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« La métropolisation est-elle à la fois un phénomène de concentration et d’accentuation des inégalités ? Votre réponse pourra souligner que la métropolisation se traduit par une concentration des populations et des activités ainsi que par une augmentation des contrastes entre les territoires aux différentes échelles. »

Publié le 24/03/2024

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« Dev1 « La métropolisation est-elle à la fois un phénomène de concentration et d’accentuation des inégalités ? Votre réponse pourra souligner que la métropolisation se traduit par une concentration des populations et des activités ainsi que par une augmentation des contrastes entre les territoires aux différentes échelles.

» Aujourd'hui, 56 % de la population mondiale, soit 4,4 milliards d'habitants, vivent en ville contre un tiers de la population mondiale en 1960.

Nous constatons une nette progression du nombre de la population urbaine due essentiellement à la mondialisation.

La connexion au monde, la mise en concurrence des territoires, le développement des transports contribuent au renforcement des villes les mieux pourvues, des fonctions d’encadrement et de production ainsi qu’à la concentration des activités.

L’augmentation de la population urbaine va de pair avec le regroupement d’activités économiques et de fonction d’encadrement.

Celle-ci engendre un phénomène d’urbanisation et tout ce qui en découle.

La croissance urbaine est souvent liée soit à la démographie interne des villes, soit à la migration des population vers les villes.

Par exemple, certains quittent la campagne pour s’installer dans les villes afin d’avoir l’accès au travail, aux infrastructures plus développées et à la meilleure éducation pour les enfants.

La croissance urbaine engendre des villes gigantesques, les métropoles.

Ainsi, la métropolisation désigne le processus de concentration de populations et d’activités dans des villes de grande taille.

Les métropoles mondiales comme New York, Mexico, Tokyo, Rio de Janeiro représentent de très grandes villes qui concentrent des fonctions de commandement et d’organisation politique, économique et culturelle sur un territoire.

En tout ce qui concerne des activités, elles sont centrées sur la production de richesses et de services. Quels sont les éléments qui tendent à montrer que la m é t r o p o l i s a t i o n e s t à l a f o i s u n phénomène de concentration et d’accentuation des inégalités ?Après avoir observé que les métropoles concentrent les populations et les activités, nous aborderons les contrastes engendrés par la métropolisation aux différentes échelles. Tout d’abord, nous constatons un contraste entre la population urbaine aisée et la population urbaine pauvre. L’inégale croissance s’explique par la transition urbaine. L’espace rural se vide au profit des espaces urbains.

Dans les pays développés, la croissance urbaine évolue peu.

Dans les pays en développement, la croissance urbaine est forte, du fait de la croissance démographique.

Cela veut dire que le taux de la population urbaine dépend du développement économique d’un pays. La ville génère des richesses qui dans certains cas peuvent être considérables et qui se mesurent avec le Produit Urbain Brut (PUB).

P a r e x e m p l e , Shanghai, avec 1,5% de la population, génère 13,6% du PIB chinois. Bien que la ville produise des richesses, cela est contrasté avec la présence de la population pauvre. L’urbanisation rapide génère des exclus sociaux et économiques notamment les femmes et les minorités ethniques.

L’afflux de la population est souvent plus rapide que les capacités d’accueil.

La pauvreté s’accroît plus vite en milieu urbain qu’en milieu rural.

Dans des pays en voie de développement, un nombre significatif de la population urbaine vit dans des bidonvilles ou des habitations précaires.

La ségrégation urbaine est un résultat d’un manque d’équipements collectifs, de logements, de travail.

Elle existe aussi dans les pays développés et présente dans des quartiers appelés « défavorisés ». Deuxième contraste : l’accès inégal à l’emploi. Suite à la mondialisation, les villes les mieux équipées deviennent des pôles qui concentrent des fonction de production et de commandement.

De nouveaux types d’emploi se développent comme les cadres de la fonction métropolitaine supérieure qui travaillent dans les secteurs de la gestion, de la conception de la recherche, dans les prestations intellectuelles, dans le commerce ou encore dans la culture et les loisirs.

Il est bien évident que ce type de travailleurs possède de compétences intellectuelles exceptionnelles et de ce fait, il a un accès directe aux richesses et au biens dont possède la métropole.

Par exemple, ce type d’habitants des métropoles peut s’acheter un logement plus cher et dans des quartiers mieux.... »

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