francois ier et l'église

« FRANÇOIS IER ET L’ÉGLISE En 1517, les 95 thèses proposées par Martin Luther, un moine théologien, sont publiées. Dans ces thèses, Luther dénonce la mise en place de l’église d’une sorte de « compatibilité de l’au delà » : comme des bonnes actions et des gestes pieux qui réduirait notre temps de purgatoire » ces bonnes actions mènent, selon Luther à des dérives de marchandisation avec Dieu.

Pour Luther un homme qui a la foi devrait naturellement à faire le bien.

La doctrine de Luther condamne aussi le culte des saints, celui de la vierge, la notion de purgatoire et prône le sacerdoce universel (chacun peut interpréter la bible pour peu qu’il soit guidé par un pasteur, ainsi que le mariage des pasteurs. Ces propositions s’inscrivent dans une volonté de réformer l’Église occidentale, qui depuis plus d’un siècle subit de nombreuses critiques, in uencée par le développement de la pensée humaniste et qui mènent au XVIe siècle à décisions importantes : le roi Henri VIII se tourne vers l’anglicanisme, et c’est la naissance du protestantisme qui convainc de nombreux pays. Des con its entre l’église et le royaume de france apparaissent dès le XIVe siècle avec le grand schisme d’occident qui se déroule de 1378 à 1417 : cette crise ponti cale débute en 1378 à la mort du pape Grégoire XI, qui résidait à Avignon : son successeur, Urbain VI, n'est pas accepté par les cardinaux français, qui élisent un autre pape, Clément VII.

Celuici revient s'installer à Avignon tandis qu'Urbain VI reste à Rome.

C'est le point de départ d'une crise qui divise pendant quarante ans le christianisme occidental et qui s’achève qu'en 1417 grâce au concile de Constance. Cette crise a pour conséquence la montée du gallicanisme qui cherche à a rmer le pouvoir de l’état français au dessus de l’église et qui s’exprime au travers de Pragmatique sanction de Bourges 1438 sous charles VII.

il a rme que les pouvoirs du pape sont limités, le concile est jugé supérieur au pape, et demande que les évêques soient élus par les chanoines.

En faisant cela, il souhaite a rmer l’autonomie de l’église de france et souhaite casser le pouvoir de la papauté.

Une décision soutenue par le clergé français et par le parlement de paris, mais que sans surprise le pape dénonce fermement. Jusqu’à l’avènement de Francois Ier en 1515, les relations avec le pape sont mauvaises, dans un climat général de crise vis à vis de l’église occidentale.

Crise qui semble idéologique mais aussi politique.

Et qui mène au XVe à la division de l’église occidentale. C’est une crise qui concerne l’ensemble de monde occidental et qui s’enracine durant tout le XVIe siècle, en particulier le règne de Francois Ier, qui se déroule du 25 janvier 1515 au 31 mars 1547. Ainsi ça nous amène à un problème : Comment Francois Ier parvient il à réconcilier le royaume de France avec l’Église, tout en a rmant son pouvoir temporel ? ffi fi ffi ffi fl ffi fl 1 sur 7 I- FRANÇOIS IER, UN ROI TRÈS CHRÉTIEN ? A- Un roi sacré aux pouvoir divins 1- le sacre Déroulement du sacre : - les serments : serments de protéger l’église, de protéger le royaume et combattre les hérétiques. - Les insignes de chevalerie.

Pendant le sacre on lui met des éperons, et on lui fait tenir l’épée de charlemagne qui s’appelle « Joyeuse ».

Intéressant car le roi de france se veut descendant de charlemagne. - Onction (oint) : saint crème (huile utilisée pour consacrer un évêque : permet de montrer que le roi est un quasi évêque) + sainte ampoule (ampoule récupéré par L’archevêque de Reims oint Francois Ier sur 9 endroit : tete, poitrine, épaules, plis du bras, et les mains. - Couronnement.

On donne au roi les insignes de la royauté, qui symbolisent le pouvoir de la monarchie.

Il reçoit un anneau, un sceptre, une main de justice et il est couronné.

On appelle ca les Regalia.

Posée par l’archeveque et soutenue par les Pairs de France : titre honori que qui concerne des grands nobles de France, membres de l’entourage du roi. = mélange entre pouvoir temporel et spirituel. 2- Pouvoir thaumaturgique : un pouvoir lié à la médiation divine Pouvoir de guérison attribué à certains rois de France, devient un pouvoir héréditaire au XIIe.

