Histoire - La Renaissance
Publié le 11/04/2022
Extrait du document
«
L’art, la cour et le pouvoir
« La Renaissance.
Elle aurait vu la naissance de la conscience individuelle et l’éveil flamboyant des arts porté
par une foison de génies.
Une révolution que les princes, quelle que soit leur nationalité, laïcs ou religieux,
auraient encouragée, principalement par leur mécénat, parce qu’eux-mêmes seraient devenus des lettrés,
amateurs d’art et de philosophie.
»
Didier Le Fur, Pour une autre Renaissance, Perrin, 2018, p.
9.
« Le principe italien qui a fécondé la France, c’est surtout le génie géométrique, le principe d’ordre appliqué à la
société civile, la construction des grandes voies de communication : les routes romaines partaient en tout sens.
»
Jules Michelet, Cours au collège de France, XIXe
siècle.
Problématique : Dans quelle mesure le foisonnement artistique et architectural ainsi que la définition de
nouveaux codes esthétiques caractéristiques de la Renaissance, qui empruntent à l’Antiquité tout en renouvelant
les genres, accompagnent-ils les princes dans leur quête de puissance et de reconnaissance sociale ?
L’école de peinture vénitienne
Le doge Leonardo Loredan (élu en 1501) par
Giovanni Bellini, v.
1501, National Gallery, Londres
Giorgione, La Tempête, v.
1506-1508, Galeries de
l’Académie, Venise
La politique culturelle des Médicis à Florence
Cosme l’Ancien
(1434-1464) :
Marsile Ficin,
Brunelleschi et
Benozzo Gozzoli.
Laurent le
Magnifique (1469-
1492) : Botticelli,
Filippo Lippi,
Ghirlandaio, Le
Pérugin travaillent
dans sa villa de
Spedaletto.
La lignée des Médicis sur le Cortège des Mages, Benozzo Gozzoli, 1459-1462
(fresques dans la chapelle du palais Medici-Riccardi)
Les palazzi florentins ou l’emprise spatiale d’une élite économique
et sociale renouvelée
David, MichelAnge
(place de la
Seigneurie, 1504)
Les duchés de Milan et d’Urbino, théâtres du
pouvoir et de la magnificence des princes
• Patrick BOUCHERON et Jacques CHIFFOLEAU (dir.), Les Palais dans la ville : espaces urbains et lieux de
la puissance publique, Presses universitaires de Lyon, 2004.
• Patrick BOUCHERON, « Les expressions monumentales du pouvoir princier à Milan au temps de Francesco
Sforza (1450-1466) », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement
supérieur public, n° 23 thématique « Les princes et le pouvoir au Moyen Age », 1992, p.
117-135.
Milan : Francesco et Ludovico Sforza
Urbino : Federico da Montefeltro
condottiere
Le palais ducal d’Urbino et/est
la cité
Le duc Federico da Montefeltro fait appel à l’architecte
Luciano Laurana « après que la renommée d’abord et
l’expérience ensuite [l]’eurent informé de son savoir-faire »
(lettre adressée à l’artiste, 10 juin 1468)..
»
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