La république de 1880
Publié le 10/04/2022
Extrait du document
«
DM-D’histoire
Après la chute de la commune de paris en 1871, la troisième république
est proclamée.
Cependant celle-ci est très fragilisé par la guerre contre la Prusse
et reste aux mains des conservateurs royalistes.
Entre temps, un traiter de paix
est signé avec la Prusse le 12 mai de cette même année, Adolphe Thiers, alors
président de la république veut que la nouvelle république soit conservatrice.
Les
convictions de Thiers, initialement orléanistes c’est-à-dire qu’il est favorable au
modèle de la Monarchie de Juillet, mais ses idées évoluent peu à peu vers une
forme plus libérale voir républicaine.
Les conservateurs, qui sont majoritaire à
l’assemblé, se divise et les débat concernant le nouveau souverain mènent a de
nombreuses disputent au sein du parti royaliste.
De plus les progrès des
républicains ne cessaient d'alarmer les monarchistes.
Les conservateurs finir par
obtenir la démission d’Adolphe Thiers qui est remplacé par le maréchal de MacMahon, comme président de la République.
Celui-ci devint alors un véritable chef
de gouvernement et annonça aussitôt la mise en œuvre d'une politique dite «
d’ordre moral », cette politique tourné vers l’Eglise, devait constituer une phase
de préparation au rétablissement de la monarchie.
Cependant le parti républicain
qui gagnaient un avis de plus en plus favorable, et réussi à rallier une partie des
monarchistes les plus modéré.
Alors que les perspectives d’une restauration
s’effacent, les républicains remportent les élections législatives d’octobre 1877 et
conquièrent le Sénat, ce qui entraîne la démission de Mac-Mahon en janvier
1879.
Ainsi nous verrons à quelles oppositions le régime républicain fait-il face
entre 1880 et 1914 ? Avec dans un premier temps la menace de la montée de
l'antiparlementarisme, puis dans un deuxième temps qu'elle fait face à l'Église.
Au milieu des années 1880, la République est confrontée à un fort
mécontentement social lié à la crise économique.
Accusés à la fois
d’incompétence et de corruption, les républicains modérés connaissent un recul
aux élections de 1885.
Avec une majorité parlementaire plus étroite, l’instabilité
ministérielle s’accroît et l’antiparlementarisme se développe dans l’opinion.
Cette
opposition antiparlementaire s'exprime notamment lors de la crise boulangiste.
Un mouvement disparate, allant de l’extrême gauche à la droite monarchiste,
représenté par le général Boulanger, ancien ministre de la Guerre, populaire pour
sa fermeté envers l’Allemagne.
Les représentants politiques sont jugés
inefficaces et peu soucieux des préoccupations populaires.
Évincé du
gouvernement en 1888, il se fait élire triomphalement député de Paris en 1889.
Ses partisans le poussent alors au coup d'État, qu'il refuse.
Il est persuadé
d'obtenir celui-ci légalement.
Accusé malgré tout de tentative de complot,
Boulanger doit fuir.
Son mouvement décline par la suite mais il témoigne de la
fragilité du régime.
Parmi les sceptiques du régime, les ouvriers constituent une
force d'opposition à la République jugée trop bourgeoise.
Le contexte de
difficultés économiques, à partir de 1885, favorise les contestations.
Le mécontentement social se traduit par une multiplication des grèves et
manifestations.
Il est incarné, dans sa forme la plus radicale, par un syndicalisme
révolutionnaire actif ainsi que par des courants virulents préconisant une action.
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