selon lui, ce n’est pas normal de transmettre sa haine
comme cela, ici à travers les réseaux sociaux, et que cela n’est pas censé se
produire et se reproduire dans la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui,
c’est intolérable.
Malgré tous ses efforts, sa réaction n’a pas suffi, la haine et le cyberharcèlement
ont même pris de l’ampleur.
Ainsi, face à la multiplication des commentaires menaçants et insultants,
l’association Urgences Homophobie annonce en janvier 2019 qu’elle réunit
plusieurs avocats....
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