EXPOSE CRISE DE CUBA de 1961 à 1962

« EXPOSE CRISE DE CUBA : Diapo suivant (2) Introduction : Bonjour à tous, aujourd’hui nous allons vous parler de la crise de Cuba, qui s’est déroulée de 1961 à 1962, également connue sous le nom de « la Crise des missiles cubains », qui a été l'un des moments les plus tendus de la guerre froide, mettant les États-Unis et l'Union soviétique au bord d'un conflit nucléaire direct.

Cette crise a émergé de tensions géopolitiques entre les deux superpuissances, quant à la présence de missiles nucléaires soviétiques à Cuba. Cet exposé analysera dans un premier temps les origines, puis le déroulement des conflits et les tensions qui ont découlées, pour finir sur les conséquences de cette crise majeure. Diapo suivant (3) Contexte et origines de la crise : - Les origines de Cuba remontent à bien plus loin que la Guerre froide.

En 1898, l’île obtient son indépendance de l’Espagne après plus de 400 ans. Mais immédiatement après, elle tombe sous la tutelle des États-Unis.

C’est ce qu’on appelle l’impérialisme.

Un peu plus tard, la Révolution cubaine de 1959 a renversé le régime pro-américain de Fulgencio Batista et a porté Fidel Castro au pouvoir.

Castro a rapidement nationalisé les biens américains à Cuba, ce qui a provoqué des tensions avec les États-Unis.

Sa politique socialiste et anti-impérialiste a attiré l'attention et le soutien de l'Union soviétique, cherchant ainsi un allié dans l'hémisphère occidental. Diapo suivant (4) - - C’est pourquoi, l'Union soviétique a vu en Cuba une opportunité de défier l'influence américaine à l’occident.

L'alliance entre l'URSS et Cuba s'est renforcée à travers des accords économiques et militaires, conduisant à un rapprochement stratégique entre les deux pays et à une augmentation de la présence soviétique sur l'île. Toutefois, les États-Unis étaient engagés dans une politique dite du containement, qui vise à stopper l'expansion du communisme dans le monde.

Or, la proximité de Cuba et sa transformation en un État socialiste sous l'influence de l'URSS étaient perçues comme une menace directe pour les intérêts américains et la sécurité nationale des États-Unis.

L’une de leur mesure était de boycotter l’achat du sucre cubain et d’organiser un embargo commercial à destination de l’île.

Par définition, un embargo est une opération visant à couper le ravitaillement ou les communications d’une zone par la force.

C’est aussi une mesure administrative ou militaire visant à empêcher la libre circulation d’une marchandise ou d’un objet. Diapo suivant (9) Conclusion : - - Pour conclure, si la seconde crise de Cuba a mis les États-Unis en position de force, Khrouchtchev s’est affaibli.

Les négociations et le dénouement de la crise ont surtout permis d’éviter un conflit nucléaire qui aurait pu enflammer le monde une troisième fois.

Elle a également marqué un tournant dans les relations internationales, avec une reconnaissance accrue de la nécessité de la diplomatie et de la gestion des crises pour éviter un désastre mondial. Par exemple, la visite historique de Barack Obama à Cuba du 20 au 22 mars 2016, fut un succès d’un point de vue diplomatique d’autant plus que c’était la première fois en 88 ans qu’un dirigeant américain se rendait à la Havane.

En revanche, malgré l’insistance du président Cubain, l’embargo est toujours d’actualité en 2021. Diapo suivant (5) I- La montée des tensions : - Le 17 Avril 1961, le président américain Kennedy accepte le projet de renverser le régime de Fidel Castro à Cuba.

Pour cela, il autorise le débarquement secret de 5 000 exilés cubains au sud-ouest de l’île, à un endroit appelé « la baie des cochons ».

Elle s’avère être un échec cuisant : les débarqués sont repoussés jusqu'à la mer ou constitués prisonniers.

De plus, les opposants politiques à l’intérieur de l’île ne se sont pas soulevés. Cet échec à renforcé la détermination de Castro à se protéger contre les tentatives d'invasion étrangère et à rechercher le soutien de l'URSS. - Peu de temps après, le gouvernement de Cuba et le camp soviétique, alliés, lancent une nouvelle opération appelée : Opération Anadyr (nom de code d’une ville de l’extrême Orient en Russie).

Elle est le symbole de leur alliance idéologique et stratégique, mais surtout le réel déclencheur de la crise de Cuba.

De cette façon, en mai-juin 1962, 50 000 soldats et une trentaine de missiles soviétiques sont envoyés sur l’ile.

Nikita Khrouchtchev, président de l’URSS, veut prévenir une nouvelle « baie des cochons » et faire de Cuba une base militaire stratégique à 150 km de la Floride, état américain.

Cette opération a provoqué une escalade majeure des tensions entre les États-Unis et l'URSS.

C’est pourquoi le 11 septembre 1962 l’URSS annonce que toute attaque contre l’île de Cuba provoquera irrémédiablement un conflit mondial (chacun peut imaginer celui-ci à la hauteur des précédentes guerres, avec l’arme nucléaire en plus.) - Le 15 octobre 1962, alors qu’un avion américain survole les côtes de Cuba, il prend en photo les rampes nucléaires installées sur l’île par les Soviétiques.

Cet arsenal nucléaire, implanté à moins de 200 km des côtes américaines, représente un réel danger.

Par comparaison, la portée des missiles installées se situe entre 1 500 km et 3 000 km.

Quelques jours plus tard, le 22 octobre 1962, il annonce à la radio la découverte des rampes nucléaires et la mise en place du blocus au monde entier. - En réaction face à la menace des missiles soviétiques à Cuba, le président Kennedy a ordonné un blocus naval autour de l'île pour empêcher l'acheminement de nouveaux missiles et d’équipements militaires.

Cette mesure a été accompagnée de menaces de représailles militaires en cas de provocation supplémentaire.

Il souligne aussi qu’il a 600 navires de combats et 40 000 marines près à agir. Kennedy fini par porter l’affaire au conseil de sécurité de l’ONU tandis que le monde entier tremble sous la menace d’un conflit nucléaire. Diapo suivant (6) II- Le climat de la crise soutenu par des acteurs imposants : - Kennedy, président des États-Unis a.... »