LA FRANCE DE LOUIS XIV (histoire)
Publié le 31/03/2023
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LA FRANCE DE LOUIS XIV
Etablir un lien entre cette forme de pouvoir (cette conception de la royauté) et
les guerres de religions (1560 – 1590)
Besoin d’ordre et d’autorité – absolutisme né d’un besoin social – tout pouvoir
répond à des besoins au moment où il naît.
Sous le règne d’Henri IV, ce besoin s’exprime avec force (1589-1610) règne
marqué par le développement d’un courant : le néo-stoïcisme qui naît de la
réappropriation des idées stoïciennes, réintroduites dans le champ intellectuel
chrétien & politique – L’ordre social dépend du contrôle des passions – le roi
dompte les passions collective – lui-même a cette capacité pour lui-même.
Henri
IV a joué sur cette idée là afin d’assouvir son autorité (roi Bourbon né dans la
guerre civile).
S’est exprimé lors des rituels ou des fêtes politiques, on peut
retenir lors du règne d’Henri IV une cérémonie à Lyon en 1596 – Henri IV avait
vaincu la ligue et a voulu manifester par une cérémonie spectaculaire le fait qu’il
avait dompté les passions – cérémonie qui ressemble à une ‘purification’ sur
laquelle on avait construit une ‘tour de Babel’ entourée de 37 dragons (nombres
d’années qui séparent 1596 du début des guerres civiles) et 4 allégories détruites
par le feu : le dieu mars, la déesse bellone, l’hérésie (le protestantisme) et le
schisme.
Jacob Brunei – portrait d’Henri IV en Mars.
– mélange (irréaliste) de corps
athlétique et de visage d’un homme assez âgé (sagesse ?) représentation de la
théorie des deux corps du roi.
– roi piétine un ensemble s’armes et d’armures (il
dompte la guerre, met fin aux passions qui animent la guerre).
Le roi peut
revenir sur les lois antérieures, conception très élevée de la souveraineté royale
née d’un besoin des populations.
La monarchie absolue est la traduction de l’absolutisme.
– comment a-t-elle pris
corps ? évolution des pratiques politiques dans la période 16ème 17ème, en rupture
avec celles du Moyen-Age, qui s’éloigne de la ‘monarchie de grand conseil’ – 1 ère
tentative de l’absolutisme au début 16ème.
(Guerre de religion = temps de passe
face à la tentative d’absolutisme)
Le roi gouvernait avec un conseil (entourage restreint dans lequel il était libre
d’inviter qui il voulait quand il le voulait (lieu de la plus grande liberté royale) il y
a toujours dans son conseil des membres de sa famille (collatéraux) ainsi que les
‘princes du sang’ des nobles qui ont par rapport aux autres nobles une qualité
particulière (ils peuvent se rattacher à la dynastie royale par l’intermédiaire de
femmes etc.) – idée d’un gouvernement familial, il était normal que la famille
participe au gouvernement (conception paternel de l’autorité, le roi est comme le
père de ses sujets).
Également des membres de la haute noblesse (noblesse
d’épée) qui considère que l’excellence de leur sang les convie naturellement au
conseil (sang d’une pureté particulière, conseillers naturels du roi !)
Le roi fait appel à des ‘spécialistes’ des officiers, des gens qui peuvent avoir une
compétence technique en justice, en finance ou en diplomatie.
‘Principe monarchique’ dont parle Aristote = très libre etc.
Le roi gouvernait avec une ‘cour souveraine’ qui sont des institutions peuplées
d’officiers (à l’origine dans la cour du roi puis se sont individualisés) – la cour
cumule les définitions de gouvernement et de lieu de vie.
Type de cour souveraine : les Parlements (chargée de rendre justice pour les
comptes du roi) – se trouvent des parlementaires dans plusieurs parties du
royaume, rendent la justice au nom du roi.
Essentiellement des ‘juges’ qui jugent en appel (rejugent des affaires, instance
supérieure)
Ils sont les instruments de la volonté du roi avant tout, exercent la justice
‘déléguée’ le roi peut revenir sur tout jugement, il est source de toute justice.
Ils
ont une deuxième fonction politique qui peut presque se transformer en ‘contrepouvoir’ le droit d’enregistrement – les parlementaires sont habilités à
enregistrer les lois, archiver les lois dans des registres ‘version à jour’ de la loi.
Depuis la fin du M-A., ils s’arrogent la possibilité de faire au roi des
‘remontrances’ possibilité laissée aux parlementaires de faire des remarques au
roi sur la loi qu’il a promulguée pour montrer que telle loi est peu applicable,
pose des problèmes techniques peuvent ‘supplier’ de modifier la loi ou de la
retirer, en tant que spécialistes du droit (donc ils ont une meilleure technique que
le roi) – ce pouvoir technique peut cependant se transformer en pouvoir
d’opposition (tout cela dans le profond respect)
Expression d’un principe ‘aristocratique’ ces parlementaires sont des nobles.
