ETUDE ECONOMIQUE DE LA COTE D'IVOIRE
Publié le 19/11/2023
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Chapitre I : LA COTE D’IVOIRE : ETUDE ECONOMIQUE
Leçon 1 : LES FONDEMENTS DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE LA
CÔTE D’IVOIRE
Introduction
La cote d’ivoire est située dans la zone intertropicale précisément dans l’ouest de
l’Afrique.
Dans cette partie de l’Afrique, elle se distingue
par un dynamisme économique reposant sur plusieurs fondements.
Quels sont alors les fondements du développement économique de la côte d’Ivoire ?
Répondre à cette question renvoie à présenter d’une part les conditions naturelles et
d’autre part les fondements humains et politiques de l’économie ivoirienne.
I- Les conditions naturelles de l’économie
1- Le relief et l’hydrographie
Le relief ivoirien est constitué de plaines au sud (plaines côtières sur le littoral et plaines
alluviales près des cours d’eau)- de plateaux au centre et au nord et de montagnes à l’ouest.
Ce relief est dans l’ensemble plat et monotone- donc propice à l’implantation des activités.
Quant à l’hydrographie- elle est composée de fleuves (Comoé_ Bandama…)- de lacs ( Kossou –
Taabo - Ayamé) de lagunes (Ebrié – Abby - Ehi…) - de rivières.
A cela s’ajoute une façade maritime de 566 km ouverte sur l’océan atlantique.
Ce réseau hydrographique favorise la pêche - l’agriculture - le commerce- le transport - la
construction de barrages hydroélectriques - de ports.
2-Le climat et la végétation
La cote d’ivoire se distingue par 4 grands types de climats.
Au sud, se rencontre le climat subéquatorial – au centre, le climat tropical humide – au
nord, le climat soudano – guinéen – à l’ouest, le climat de montagne ; avec des
précipitations plus ou moins abondantes, tous ces climats favorisent la pratique de
diverses cultures durant toute l’année.
Sous ces climats se développe une végétation variée.
Au sud et à l’ouest se rencontre la forêt dense (forêt ombrophile sempervirente) – au
centre la forêt mésophile et la savane enfin au nord la savane et la forêt claire.
Cette végétation permet la pratique d’activités telles que l’exploitation forestière...
3-les sols et les ressources du sous-sol
Les principaux sols en C.I sont les sols hydro morphes – les sols ferralitiques – les sols
ferrugineux.
Les sols hydro morphes - riches en eau - sur le
littoral- sont adaptés aux maraichers.
Les sols ferralitiques - profonds et fertiles - occupent la grande partie du territoire.
Les sols ferrugineux – au nord et au centre – sont peu profonds et peu fertiles.
Quant aux sous- sol – il contient des ressources minières et énergétiques.
La photocopie tue l’intelligence.
Production : Yobouet maxino
07 77 07 00 46 / 05 04 70 09 18
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Tel :
Les principaux minerais sont l’or (Zouan-Houin – Hiré – M’Bengué – Bouaflé – Aboisso) le
diamant ( Tortiya – Séguéla) le fer( Man – Ferké) la bauxite ( Bondoukou – Bongouanou –
Aboisso – Divo) le nickel( Odienné- Touba) le manganèse ( Grand-lahou – Odienné)
Les ressources énergétiques sont le pétrole et le gaz naturel.
Ce sont des gisements off-shore dont l’exploitation rapporte des devises à l’Etat.
II- les
fondements humains et politiques
1- Les caractères de la population
La population est actuellement estimée à 23 millions d’habitants et croit rapidement.
Cette population croissante avec un taux d’accroissement naturel de 2,6% permet de
disposer d’une main-d’œuvre abondante pour les activités.
La population est également dominée par les jeunes.
Une telle jeunesse offre à l’économie une main- d’œuvre dynamique.
C’est aussi une population composite comprenant une forte communauté étrangère.
Cette population composite donne une diversité d’intelligence et de savoir-faire au
service du développement de la C.I.
Toutefois- la grande partie de la population active exerce dans l’agriculture (54,5%).
2- Le libéralisme comme politique économique
La C.I a adopté le libéralisme économique à son indépendance.
Le libéralisme se caractérise par la libre entreprise et l’ouverture sur l’extérieur.
La libre entreprise consiste à accorder aux investisseurs des avantages (code
d’investissement attractif – exonération d’impôt) et des garanties (rapatriement des
fonds).
Mais face à l’insuffisance d’investisseurs nationaux, l’Etat a pratiqué le capitalisme d’Etat
consistant pour lui à créer des entreprises d’Etat comme la Sir – la Sotra…
Quant à l’ouverture sur l’extérieur, elle revient à faire appel aux capitaux étrangers.
Le libéralisme économique a permis à la C.I d’avoir une forte croissance économique qui
s’estompa avec la crise économique de 1980.
Cette crise économique fut liée à la chute des cours des matières 1ères, à la mauvaise
gestion, à détérioration des termes de l’échange.
