Copie de Paris et sa région urbaine 2022

« Paris et sa région urbaine I- L'hypercentre parisien associe désormais Paris intra-muros à la petite couronne A- Paris intra-muros • • Site et extension urbaine L'importance des transformations associées aux « travaux haussmanniens » (1852-1870) Concentration et diversité des fonctions et des activités • B- Les recompositions fonctionnelles entre Paris et les communes de la petite couronne • • Une ségrégation sociale Est/Ouest reproduite dans la petite couronne La désindustrialisation de la métropole parisienne et les mutations du secteur financier ont entrainé une forte recomposition des activités • • QCA • La Défense Le desserrement des activités financières et de gestion et le développement de centres d'affaire secondaires à l'Est C- Vers une recomposition du tissu urbain ? • • Une intégration de la petite couronne se manifeste dans le tissu urbain Le projet la Défense 2015 ouvre la réflexion sur la verticalisation du bâti dans le cadre de la ville compacte (SDRIF, 2008) II- L'agglomération parisienne et son aire urbaine (franges internes et externes) A- L'agglomération parisienne associe l'hypercentre aux communes de la grande couronnes et aux villes nouvelles • La grande couronne regroupe les communes des départements 77, 78, 91 et 95 • Les cinq villes nouvelles (1965) B- Les franges internes et externes correspondent à la limite de l'aire urbaine de la métropole parisienne • Les franges internes au contact du front d'urbanisation Les franges externes au contact de l'aire urbaine • C- Une métropole structurée par des logiques concentriques et sectorielles • • L'importance des mobilités et des flux pendulaires renforcés par la périurbanisation (logique concentrique) Une répartition des activités qui répond à une logique sectorielle III- La métropole parisienne structure également une grande partie du Bassin parisien A- Complémentarité et spécialisations fonctionnelles • • L'héritage de la décentralisation industrielle et les spécialisations fonctionnelles régionales Paris comme principal foyer récepteur du tourisme international et principal foyer émetteur du tourisme national La mise en réseau des technopôles dans le cadre des pôles de compétitivité • B- Un Bassin parisien structuré par un réseau de villes moyennes • • • Un réseau de villes moyennes qui s'expliquerait par la forte polarisation parisienne (schéma christallérien) Des villes relais qui reproduisent l'organisation des flux observés dans l'agglomération parisienne Les marges du Bassin parisien : des territoires échappant à la polarisation directe ou indirecte de la métropole parisienne C- La diversité des sous-systèmes urbains articulés à la métropole parisienne • • • • Le sous-système normand Le Val de Loire et le sous-système ligérien Le triangle champenois Le réseau urbain picard • Les territoires de transition Bibliographie Généralités sur la métropole parisienne et le bassin parisien • Étude Insee sur les 39 pôles d'emplois régionaux de l'Ile-de-France, janvier 2014 • Étude de la DIACT, Le fonctionnement métropolitain du Bassin parisien.

Du Bassin parisien à la région économique de Paris, 2008 • Travaux de Frédéric Gilli. Frédéric Gilli, Le Bassin parisien, espace cohérent autour d'une vaste région urbaine, Insee Picardie, n°112, 2003 Sur la Plaine Saint-Denis • Alain Bertho, La Plaine-Saint-Denis dans l'entre-deux, CERAS, n°303, 2008 • Benoît Bréville et Anaëlle Verzaux, La Seine-Saint-Denis entre deux mondes, Le Monde diplomatique, mars 2012 Introduction Le Bassin parisien peut être assimilé à la région urbaine de Paris qui assure une double fonction de capitale nationale et régionale. Il s'organise en auréoles concentriques autour de Paris puis par l'intermédiaire d'un réseau de villes moyenne qui servent de relais à l'influence parisienne.

. On doit donc distinguer deux ensembles : • le coeur du système où la polarisation exercée par Paris est directe. • Les sous-systèmes régionaux, ensemble où la polarisation parisienne est relayée par des pôles régionaux. I- L'hypercentre parisien associe désormais Paris intra-muros à la petite couronne A- Paris intra-muros Site et extension urbaine • Site originel de Paris correspond à l'île de la Cité.

Structure associée aux oppidum romain (cardo/decumanus) au sud de l'île de la cité (« quartier latin »). • Extension concentrique de la ville qui suit la logique suivante : densification du tissu urbain à l'intérieur des murailles, création de faubourgs aux portes puis développement urbain interstitiel (entre les faubourgs), destruction des murailles et construction d'une nouvelle enceinte englobant le nouveau tissu urbain. Ainsi, 6 murailles ont été établies : • les lignes 2 et 6 du métro parisien correspondent grossièrement à la 5e enceinte, le « mur des fermiers généraux » (barrière d'octroi). • La dernière fortification correspond à « l'enceinte de Thiers » établie entre 1841 et 1844 et détruite entre 1919 et 1929.