Possibilité d’aiguiller le roi dans son exercice de l’autorité.
Les états généraux pratique née au début du 14ème siècle, héritage de la
monarchie capétienne (Philippe IV) – consiste pour le roi à réunir les
représentants de ses sujets organisés par ordre.
Société composée de trois ordres : clergé, noblesse, tiers-état.
(On ne parle plus
latin ‘traduction française’).
Réunion des représentants des ordres, élus dans
chaque province par l’ordre qu’ils représentent.
‘voix des sujets du roi’ ces
hommes recueillent les ‘doléances’, les vœux.
Le roi a recours à cette pratique
pour obtenir le consentement à de nouveaux impôts (1 ère fonction fiscale, le roi
ne peut l’imposer) – pas une pratique délibérative, pas de liberté de s’opposer
(manière d’associer les sujets du roi à l’impôt).
2ème fonction quand la situation
du royaume exige une réforme (en tant de crise).
– épuration de l’administration
etc.
Sorte de principe démocratique ! (en collaboration avec le roi lol) – véritable
contre-pouvoir leur réunion correspond aux moments de faiblesse de l’autorité
royale.
Sous les règnes d’Henri II et François Ier pas de raison de réunir car
stabilité du pouvoir.
Monarchie vouée au dialogue dans le cadre d’institutions
destinées à cela.
Par la suite : Neutralisation des institutions qui pouvaient s’ériger en contrepouvoir (les états-généraux en premier, on ne veut pas entendre de voix
violemment critiques).
Les états-généraux ne sont plus réunis depuis 1614
(début du règne de Louis XIII).
On ne négocie plus l’impôt et on ne fait plus
remonter les redevances (conception ‘jalouse’ de la souveraineté.
Les Parlements ont été limités dans leur ‘pouvoir de nuisance’.
‘lit de justice’
cérémonie politique organisée lorsqu’un parlement s’oppose à l’enregistrement
d’une volonté royale.
Le lit de justice est un rituel politique qui permet d’imposer
la volonté du roi sans discussion possible et du fait de la seule présence physique
du roi au parlement (cérémonie qui apparaît comme une sorte de démonstration
concrète de la souveraineté) « je suis le souverain taisez-vous !!! 😉 » - société du
geste et du rituel.
Le roi se rend généralement au parlement de Paris, dans la
principale chambre sur laquelle a été aménagée une estrade, le roi s’assoit
revêtu de tout un ensemble de signes de sa souveraineté ‘les regalia’, objets qu’il
reçoit lors de son sacre, qui expriment la nature de son pouvoir.
‘revêtu de la
souveraineté’.
Il est surmonté par un dais, tissu rappelant que son pouvoir vient
de Dieu.
Les parlementaires sont sur des bancs en contrebas, en position inférieure, ces
bancs sont eux-mêmes recouverts d’une tenture bleu + fleur de lys.
Manière
symbolique de dire qu’ils tiennent leur pouvoir du roi.
Rappel de la supériorité du
roi rien que par la mise en scène.
Le roi ne dialogue pas avec les parlementaires,
son chancelier prend la parole, il tient un rouleau (la loi) dans sa main.
Le simple
fait que le chancelier lise la loi en présence du roi, celle-ci est enregistrée
automatiquement.
Certains membres de la haute noblesse ont été opposants au roi (célèbre famille
comte de Guise) pendant les guerres de religion.
Mise en œuvre de l’absolutisme
se traduit par plusieurs offensives du pouvoir royal visant à contrôler ce milieu
toujours un peu dangereux pour le pouvoir.
Volonté très claire de l’autorité royale
d’encadrer la violence nobiliaire et les duels -> Ils expriment le fait qu’ils peuvent
utiliser les armes pour autre chose que servir le roi lors des duels = il faut
interdire les duels, l’autonomie par rapport au pouvoir royal.
La violence ne peut
exister que si le roi le décide.
Développement de la cour = très politique (date du 16ème siècle) la cour comme
institution politique.
Catherine de Médicis, princesse italienne, l’a importé en France.
Norbert Elias dit que la construction de l’état est passée par un processus
d’acculturation à l’obéissance.
Haut de la société vers le bas, la cour étant le lieu
premier de l’inculcation de l’obéissance.
Catherine de Médicis a créé ‘l’escadron
volant’ – jeunes femmes belles, aristocrates, cultivées – par leurs charmes elles
devaient attirer à la cour tous les puissants de France pour être civilisés par le
contact de ces femmes ‘domestiquer les appétits sauvages de la noblesse’ &
pacifier la France -> réconciliation des catholiques et des protestants.
Danse
pratiquée à la cour comme art de la maîtrise du corps.
Etoffement de l’administration – développement de + en + net des effectifs de
l’administration du roi.
Prend une forme particulièrement importante ; celle des
intendants (de justice et de finance).
Ils deviennent les....
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