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La France dans la Seconde Guerre mondiale (point de passage et d'ouverture)

Publié le 14/04/2025

Extrait du document

« Devoir maison Après la percée de Sedan par les Allemands et leur arrivée à Paris le 14 juin 1940, le dissensus d’un possible armistice divise une France déjà aux abois.

D’un coté, dans le premier document, le Maréchal Pétain, un militaire ayant obtenu son titre honorifique suite à son implication dans la victoire de la boucherie de Verdun, réalise un discours radiographique pour l’arrêt des combats, le 25 juin 1940.

Et de l’autre coté, dans le deuxième document, de l’autre côté de la Manche, un général de brigade français, Charles de Gaulle, s’engageant alors politiquement et personnellement pour que le combat contre les allemands se poursuive.

Il réalise un discours radiodiffusé sur la BBC pour continuer les combats, le 15 juin 1940.

Dans leurs discours, les deux prennent position et s’opposent idéologiquement.

Ainsi, nous pouvons nous demander en quoi le mois de juin 1940 constitue un tournant pour la France.

Dans une première partie, nous étudierons les discours du maréchal Pétain et du général de Gaulle pour identifier les causes de la défaite de la France face à l’Allemagne selon eux.

Puis dans une deuxième partie, nous ferons une étude comparative de ces discours pour comprendre les décisions politiques et militaires que ces personnes souhaitaient adopter en conséquence de cette défaite.

Enfin, dans troisième partie nous montrerons les conséquences de l’armistice pour la France et quels combats ont mené les Forces Françaises Libres (FFL). Dans son discours prononcé le 18 juin 1940 et diffusé par la BBC, le général Charles de Gaulle soutient que c’est « la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi » ainsi que « les chars, les avions et la tactique des Allemands ».

En effet, son expérience sur le front dans le GrandEst en 1940 lui a prouvé l’importance des blindés dans la guerre moderne.

De plus, De Gaulle souligne aussi l’ingéniosité de la tactique allemand : les forces françaises ont été complètement déroutées par leur arrivée par les Ardennes, ceux-ci les attendant sur la ligne fortifiée Maginot. Si le Maréchal Pétain et le Général De Gaulle ont peu de points d'accord, ils sont unanimes sur le fait que l’armée allemande est incomparable aux forces françaises, d’autant plus lorsque ces dernières sont aussi peu adaptées aux combats et tactiques modernes.

Ainsi, Pétain qualifie l’armée allemande comme d’une écrasante supériorité dans son discours prononcé le 25 juin 1940.

Le Maréchal était aussi convaincu que le régime républicain avait été une faille dans le combat contre l’Allemagne. Ainsi, le Maréchal Pétain décide de pactiser avec l’envahisseur et de signer l'armistice avec l’Allemagne, puis l’Italie.

Se voulant le “bouclier de la nation” après avoir été le “héros de Verdun”, Pétain initie cet accord.

De l’autre côté de la Manche, De Gaulle s’en indigne et le fait savoir lors de son appel radio du 18 juin 1940.

Il affirme qu’il reste encore de l’espérance et que la France trouvera un allié en la Grande-Bretagne.

Ceci amènera un départ de nombreux convaincus vers Londres afin que.... »

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