Dm Histoire Guerre d’Espagne
Publié le 14/12/2024
Extrait du document
«
Dm Histoire Guerre d’Espagne
1)
D'après le document 1, les franquistes, partisans du général Franco, étendent progressivement leur
contrôle sur le territoire espagnol.
En avril 1939, ils occupent l'ensemble du pays.
Pour rappel, la guerre
civile a éclaté en juillet 1936 et a duré près de trois ans.
Cependant, la victoire des franquistes n'a pas été
obtenue seul, puisqu'ils ont bénéficié du soutien de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste.
De leur côté, les
Républicains ont été soutenus par les brigades internationales, appuyées par l'URSS.
Cette guerre
prolongée a entraîné de nombreux bombardements de civils par les franquistes et a finalement conduit à la
chute de la République espagnole.
2)
Du côté de l'Allemagne nazie, les motivations d'intervention dans la guerre civile espagnole sont
principalement idéologiques.
Hitler affirme qu'il ne peut « tolérer que l'Espagne devienne la proie du
communisme ».
Il considère ainsi l'inaction de l'Allemagne comme une menace pour son propre pays.
En
effet, le général Franco lui a rapporté que les armes des républicains étaient financées par l'Union
soviétique.
Ce conflit idéologique conduit Hitler à penser que rester neutre reviendrait à laisser le
gouvernement républicain, en lien avec le Front Populaire de Léon Blum, instaurer un régime communiste
en Espagne, ce qui risquerait de s'étendre à la France.
L'Allemagne se retrouverait alors encerclée par deux
blocs communistes : l'URSS à l'est et le bloc franco-espagnol à l'ouest.
Dès lors, la victoire franquiste
devient une priorité pour Hitler.
Du côté de l'Italie, Mussolini justifie son intervention en la présentant
comme essentielle pour la défense de la paix.
Des cartes postales (doc 4) sont publiées, soulignant
l'alliance entre Mussolini, Hitler et Franco, avec la mention « Les 3 grands chefs, conduisant la défense de
la paix et de la civilisation ».
Mussolini semble ainsi suivre Hitler en raison de leurs alliances.
En revanche,
du côté des démocraties, la position est celle de la non-intervention.
Bien que des armes soient fournies au
gouvernement républicain, la France prône une convention internationale pour interdire l'envoi de matériel
en Espagne, afin de laisser le pays gérer ses affaires internes.
Une vision similaire prévaut au RoyaumeUni, où le ministre Eden refuse que l'Espagne devienne le théâtre d'une nouvelle guerre mondiale, risquant
d'impliquer « l'ensemble de l'Europe ».
L'Espagne est alors perçue comme un « pion dans le jeu des
puissances », un jeu dangereux auquel les démocraties ne souhaitent pas participer.
3)
Les brigades internationales sont un groupe de volontaires venus en Espagne pour soutenir la République.
Le 18 septembre 1936, Moscou lance un appel pour recruter des volontaires prêts à se battre aux côtés des
Espagnols afin de défendre la République contre le totalitarisme.
Ainsi naissent les Brigades internationales.
Cette organisation rassemble entre 35 000 et 50 000 volontaires venus du monde entier.
Elle suscite un
fort enthousiasme, notamment chez les communistes, mais attire aussi d'autres militants.
Les volontaires
proviennent de diverses nationalités : français, anglais, réfugiés allemands et italiens, soviétiques, etc.
Leur rôle est crucial.
Ces soldats se battent à la baïonnette et mènent de violents combats terrestres.
Ils
insufflent de l'espoir et, au minimum, contribuent à ralentir la victoire des régimes totalitaires.
4)
On constate un déséquilibre évident dans le rapport de forces.
Les franquistes bénéficient du soutien en
matériel et en troupes de l'Italie et de l'Allemagne.
Du côté républicain, bien que du matériel soviétique
soit fourni, les brigades internationales, composées principalement de volontaires, ne peuvent rivaliser
avec les près de 90 000 soldats alliés des....
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