Cours histoire G1, la métropolisation

« G1 - La métropolisation : un processus mondial différencié Chapitre 1 – Les villes à l’échelle mondiale : le poids croissant des métropoles Il y a 3 grands pouvoirs dans une métropole : - Politique Economique Culturel Le pouvoir culturel est beaucoup développé en ville, et maintenant les gens vivent majoritairement en ville, les villes dirigent le monde. A l’origine, une métropole est une ville qui en a fondé une autre. Métropolisation = processus de concentration des fonctions de commandements (politiques, économiques, culturels) dans un petit nombre de villes Etude de cas – Londres, une métropole de rang mondial La ville de Londres est une métropole possédant de nombreux atouts : elle est dans le top 3 dans l’économie, la recherche et l’innovation, le rayonnement culturel, l’accessibilité.

C’est une ville qui cumule les atouts : l’abondance du travail, on peut faire de l’argent facilement, il y a pleins de choses à faire. La ville s’est énormément étendue mais l’importation d’espaces verts n’étaient pas la priorité, la végétation est très peu présente ce qui augmente la pollution.

De plus, la vie est Londres est aussi très chère, il y a beaucoup d’inégalités sociales.

Londres n’a pas investi sur le cadre de vie et l’environnement. I Vers une urbanisation généralisée de la planète A) Une urbanisation grandissante Urbanisation = croissance des villes qui sont de plus en plus peuplées et qui s’étendent dans l’espace de manière horizontale et/ou verticale A la fin du XXème siècle, les humains sont de moins en moins agriculteurs et il y a eu un fort exode rural. En 1950, 29% des humains vivaient en ville.

Depuis 2007, l’être humain est un être urbain.

En 2018, on a passé le cap de 55%, soit 4 milliards. On devrait dépasser les 68% en 2050. B) Métropole, mégapole, mégalopole Métropole = ville très peuplée qui concentre des fonctions de commandements Mégapole = grande ville très peuplée (+ de 10 millions d’habitants) Mégalopole = vaste ensemble urbanisée constitué de plusieurs grandes agglomérations connectées entre elles Taux d’urbanisation = pourcentage de la population qui vit en ville Taux de croissance = rythme d’augmentation de la population urbaine Transition urbaine = passage d’une société rurale à une société urbaine Plus l’urbanisation est rapide, plus elle est anarchique (d’où l’augmentation des bidonvilles).

Le pouvoir d’une ville n’est pas forcément dû à sa population (des villes moins peuplées ont parfois un pouvoir supérieur à celui de villes plus peuplées). II Les spécificités des métropoles A) Une concentration d’activités économiques stratégiques Pouvoir financier à on retrouve dans les grandes villes - Les grandes bourses Les banques Les quartiers d’affaires (sièges des assurances, des grandes entreprises…) Les sièges des FTN Les services de hauts niveaux (placements d’argent, laboratoires de recherches, informatique et numérique, technologie) Les industries (même si déménagées dans les pays du sud à cause de la pollution engendrée) On a tendance à de plus en plus éloigner les zones industrielles des centresvilles, car l’espace est inadapté pour les livraisons, les transports, l’espace de production Les 600 plus grandes villes dans le monde produisent 60% de la richesse mondiale. C’est dans les grandes villes qu’on trouve les capitales politiques (sièges de l’Unesco à Paris, ONU à New York, OMC à Genève) mais aussi le commandement culturel (musée du Louvre…) En général, plus une ville possède de pouvoir plus les fonctions s’attirent. Métropole complète = métropole qui concentre les 3 fonctions de commandements (ex : Paris Tokyo) Synergie = interaction entre plusieurs secteurs / fonctions qui s’allient B) Des territoires articulés sur de multiples réseaux Réseaux = ensemble des infrastructures matérielles et lignes immatérielles qui permettent aux flux de circuler entre des pôles hiérarchisés De plus, tous les grands évènements (culturels, sportifs…) sont organisés dans les grandes villes car il faut l’argent, et les infrastructures adaptés pour accueillir tout le monde et des choses à côté. Enfin, les villes cherchent à se spécialiser et renforcer leurs atouts (ce qui est valable à l’échelle régional, national et internationale), par exemple New York a investi dans l’économie, Paris dans la mode et la gastronomie… III Des métropoles inégalement puissantes A) La métropole au sommet des hiérarchies humaines Les métropoles polarisent des flux : Polarisation = processus de concentration et de redistribution des flux (personnes, marchandises, informations, argent… (tout) On remarque que Paris recueille moins de millionnaires à cause des impôts sur la richesse, beaucoup quittent la France une fois qu’ils ont atteint une certaine richesse. AMM (Archipel Métropolitain Mondial) = réseau qui regroupe ses principales villes Dans les grandes villes 90% des chercheurs et scientifiques, 90% des opérations financières. La quantité de population d’une ville ne fait pas sa puissance internationale (ex : Lagos au Nigeria, Dakar au Bangladesh qui possèdent une B) Des métropoles secondaires ou incomplètes Il y a finalement peu de villes complètes dans le monde.

On les rencontre dans des anciens pays qui ont eu un historique de centralisation.

Beaucoup de villes sont des métropoles nationales, des villes européennes seulement (en France seulement Paris est une métropole internationale). L’urbanisation anarchique est une cause supplémentaire de tensions et de troubles, comme l’étalement des bidonvilles à la suite de l’exode rural.

Les personnes vivent dans des conditions déplorables. Chapitre 2 – Des métropoles inégales et en mutation I La recomposition spatiale des métropoles A) La recomposition des espaces centraux 1- La verticalisation Densité d’habitant = nombre d’habitant au km² La verticalisation = augmentation de la taille des villes qui se développent en hauteur On va raser des maisons mais on va y construire des immeubles. Dans les grandes villes on cherche à se différencier en construisant des tours avec une forme particulière ou originales, mais la tendance est la même : de plus en plus de gratte-ciels. 2- La gentrification On sait qu’il existe des quartiers plus riches et plus pauvres, qui peuvent évoluer avec le temps. Gentrification = quand des populations des quartiers les plus pauvres se font virer des quartiers quand ceux-ci deviennent populaires et les riches s’y installent.

Le quartier va alors changer d’aspect. B) La recomposition des périphéries 1- L’étalement urbain Les points négatifs - Destruction des espaces naturels Diminution des espaces agricoles Pollution 2- Les nouvelles centralités Les centres-villes sont saturés, donc on construit de toute pièce de nouveaux centres-villes. 3- Le polycentrisme Polycentrisme = plusieurs centres-villes On encourage les villes à avoir plusieurs centres, qui seront spécialisés. II Les métropoles se fragmentent A) Les inégalités s’accroissent C’est le fait que d’un quartier à l’autre vous pouvez très bien savoir les populations qui y vivent.

Il y avait à l’époque une plus grande mixité sociale. Il existe pleins de dispositifs pour empêcher les SDF de stagner.

Normalement les villes devraient avoir 20% de logements sociaux, mais certaines préfèrent payer des amendes plutôt que recevoir des populations plus pauvres qui ne vont pas leur être rentable. La tendance actuelle des inégalités sociales est à l’augmentation. B) Au sud, les bidonvilles persistent C) Au nord, les précarités augmentent Chapitre 3 – Les villes à l’échelle mondiale : le poids croissant des métropoles Comment le métropolisation recompose-t-elle les espaces urbains français ? I Une attractivité différenciée des métropoles françaises A) Le renforcement de Paris 1- La place de Paris en France La France est un pays très macrocéphalique (= grosse tête) Il y a une disproportion énorme.... »