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Fiche de révision HGGSP Première générale sur les Puissances

Publié le 20/12/2022

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« 1 Composition sur le thème de la Puissance Fiche de révisions Sommaire : IIIIII- Généralités Essor et déclin des puissances (URSS et Empire Ottoman) La puissance des Etats-Unis aujourd’hui, fondements, enjeux, limites I- Généralités La puissance en géopolitique c’est l’ensemble des capacités que possèdent un Etat.

Les Etats tentent de les cumuler pour défendre leurs places dans les rapports internationaux.

C’est aussi la capacité d’imposer ses décisions aux autres. La puissance en science politique c’est la capacité de faire faire (mener la géopolitique mondiale, l’influence, la persuasion), la capacité à ne pas faire (indépendante, autorité, souveraineté) et la capacité à faire (pouvoir, rapport dominant-dominé, capacité de destruction de l’opposant). La puissance, du point de vue historique, passe par plusieurs phases : la recherche, l’hégémonie et le déclin.

S’interroger sur la puissance c’est donc se questionner autant sur sa nature que sur son rôle dans les relations internationales. Du point de vue géographique, la puissance repose sur certains critères fondamentaux : - la maîtrise du territoire, son accessibilité, son attractivité et son ouverture. - la population à la fois qualifié et dynamique à laquelle s’ajoute la diaspora. - l’exploitation des ressources naturelles et le niveau de développement compte également. L’hyperpuissance américaine : synonyme de puissance complète, bien qu’en déclin.

Ce terme fut inventé par le diplomate français Hubert Védrine en 1991 pour qualifier la présidence du démocrate américain Bill Clinton. Puissance moyenne : concerne les Etats ayant une influence mondiale incomplète : place intermédiaire que l’Etat occupe entre les grandes puissances et celles dites petites, à un moment précis. Puissance émergente : se généralise dans les années 2000 pour désigner les Etats promis à devenir des puissances affirmées.

Ainsi, la Chine et l’Inde sont considérées comme des puissances émergentes du fait de leur forte croissance économique.

Leur influence est inégale mais elles veulent être un contrepoids des grandes puissances. 2 Il y a donc les puissances établies (grandes puissances anciennes, reconnues et majeures sur le monde : France et Royaume-Uni…) ; et les puissances ascendantes, c’est-à-dire émergentes (Chine, Inde…) Fondements d’expression de la puissance : - - - - Le territoire : il est caractérisé par la superficie et le nombre d’habitants, c’est une forme directe de puissance (hard power).

Des Etats pouvant être concernés par ce fondement sont la Russie, la Chine et l’Inde. La force militaire : elle est caractérisée par la possession d’arme nucléaire, le nombre d’homme au service militaire et le budget militaire, c’est une forme directe de puissance (hard power).

Des Etats pouvant être concernés par ce fondement sont la Chine, le RoyaumeUni, les USA, la France et la Russie. L’économie : elle est caractérisée par le PIB, l’investissement à l’étranger, la présence de firme internationale et le budget attribué à la recherche et au développement, c’est une forme directe de puissance (hard power).

Des Etats pouvant être concernés par ce fondement sont le Japon, la France, le Royaume-Uni, les USA, la Chine et l’Allemagne. La politique et la culture : elles sont caractérisées par le siège au conseil de sécurité de l’ONU, l’influence linguistique et cinématographique, c’est une forme indirecte de puissance (soft power).

Des Etats pouvant être concernés par ce fondement sont la Chine, les USA, l’Espagne et le Japon. Le hard power : Le hard power utilise le pouvoir de coercition via la force militaire, économique ou financière.

C’est le pouvoir de contraindre, d’imposer, de soumettre en s’appuyant sur la force militaire, nucléaire et les systèmes d’alliances.

Il se lit à travers le budget militaire, le déploiement des forces armées et l’engagement dans les conflits.

Il rappelle la politique impérialiste des USA au XXème siècle.

