La Grande Terreur en URSS

« DOSSIER HISTOIRE : LA GRANDE TERREUR La Grande Terreur, également connue sous le nom de Grande Purge, fut une période de répression politique extrêmement violente et systématique qui eut lieu en Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) entre 1936 et 1938 sous le régime de Staline.

Pour comprendre comment s'est déroulée cette période sombre de l'histoire soviétique, il est essentiel d'examiner trois aspects clés : la violence d'État organisée, l'élimination de tous les adversaires réels ou supposés, et l'ampleur de la répression de masse. Tout d'abord, la violence d'État organisée caractérise la Grande Terreur.

Staline et son régime ont utilisé le pouvoir centralisé de l'État pour orchestrer cette campagne de terreur à grande échelle. Les organes de sécurité d'État, tels que le NKVD (Commissariat du Peuple aux Affaires Intérieures), ont été instrumentalisés pour mener des arrestations arbitraires, des tortures et des exécutions sommaires.

Des opérations ont été menées afin de réaliser des procés truqués (doc 1) à l’issue desquels des innocents comme des koulaks sont éxécutés (doc 1), des centres de concentration, les Goulags, sont également implatés dans tout le pays (doc 4).

Ces organes de répression ont agi en toute impunité, démontrant ainsi la nature autoritaire et coercitive du régime soviétique de l'époque. Ensuite, l'élimination de tous les adversaires réels ou supposés était un objectif central de la Grande Terreur.

Le régime stalinien cherchait à éliminer toute opposition réelle ou perçue, qu'elle soit politique, intellectuelle, ou même simplement marginale.

Les purges ont ciblé un large éventail de personnes, y compris les membres du Parti communiste (1206 arrêtés ou executés d’après le doc 6), les militaires (3 maréchaux, 8 amiraux , 14 généraux et 35 000 officiers arrêtés ou éxécutés d’après le doc 6), les intellectuels, les artistes, les religieux, et même les simples citoyens.

Des accusations souvent infondées d'espionnage, de sabotage, et de trahison étaient utilisées pour justifier les arrestations et les exécutions : le NKVD était chargé d’arrêter et/ou de fusiller des soit disants espions allemands, polonais, japonais et lettons (doc 3).

Parfois on pouvait être arrêté pour des raisons futiles telles sue d’arrêté.... »