Exposé vichy
Publié le 23/02/2025
Extrait du document
«
Pétain a tous les pouvoirs (exécutif et législatif).
- Le Parlement est supprimé
- Répression contre les résistants et les Juifs par la milice créée en 1943.
- Octobre 1940, un décret de Pétain interdit aux Juifs français les métiers dans la
fonction publique, la presse, la radio et le cinéma.
- Mention « juif » sur leur carte
d’identité et port obligatoire de l’étoile jaune sur les vêtements pour les Juifs.
- Arrestation de juifs par la police française livrés à l’Allemagne nazie.
(ex : Rafle du
vélodrome d’hiver le 16 et 17 juillet 1942 : 13 000 juifs étrangers sont raflés dans la
région parisienne, parqués dans le vélodrome d’Hiver, puis déportés dans les camps de la
mort.).
Une politique antisémite.
Dès septembre 1940, les Français de confession juive
sont recensés.
Ils sont progressivement stigmatisés : on les exclut de la fonction
publique et de la presse, puis on leur impose le port de l’étoile jaune en juin 1942.
La
répression contre les Juifs sʼaccroît en 1942 avec la mise en œuvre en France de la
« Solution finale ».
Des milliers de Juifs sont alors emprisonnés en France avant
d’être déportés vers les centres de mise à mort, comme lors de la rafle du Vél d’Hiv
les 16 et 17 juillet 1942.
Un régime autoritaire
Pleins pouvoirs à Pétain « chef de l’État Français ».
Censure et propagande.
Suppression des libertés fondamentales.
Un régime réactionnaire
« Révolution nationale » : retour à la terre.
Familles nombreuses…
« Travail, Famille, Patrie ».
Un régime d’exclusion
Statut des Juifs.
Internement des étrangers.
Un régime collaborateur
STO : service du travail obligatoire.
Aide à la déportation de Juifs.
Soutien de la Milice française à la Gestapo allemande : arrestation de
résistants.
A.
Un État autoritaire
Pétain instaure un régime autoritaire.
Il détient les pleins pouvoirs et gouverne sans
assemblée.
Les élections, les partis politiques, les syndicats sont supprimés afin de
réduire l’opinion au silence.
Il n’y a plus de représentant du peuple auprès du
gouvernement.
Les principaux chefs politiques de la IIIe République sont
emprisonnés.
B.
Un État collaborateur
Le 24 octobre 1940, Pétain rencontre Hitler à Montoire (Loir-et-Cher).
Avec son
ministre Laval, il « entre dans la voie de la collaboration ».
Dès lors l’État français qui édicte le « statut des Juifs », en octobre 1940, sur le
modèle des lois de Nuremberg, participe à l’arrestation et à la déportation de ceux-ci.
Les étrangers sont internés dans des camps.
La Milice française lutte contre les
résistants.
À partir de 1943, le STO – Service du travail obligatoire – met de la main-d’œuvre au
service de l’Allemagne.
C.
La « Révolution nationale »
Le régime de Vichy organise la « Révolution nationale » destinée à redresser la
France.
La devise du pays devient « Travail, Famille, Patrie ».
La propagande met en valeur le travail de la terre, les familles nombreuses, le culte
de la Patrie.
Les jeunes doivent s’engager dans une organisation, les « Chantiers de Jeunesse »,
où ces valeurs traditionnelles leur sont inculquées.
A.
Résistance intérieure et extérieure
La résistance regroupe des partis ou des tendances politiques très divers.
L’appel à la résistance, lancé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle, conduit à la
création de la résistance extérieure, la « France Libre ».
Les Forces françaises libres
ou FFL se battent aux côtés des Alliés.
La résistance intérieure s’organise peu à peu en divers groupes ou réseaux qui
agissent indépendamment les uns des autres.
Elle publie des journaux clandestins,
cache des Juifs, livre des renseignements aux Alliés, met au point des sabotages.
La Résistance s’accentue après 1942, à la suite du franchissement par les
Allemands de la ligne de démarcation et de l’intensification de la collaboration.
De
plus, à partir de 1943, la jeunesse française qui refuse le STO part dans des maquis
de résistants.
B.
L’unification de la résistance
En 1943, le général de Gaulle confie à Jean Moulin la tâche d’unifier tous les
réseaux de résistance.
Celui-ci crée le Conseil National de la Résistance – le CNR –
qui coordonne les efforts des forces clandestines dans les FFI – Forces françaises
de l’intérieur.
L’efficacité de la résistance en est renforcée, notamment au moment de
la libération du pays.
C.
La France libérée
Les Alliés débarquent en Normandie le 6 juin 1944.
Les Allemands sont surpris.
Mais
la progression à l’intérieur du pays est lente et doit être appuyée par un second
débarquement en Provence le 15 août 1944.
Paris se soulève le 19 août et est libéré
le 25.
La retraite des troupes allemandes s’accompagne de massacres de civils,
comme à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944.
En septembre 1944, l’essentiel du
territoire français est libéré.
Dès 1944, le gouvernement de la résistance, dirigé par le général de Gaulle, est
devenu le gouvernement provisoire de la République française – GPRF – et est
reconnu comme tel par les Alliés.
Il lui reste à réorganiser le pays sur un modèle
démocratique, et à réconcilier les Français entre eux.
Ce document est une affiche de propagande réalisée sous le régime de Vichy
durant l’occupation allemande (1940-1944).
Cette affiche de propagande a pour titre la « Révolution nationale » et oppose
deux maisons incarnant la France :
A gauche, la maison France est fissurée, les volets sont fermés, elle va bientôt
s’effondrer et a pour devise « Paresse, Démagogie, internationalisme ».
A
droite la maison France est solide et a pour devise « Travail, Famille, Patrie ».
La maison de gauche représente des valeurs négatives « égoïsme » «
paresse » et désigne des bouc-émissaires « juiverie » (+ étoile de David), «
franc-maçonnerie », « communisme » (drapeau rouge).
La maison de droite
incarne la France du maréchal Pétain (galons militaires), qui se veut porteuse
de valeurs traditionnelles positives : la famille, la paysannerie, la discipline…
Cette affiche de propagande en opposant deux France de manière
manichéenne, désigne les opposants du régime de Vichy (juifs, communistes,
francs-maçons…) accusés d’avoir ruiné la France, et met en avant la France
du maréchal Pétain, symbole d’un retour à l’ordre.
1.
Un régime réactionnaire
• Une fois au pouvoir, Pétain veut restaurer l'autorité de l'État et remettre le pays
au travail.
Le 25 juin 1940, il annonce ainsi ses ambitions : « C'est à un
redressement intellectuel et moral que d'abord je vous convie.
Français, vous
l'accomplirez, et vous verrez, je vous le jure, une France neuve surgir de notre
ferveur.
»
• Rejetant la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » et la démocratie, il
supprime le suffrage universel et les partis politiques.
La France doit se tourner vers
des valeurs....
»
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