Ainsi le hard power est composé de trois formes principales : - - - La puissance militaire avec la force armée, les alliances et la capacité de projection (pour un Etat intervenir rapidement et massivement hors de ses frontières). La puissance économique avec la présence de FTN (firme transnationale), des IPE émis et reçus, un rayonnement économique, un centre d’impulsion économique et une production plus importante que les autres pays. La puissance diplomatique avec la négociation, un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU et un rôle dans les institutions internationales. La puissance économique est devenue indispensable pour qu’un Etat soit qualifié de puissance, la puissance militaire seule n’est plus suffisante.

C’est l’une des 3 raisons pourquoi les Etats-Unis sont la première puissance mondiale car ils sont premiers économiquement et militairement et que la Chine les suit en seconde place car grâce à l’accroissement de son économie elle est désormais en mesure d’investir dans l’armée. Le soft power (définition du politicien Joseph Nye) : le soft power est la capacité d’influencer le comportement des autres Etats ou populations, sans emploi de la force, par des moyens indirects de nature idéologique et/ou culturelle. La puissance passe alors par l’adhésion aux valeurs, à la culture ou aux idées portées par cet Etat, la capacité d’influencer, d’attirer.

Le soft power est renforcé par la langue (grand nombre de locuteurs), qui permet de diffuser la culture loin. Le soft power trouve l’écho dans l’après-guerre froide quand les USA passent de la coercition à la persuasion. BILAN DES GENERALITES : - Le statut de puissance est un processus pas un état. Pour être une puissance mondiale aujourd’hui il faut maîtriser à la fois le hard et le soft power sans quoi la puissance est incomplète. - Aujourd’hui, les Etats misent moins que sur la seule force que sur la capacité de développement, de modernisation et d’adaptation à long terme. - Le pouvoir revient à ceux qui contrôle l’innovation et la finance.  Aujourd’hui pour être une puissance il faut fixer les règles de la compétition. II- Essor et déclin des puissances (URSS et Empire Ottoman) 1- L’Empire Ottoman, de l’essor au déclin - a- L’Empire Ottoman une puissance qui s’affirme du XVI au XVIII (on situerait son apogée en 1550) : Puissance militaire : la flotte Ottomane est surnommée les seigneurs des mers, même s’ils perdent certaines batailles, ils se relèvent et continuent de s’étendre (par exemple, lors du siège de Vienne en 1529, même si leur défaite pourrait être considéré comme un frein à leur constante extension il s’installe en Hongrie (l’Empire contrôle le peuple chrétiens) car ils avaient pour aller à Vienne franchis les frontières du territoire Autrichien.

Même lors de leur défaite lors de la bataille Naval de Lépante en 1571 contre la Sainte Ligue (Venise et l’Espagne), l’Empire ne fléchit pas et continu à avoir des relations commerciales 4 - - - - - - - avec les pays d’Occident.

Même si ses rapports avec l’Europe oscillent entre alliances et défenses. Contrôle des voies commerciales : avec l’ère des grandes découvertes l’Empire à une position avantageuse, en effet les pays d’Occident ont commencé à chercher à obtenir des épices ainsi que des produits importés d’Asie.

L’Empire fait office de liaison entre les deux continents cela lui permet de contrôler les prix.

Mais il ne fait pas que réceptionner puis envoyer des produits d’Asie, l’Empire à lui aussi un commerce florissant avec notamment, comme dit plus tôt les épices.

Il fait donc des traités commerciaux avec la France et le Royaume-Uni (avec François Ier et Elizabeth I), le roi de Hongrie vint même jusqu’à s’agenouillé devant le sultan. Conquêtes territoriales : l’Empire Ottoman est étendu dans trois continents différents : l’Europe (Sud-Est), l’Afrique (Nord) et l’Asie (Ouest).

Il entoure donc la Méditerranée sur trois différents fronts, c’est l’une des raisons pourquoi sa flotte est si développée. Influence diplomatique : l’Empire avait selon la période et les pays de bonne relation avec les autres puissances de l’époque.

Comme dit plutôt, le roi de Hongrie s’était agenouillé devant le Sultan.