La pratique se dé nit vraiment au XIIIe avec Saint Louis.

La sainteté de saint louis accentue le caractère thaumaturgique du roi de france. Au XIVe se dé nit la pratique : séjour dans le monastère de saint Marcoul : point de départ de ce pouvoir thaumaturgique..

Ils sont sensés guérir la scrofule, on parle aussi des écrouelles : ce seraient des ganglions d’origine tuberculeuse.

Guérison « le roi te touche dieu te bénit » médiation divine.

Francois Ier est intimement convaincu de la dimension sacrée. B- un roi très chrétien : rapport spécial entre le roi des francs et l’Église Le titre de roi très chrétien est Un titre qui s'est imposé depuis les règnes de Charles V et Charles VI, le roi de France apparaît comme celui sur lequel le ciel veille le plus jalousement, résultat des services rendus à l'Église.

Le roi de France est considéré comme très chrétien, un titre qui résonne de la même manière que les quali catifs attribués aux monarques d'autres pays européens, tels que "très catholique" pour les rois fi fi fi fi 2 sur 7 et reines d'Espagne, "très dèle" pour les souverains du Portugal, et "très gracieux" pour les monarques britanniques.

Cette distinction souligne la profonde religiosité et la dévotion du roi de France envers l'Église, symbolisant ainsi la légitimité de sa couronne non pas comme étant octroyée par le pape de Rome, mais comme venant directement de Dieu. C- Francois Ier un roi envoyé par dieu ? Pouvoir mystique qui entoure son règne : des liens directs qui l’unissent à dieu ? Cette idée prend forme sous le règne de François Ier, dont l'entourage met en avant les liens directs et mystérieux qui le connectent à Dieu.

Sa montée sur le trône semble être marquée par des signes de providence : la mort prématurée des ls de Charles VIII et la réduction des espoirs de succession de Louis XII laissent entendre que François Ier a été choisi personnellement par la Providence. De plus, son sacre, le 25 janvier 1515 coïncide avec la conversion de saint Paul, et 14 ans après son accident de cheval à Amboise, qui, comme pour saint Paul, semble être un signe divin.

Un autre signe de cette connexion divine est que le nom du nouveau roi, François, coïncide pour la première fois avec celui de son peuple, la France.

Cette coïncidence suggère que son avènement marque le début d'une ère nouvelle pour le royaume, où, sous la conduite d'un roi choisi par Dieu, les grands desseins de la Providence se réaliseront.

La victoire de Marignan le 14 septembre 1515, lors de la fête de la Sainte-Croix, revêt également une signi cation religieuse importante. fi fi fi 3 sur 7 A- instrumentalisation de l’église à des ns politiques Priorité à ses ambitions politiques ? 1- Ordonnance de villers coteret : En 1539 Francois Ier fait l’ordonnance de VillersCotterêts : les textes administratifs doivent être écrits en français, + le gouvernement de Francois Ier demande la tenue de registres paroissiaux : registre des baptêmes et des sépultures.

Ce qui intéresse le roi est de bien connaitre l’âge de sa population.

Pour ne pas donner des charges ecclésiastiques à des personnes trop jeunes.

Contrôle de l’église à des ns politiques : Se sert de l’église pour son pouvoir temporel : C’est le début o ciel de l’état civil en France.

C'est grâce à cette ordonnance et d'autres lois qu'il va pouvoir a rmer son pouvoir administratif. 2- le concordat de Boulogne : en 1516 contrôle de Francois Ier sur l’église ? Désormais c’est le roi qui nomme aux fonctions ecclésiastiques : il nomme les 150 archevêques et évêques, et les 500 principaux abbés.

Le pape doit donner son investiture spirituelle. Francois Ier a le droit de récupérer de l’argent sur les béné ces ecclésiastiques : des « décimes » : il devrait récupérer 1/10 des béné ces; (en vérité c’est plus 1/20) nancièrement le concordat est intéressant pour la monarchie. B-des alliances politiques jugées contraires aux intérêts chrétiens dont le roi est censé être le garant 1- L’alliance Impie : Alliance franco-ottomane à des quint : ns de lutter contre Charles Édith Garnier : l’alliance impie : Francois Ier et Soliman le magni que contre les Charles lquint : alliance entre la lle ainée de l’église et le monde musulman L’alliance franco-ottomane, est une alliance établie en 1536 entre le roi de France François Ier et le souverain turc de l'Empire ottoman, Soliman le Magni que qui règne de 1520.... »