La place des femmes dans la Révolution française

« Activité sur la place de la femme dans la Révolution Les femmes ont eu un rôle important et notable dans la Révolution française, révélé de di érentes façons.

En s’appuyant sur cet exemple de la place des femmes dans la Révolution le thème de la souveraineté nationale peut y être re été.

Ainsi, dans ce développement une réponse à la problématique suivante sera proposée.

Quels sont les apports et les limites de la souveraineté nationale? Une première partie sur les apports sera étudiée suivie d’une seconde partie qui s’intéressera aux limites. La participation politique des femmes aux événements s’est a rmée durant la Révolution française.

Tantôt dans la rue, tantôt dans les tribunes des clubs, sociétés ou assemblées, les femmes ont occupé le terrain de l’action militante à plusieurs reprises. Ces femmes furent l’un des maillons les plus actifs du mouvement révolutionnaire, à Paris et en province.

Citoyenne des faubourgs ou des salons, oratrice ou émeutière, savante ou tricoteuse, tous les statuts et toutes les natures de femme se sont illustrés dans la Révolution. Engagées de manière subtile, elles ne pouvaient pas participer ouvertement à des votes ou des débats mais elles mettaient leurs idées et savoir aux service de la Révolution.

Elles étaient appelées « tricoteuses », en référence à l’occupation manuelle à laquelle elles continuent à se livrer dans les tribunes publiques, tout en participant activement aux délibérations politiques. Mme Roland, femme engagée dans la Révolution, comme beaucoup d’autres femmes de cette période, organisait des salons à son domicile qui son devenus un nouveau moyen de propagation des idées.

L’objectif de ces salons était de forger les moyens d'assurer la tolérance en matière politique et religieuse, l'égalité, l'amélioration de la condition humaine ou encore la paix universelle.

Des hommes littéraires, scienti ques ou des juristes y étaient invités.

Robespierre ou encore Brissot pouvaient y être rencontrés.

Le plus in uent de ces salons était celui de Mme Necker qui avait la plus grande notoriété à la veille de la Révolution. Les femmes ont pu obtenir de nouvelles libertés au début de la Révolution, ce phénomène est appelé « l’explosion des libertés ».

En e et, les femmes obtinrent la reconnaissance des droits de la femme dans les successions en1791, l’institution du divorce en 1792 et l’admission des femmes comme témoin a l’état civil en 1792 aussi. La D.D.H.C., en instituant la liberté d’expression, entraina un exceptionnel développement des journaux.

Les journaux rendent compte des problèmes des révolutionnaires : questions nancières, biens nationaux et place de l'Eglise, la guerre.

La presse modi e les modes de pensées, on assiste à une revolution des medias.

Les femmes prennent aussi parti dans cette révolution avec la presse féminine comme par exemple la mère Duchène. ff fi ffi ff fi fl fi fl ff En 1792, la Convention nationale est le premier parlement élu au su rage universel masculin. Introduite en août 1792, elle stipulait que tous les hommes de plus de 21 ans, quel que soit leur revenu, pouvaient voter.

De plus, les femmes sont encore dé nitivement exclues de la vie politique, créant une gure féminine ayant un sentiment d’injustice.

Pour en revenir à la souveraineté, la période 1789-1792 est rythmée par des temps forts qui vont dans son sens, tout d'abord, le 20 juin 1789 avec les députés du tiers état se réunissant encore une fois à la salle du jeu de paume puis le 4 août avec l’abolition des privilèges ou encore le 10 août 1792 avec l’incident au palais des Tuileries.

La D.D.H.C étant mise en place, les journaux s’exprime de plus en plus à l’encontre de la censure royale, la liberté d’expression est également prônée et de nombreuses personnalités utilisent les journaux pour exprimer leurs opinons.

Les divisions politiques se manifestent avec les clubs rivaux.

Si la souveraineté nationale s'établit progressivement entre 1789 et 1792, les droits de vote.... »