De plus, avec les nombreux pays, peuples et donc cultures et religions au sein de l’Empire, il avait bien évidemment une influence considérable. Administrations modernes et efficaces : le Sultan Soliman avait fait un ensemble de réformes modernes dont s’étaient inspiré l’Europe plus tard.

Il avait donc mis en place un gouvernement avec une armé régulière, un système de taxe et un pouvoir solide.

Le Sultan de l’époque avait également rénové de nombreux bâtiments et édifiés d’autres pour rendre l’empire plus attractif et le mettre en valeur.

La mosquée Süleymaniye est un bon exemple du style de bâtiment recherchés. b- Une puissance en déclin du XIXème siècle à 1922 Défaite militaire : En 1827, lors de la Bataille de Navarin, la flotte Ottomane perd contre l’alliance de la Russie, de la France et le Royaume-Uni.

C’est le déclencheur de l’éclatement du sentiment nationalisme des minorités non musulmane, s’accumulant depuis que les idées de la révolution sont parvenues à l’Empire. Revendications nationales et populations divisés : Le sentiment nationalisme conduit à des révoltes ainsi en 1830, l’Empire accorde son indépendance à la Grèce, et le contrôle qu’il exerce sur l’Egypte ne devient plus que théorique.

En 1875, c’est au tour du Monténégro, de la Serbie, de la Moldavie et de la Valachie de déclarer leur indépendance.

Puis en 1878, l’Empire perd le contrôle sur la Bulgarie, la Bosnie-Herzégovine et la Roumanie.

Avec la perte de contrôle sur la plupart des territoires on sent que l’Empire a atteint son pique il y a déjà plusieurs décennies et qu’il lui sera impossible de stopper sa chute. Economie qui ralentit face à l’Europe industrialisé : Avec la révolution industrielle en Europe en 1830, et la production en chaînes de bijoux et tissus autrefois fournis par l’Empire, il y a plus d’importation que 5 - - d’exportation.

La France et le Royaume-Uni, avec qui l’Empire avait des traités l’avantageant depuis le XVI siècle, demande alors des traités plus équitables.

Il va donc commencer à s’endetter aux Occidentaux en 1850, ce qui mènera à sa faillite 25 ans plus tard en 1875. Réformes qui ne portent pas les fruits attendus : ainsi de 1839 à 1878, l’Empire tentent de mettre en place des réformes pour calmer le jeu : les Tanzimat (il faut garder à l’esprit que ces réformes se font au même moment que les pays composant l’Empire se révoltent pour satisfaire les populations non-musulmanes souhaitant obtenir leur indépendance).

Ainsi les Tanzimat garantissent aux minorités au sein de l’Empire le même statut que les citoyens musulmans. Malheureusement, ce qui semblait être la seule solution pour sauver l’Empire n’a pas marché car les peuples différents étaient trop nombreux dans l’Empire, il aurait été impossible de s’y adapter.

Les réformes étaient bien trop modernes pour l’Empire ancrait dans la tradition qu’était l’Empire Ottoman.

Ainsi, en 1876, après la faillite de l’Empire, un parlement va être créé pour encore une fois tenter de trouver une solution à l’état catastrophique où se présente les choses. Un pouvoir qui se replie sur l’identité musulmane et Ottomane : La dernière solution qu’a trouvé le parlement est le repli sur l’identité musulmane et ottomane.

IL s’agirait donc de réunir la population islamique de l’Empire mais aussi de s’allier avec celle hors de celui-ci. Ce projet va prendre la forme d’un pèlerinage par transport : le Hedjaz, qui ne verra jamais le jour.

Cependant, se projet va amener à la reprise des inégalités pour les peuples non-musulmans et lorsque l’Empire va rentrer dans la 1ere guerre mondiale, on va accuser les Arméniens de trahison ce qui mènera à leur génocide en 1915.

Même si aujourd’hui encore le génocide Arméniens est toujours nié par la Turquie, de nombreux pays tel que la France le reconnaisse. La fin de l’Empire : L’Empire, malgré les efforts, sera dissout en 1922 et le 29 octobre 1923 on proclamera la République, réduite à l’Anatolie (territoire de la Turquie actuelle).