L’Etat fut contraint à adopter avec les institutions de Brettons Woods (FMI _ Banque
Mondiale) des programmes d’ajustement Structurel (PAS) et à réorienter l’économie.
3- les nouvelles orientations économiques
Ces nouvelles orientations sont la privatisation – l’investissement et la fiscalité.
La privatisation est le désengagement partiel ou total de l’Etat du secteur public au
profit du secteur privé.
La privatisation a eu l’avantage d’accroitre les investissements privés et l’efficacité
des entreprises mais l’inconvénient de ne pas garantir les emplois et de créer des
monopoles dans le privé.
Présentement, l’Etat encourage
l’initiative privée et l’investissement étrangers par le CEPICI.
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Tel :
Enfin, les gouvernements mettent l’accent sur le paiement des impôts en incitant
les populations au civisme fiscal.
Les impôts rapportent plus de 1.000 milliards par
ans.
Conclusion
L’économie ivoirienne repose sur des fondements naturels – humains et politiques.
Ces différents fondements vont contribuer au développement
de plusieurs secteurs
d’activités en C.I.
Chapitre : LA COTE D’IVOIRE : ETUDE ECONOMIQUE
Leçon 2 : LES SECTEURS D’ACTIVITES ECONOMIQUES DE LA COTE D’IVOIRE
Introduction
La cote d’ivoire est un pays de 322.462km située entre le 4°30 et le 10°30 de latitude
nord.
C’est un pays dont l’économie est dynamique et présente 3 grands secteurs
d’activités.
Comment se présente donc ces secteurs d’activités et quels problème rencontrent-ils ?
I-
Le secteur primaire ivoirien
Le secteur primaire est l’ensemble des activités produisant les matières 1ères brutes.
Il
regroupe l’agriculture _ l’élevage _ la pêche et l’exploitation forestières.
Il occupe 59% de
la population et représente 27% du PIB.
1- L’agriculture ivoirienne
a- Les conditions de l’agriculture
L’agriculture s’appuie sur des atouts naturels notamment un relief plat et monotone dans
l’ensemble _ des climats variés _ une hydrographie dense _ de sols plus ou moins fertiles.
L’agriculture s’appuie également sur le potentiel humain avec une population jeune et
croissante offrant une main d’œuvre abondante et disponible.
L’agriculture s’appuie bénéficie du soutien de l’Etat qui a créé des structures
d’encadrement comme l’ANADER _ des instituts de recherche tels que le CNRA qui conçoit
des semences plus productives.
b- Les caractères et l’importance de l’agriculture
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Les moyens et les méthodes employés dans l’agriculture sont généralement archaïques.
C’est donc une agriculture très traditionnelle et extensive aux rendements faibles.
Mais
l’agriculture emploie quelques fois des moyens modernes (machine _ produit chimiques…)
cette forme d’agriculture est moderne _ intensive et très productive.
Les types de cultures
pratiquées sont les cultures vivrières et les cultures industrielles.
Les vivrières en zone de
forêt sont : l’igname – le manioc – la banane plantain etc.
En zone de savane ce sont : le
riz – le manioc – l’igname – le maïs – le mil – le sorgho.
Les cultures commerciales en
zone forestière sont : le cacao – le café – l’hévéa – l’ananas… En zone de savane, ce
sont : le coton – l’anacarde – la canne à sucre – le tabac.
De ces cultures, le binôme cafécacao reste le plus prédominent avec plus de 1.200.OOO T pour le cacao et près de
200.000 T pour le café, il représente 40% des exportations.
Par ailleurs, l’agriculture
occupe 60% de la population active dans le primaire.
Elle rapporte d’importants revenu à
l’Etat – crée beaucoup d’emploi – participent à 70% des exportations de la côte d’ivoire –
contribue à 21,3% du PIB et favorisent des activités.
c- Les problèmes et solutions
Les problèmes de l’agriculture sont :
_ Les moyens et technique archaïques
_ le vieillissement des plantations et la maind’œuvre
_les aléas climatiques
_ chute des prix des
produits
_le délaissement des cultures vivrière pour les cultures commerciale _ les conflits
fonciers
_ la détérioration des termes de
l’échange _ les difficultés d’écoulement des produits
Les solutions pour redynamiser l’agriculture sont :
- La modernisation de l’agriculture
_ Le renouvellement du verger
-La transformation de la production en côte d’ivoire
_ La promotion des cultures
vivrières
-Le reprofilage des routes pour
faciliter l’écoulement des produits.
2- l’élevage et la pêche en côte d’ivoire
a- L’élevage
La forme d’élevage beaucoup pratiqué en côte d’ivoire est l’élevage traditionnel.
L’élevage traditionnel est caractérisé par la transhumance et le manque des soins
médicaux pour les animaux.
Par contre dans l’élevage
moderne – les animaux sont dans les fermes et bénéficient d’un suivi médical.
Les animaux élevés sont les bovins – les ovins –les caprins – et les volailles
L’élevage présente d’autres spécificités comme l’apiculture – l’héliciculture....
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