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Dissertation la forêt de Fontainbleau

Publié le 04/01/2025

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« Forêt de Fontainebleau : La forêt de Fontainebleau : un espace naturel protégé au cœur des enjeux écologiques et récréatifs de l’Île-de-France Introduction : Ce massif forestier de 24 000 hectares regroupent trois forêts domaniales de Fontainebleau, des Trois-Pignons et de La Commanderie, elle est situé en Seine-et-Marne à une soixantaine de kilomètres de Paris.

Cette forêt est l’une des rares forêts de cette envergure situés en zones périurbaines en Europe.

Les enjeux de la proximité urbaine en font un poumon vert fragile et extrêmement fréquenté.

Les diverses activités de loisirs sont à concilier avec la protection d'une biodiversité et d'un patrimoine riches. De plus cette forêt est traversée par par une autoroute, plusieurs routes nationales ainsi que des lignes ferroviaires.

Elle accueille chaque année des millions de visiteurs qui viennent s’y promener : 11 millions par an. Comment la forêt de Fontainebleau fait-elle face aux activités humaines et comment parvient-elle à préserver son patrimoine naturel ? L’étude de la forêt de Fontainebleau s’ouvre sur sa diversité végétale qui permet de saisir la richesse de ses écosystèmes.

Puis, les différents usages de la forêt, des loisirs à l’exploitation forestière, révèlent les défis de gestion entre préservation et activités humaines et nécessitent des dispositifs de protection. I.

Les types de forêts de Fontainebleau : Tout d’abord ,il s’agit d’une forêt ouverte et en mosaïque, qui compte près de 6 600 espèces animales qui côtoient près de 5 685 espèces végétales recensées comme chênes, pins, bouleaux et hêtres.

En effet la forêt a une grande diversité et richesse. Une biodiversité peut s’expliquer par les multiples reliefs dont dispose la forêt.

On observe une alternance entre les plaines, les plateaux, les collines, rochers, sables associés à un climat variable. La forêt de Fontainebleau est situé sur un carrefour biogéographique subissant des influences continentales, montagnardes voir méditerranéenne.

Cette mosaïque à l’origine naturelle est aujourd’hui peuplée de reboisements forestiers. Mais autrefois il y a 100 000 ans il n’y avait uniquement que des pins à Fontainebleau.

Alors qu’aujourd’hui la forêt présente un boisement mélangé.

Ce mélange démarre au XVIIIe s par l’introduction du pin sylvestre.

Celui ci est introduit artificiellement sous forme de plantation en 1786 par le médecin de Louis XVI.

A partir de 1830 le pin sylvestre reboise massivement cet espace. Au Nord de la forêt sur les zones sableuses, marécageuses voire inondable, ces zones sont composés de chênes pédonculés accompagnés de Bouleaux blancs.

Les sous bois de ces espaces sont pauvres et principalement composés de grandes herbes. Sur les rebords de monts calcaires s’est implanté le chêne pubescent réalisant un sous bois fourni et fruités.

Il est fréquent de retrouver dans les prés des épineux comme le prunellier et églantier.

Les zones sèches sont peuplées par le Bouleaux verruqueux. Quant au pin sylvestre, il s’est rapidement naturalisé, il s’est depuis reproduit spontanément et peut se rencontrer actuellement dans presque toute la forêt. D’autres espèces de résineux ont été introduites comme l’ Epicea, le sapin Pectiné, le sapin Douglas, le Cèdre, le pin lacrio et même le sequoia géant mais ne réalisent pas des peuplements forestiers continus. Si aujourd’hui ce lieu est peuplé d’arbres au Moyen Age, seule une moitié de la surface de la forêt était couverte d’arbres, le reste n’était que landes et pelouses vertes entretenues par des incendies. Mais depuis Louis XIV, les forestiers ont accompli un travail de plantation tel que de nos jours la forêt est presque entièrement couverte.

Le type de bois recherché était le chêne pur, un bois noble pour garantir la qualité de la flotte royale.

La réintroduction des résineux a accentué ce phénomène de couverture.

Ces boisements se sont effectués sur des espaces ouverts dont la surface s’est vue fortement restreinte, au détriment des plantes appréciant la lumière. Une gestion plus fine et plus respectueuse est appliquée depuis plusieurs décennies. II.

Les usages de la forêt : un espace aux multiples fonctions : La forêt de Fontainebleau répond à des usages variés, créant des enjeux de cohabitation et de préservation. C’est un haut lieu de loisirs pour les habitants de la région parisienne et les touristes. Fontainebleau attire chaque année des millions de visiteurs.

La randonnée y est très populaire puisque cet espace dispose d’un large réseau de sentiers qui traverse les différents écosystèmes et permet aux promeneurs d’admirer la faune et la flore.

Les célèbres grès de cette forêt offrent des parcours d'escalade naturelle renommés dans le monde entier.

Le vélo et l’équitation sont également très pratiqués, renforçant la forêt comme un espace de loisirs accessible et polyvalent. Puis le célèbre château de Fontainebleau est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1981 et attire des visiteurs venus du monde entier. Escalades, randonnée, cueillette, ce lieu touristique attire également les peintres (Corot, Millet, Rousseau), écrivains (Musset, Flaubert, Hugo) qui y laissent exprimer leur art.

De plus, en 1861, charmés par ces lieux des peintres de Barbizon créent une réserve artistique de 1 000 hectares.

Il s’agit du premier espace naturel au monde avec une mesure de conservation de la nature. Cependant, cette popularité pose des problèmes de dégradation des sols et de pollution.

Les piétinements répétés sur certains sentiers provoquent une forte érosion et les déchets laissés par les visiteurs peuvent dégrader la faune et la flore.

Ces impacts exigent une gestion attentive pour réguler la fréquentation et minimiser les effets négatifs de la surfréquentation sur l’environnement. Plus tard, des réserves biologiques seront créées : des zones protégées. Outre son attrait touristique, la forêt de Fontainebleau joue un rôle fondamental pour l’écosystème local et pour la région environnante.

Elle est un véritable réservoir de la biodiversité, abritant des espèces rares d’animaux et de plantes, dont certaines sont menacées.

Les différents habitats présents, comme les zones rocheuses, les hêtraies et les pinèdes, favorisent la cohabitation d’espèces variées, créant ainsi un véritable équilibre écologique en Île-de-France.

La forêt régule la qualité de l’air, en capturant le CO₂, et en aidant à la régulation des eaux souterraines, essentiels pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. La présence de cette biodiversité nécessite des actions de préservations pour éviter la disparition de certaines espèces sensibles. Le bois de Fontainebleau est récolté de manière contrôlée pour répondre aux besoins en bois de chauffage et en bois d’œuvre, sans compromettre les écosystèmes grâce à la gestion de ONF.

Cette exploitation durable génère des revenus tout en maintenant la diversité biologique et la santé de la forêt. L’ONF pratique une sylviculture sélective qui consiste à choisir les arbres à couper en fonction de leur âge et de leur état de santé, afin de ne pas nuire.

Cette approche permet de concilier la rentabilité économique avec la conservation de l’environnement. D’autres espaces de Fontainebleau sont exploités dès 1640.

En effet, le sable très fin de Fontainebleau est exploité pour les verreries.

Il était utilisé pour la porcelaine pour la verrerie et la faïencerie de Paris.

Une exploitation intense et dangereuse puisque les ouvriers.... »

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