Ainsi, en vue de ce nouveau territoire réduit une nouvelle capitale plus centrée est établie : Ankara.

Mustapha Kemal devient président et créé un régime de laïcité musulmane : l’Etat n’est pas séparé de la religion et la contrôle.

Le 03 mars 1924, c’est l’abolition du califat.

Enfin, depuis les années 2010, le président Erdogan cherche à refonder une puissance néo-ottomane par le biais de l’influence culturelle et la défense de l’islam. 6 2- De l’URSS à la fédération de Russie a- Définition et remise en contexte URSS : Union des républiques socialistes soviétiques.

État fédéral créé en décembre 1922 par Lénine.

La capitale est Moscou. Nationalisation : Acte par lequel les moyens de production – terres, mines, usines, entreprises...

– deviennent propriété de l’État. Kolkhozes : Exploitations agricoles créées par la collectivisation.

Les moyens de production sont communs ; les ouvriers agricoles sont rétribués sur la base d’un partage des bénéfices (« Kol » = collectif). Sovkhozes : Fermes d’État où les travailleurs sont salariés (« sov » = soviétique). Koulak : Paysan aisé propriétaire de sa terre. Goulag : Camps de travaux forcés en URSS. PCUS : Parti communiste d’Union soviétique. L’URSS est du côté des alliés lors de la Seconde Guerre Mondiale, elle est donc contre l’Allemagne.            1922 : Naissance de l’URSS. 1924 : Mort de Lénine. 1924-1928 : Élimination des opposants de Staline. 1928-1953 : Dictature de Staline. 1928 : 1er plan quinquennal. 1929-1938 : Collectivisation forcée des campagnes. 1934-1938 : Grandes purges. 1936 : Constitution. 1939 23 août : Pacte de non-agression germano-soviétique. 1941 : Entrée en guerre de l’URSS. 05 mars 1953 : Mort de Staline. Depuis 1945 et quasiment jusqu'à sa dislocation, l'Union soviétique est opposée aux États-Unis dans la « guerre froide », chacun des protagonistes essayant d'augmenter sa sphère d'influence au détriment de l'autre, et souvent des pays concernés. b- Cours Origine de l’URSS : L’URSS est née en 1922 dans les frontières de l’ancien empire russe et s’étend sur 22 millions de km².

Après la Seconde Guerre 7 mondiale, l’URSS impose le communisme dans les démocraties populaires, les pays situés à l’Est du « Rideau de fer » (expression utilisée pour la première fois par Churchill lors d’un discours prononcé à Fulton, le 5 mars 1946 pour dénoncer l’installation des régimes communistes en Europe de l’Est et déplorer leur isolement du reste du continent.) Un empire à l’agonie : En 1979, l’URSS envahit l’Afghanistan et soutient les communistes de ce pays.

Débute alors une guerre longue et acharnée qui mobilise 120 000 soldats et provoque jusqu’à 2000 morts par an.

La communauté internationale critique cette guerre.

L’armée soviétique s’enlise et le retrait des troupes est décidé en 1988. Au milieu des années 80 la situation économique et sociale de l’URSS est catastrophique. - - Les besoins premiers de la société (pénuries alimentaires) ont été négligés au profit de l’industrie lourde et de l’armée (lien avec la Guerre froide, guerre en Afghanistan). Les indicateurs sociaux dont l’IDH sont en baisse au cours des années 1980 : ils traduisent la dégradation des conditions de vie des Soviétiques (qui se traduit notamment par une progression spectaculaire de l’alcoolisme dans les années 1970 et 1980).

Le fossé se creuse alors entre la nomenklatura (élite du PCUS qui dispose d’avantages comme des véhicules de fonction, d’immenses appartements, de personnel de service…) et une population au niveau de vie en baisse. Arrivé au pouvoir en 1985, Mikhail Gorbatchev entreprend de réformer le système par : - - La Pérestroïka (« restructuration » en russe) : politique de réformes économiques.... »

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