Elle se situe entre l'actuel boulevard des Maréchaux et le boulevard périphérique. • Le boulevard périphérique fut construit entre 1956 et 1973 sur l'emplacement des anciennes fortifications et son glacis défensif (zone non-aedificandi). • La limite administrative de Paris qui est à la fois commune et département est localisée juste après le périphérique. • Important : le boulevard périphérique introduit une coupure urbaine (difficulté de franchissement hors des portes) L'importance des transformations haussmanniens » (1852-1870) associées aux « travaux • travaux motivés par des considération « hygiénistes » : adduction d'eau (acqueducs pour compléter l'alimentation en eau provenant principalement du canal de l'Ourcq antérieur aux travaux), réseau d'égouts et grands boulevards (pour disperser les « miasmes ») • Percement des grands boulevards : • l'axe N/S (Sebastopol-Saint-Michel) et E/O (rue Rivoli- rue Saint-Antoine), croisement à Châtelet. • Aménagement de places d'où partent les grands boulevards.

Ex : place de l'Etoile. Aménagement des gares et des axes autour des gares (gare de Lyon, gare du Nord) • • Aménagement des espaces verts comme le bois de Vincenne et le bois de Boulogne (hors de Paris), parc de Montsouris, parc des Buttes-Chaumont à l'intérieur. • Construction de monument de prestige : opéra Garnier, théâtre de la Ville et du Châtelet, parvis de Notre-Dame etc. Important : travaux haussmanniens conduisent à une forte ségrégation sociale opposant l'est (plus populaire) et l'ouest de Paris. IDF en 2010 : 5.4 M emplois salariés, 2.2 M concentrés dans 39 pôles de plus de 10 000 emplois. Rem : Lyon 0.25 M devant Marseille, Lille et Toulouse. Source : Insee, 2013 Concentration et diversité des fonctions et des activités 1,5 M d'emplois salariés. • Fonctions politiques (pouvoir exécutif, législatif, judiciaires), siège de l'Unesco, etc. • Activités touristiques : « quartier latin », Louvre (plus grand musée du monde), « berges de Seine » (patrimoine de l'Unesco, 1991), Montmartre etc. • Universités et grandes écoles • Activités commerciales et services et notamment les activités financièrs Voir notamment le Quartier central des Affaires. Rem : pour le commentaire de documents • localisation des grands équipements sportifs parisiens entre les boulevards des maréchaux et le périphérique. • Présence dans cette zone des habitations bon marchés (HBM) • Loi de 1894 puis loi Loucheur de 1928 : construction des HBM surtout dans les années 1920 • immeubles svt en briques rouge et jardins à Paris (entre les Maréchaux et la zone non aedificandi) • « cité jardins » (s'inspirent des théories d'Ebenezer Howard, Angleterre, 19e) construit en première couronne par l'office des HBM entre 1921 et 1939. B- Les recompositions fonctionnelles entre Paris et les communes de la petite couronne Une ségrégation sociale Est/Ouest reproduite dans la petite couronne qui reste intégrée à Paris par des flux pendulaires Petite couronne = département 92, 93, 94.

4,5M d'habitants. Correspond à la « banlieue » (attention, Neuilly-sur-Seine est une « banlieue ») càd à l'extension urbaine du 19e (révolution industrielle) On retrouve globalement une ségrégation sociale entre l'Est et l'Ouest - avec une partie à l'Est traditionnellement plus populaire et ouvrière - même si elle ne se vérifie pas nécessairement dans le détail. Paris polarise plus de 20% des actifs de la petite couronne : Nanterre, Boulogne-Billancourt, Vitry sur Seine, Créteil, Montreuil, Saint-Denis. Mais aussi recrutement parisien.

Ex : Nanterre = 9% des actifs parisiens. particularité de la petite couronne. La désindustrialisation de la métropole parisienne et les mutations du secteur financier ont entrainé une forte recomposition des activités Le quartier central d'affaire (QCA) Localisation dans le 2e, 8e, 9e et 16e 17 arrondissements.

Pôle d'emplois le plus important avec 0.5M d’emplois : 30% des emplois salariés de Paris, 10% de l’IdF. • Surreprésentation des emplois dans la finance : • Finance et assurance (16% des emplois) • et activités de support (15%) Principaux employeur : BNP (6000 emplois), Banque de France (6000 emplois).

Présence également de l’administration (ministères, Cour des Comptes). • Nombreuses activités commerciales (Galeries Lafayette = 4000 emplois), hôtels, palaces et restaurants. Faiblesse de l’armature commerciale de proximité. • Importance des hôtels avec 312 des 1450 hôtels parisiens (21%). 4/5 des établissements sont haut de gamme ie 4 étoilles Parc de bureaux = 6.5 à 7M de m2 Raréfaction de l’offre de bureau car stabilité et bonne santé financière des sociétés implantés. Opération immobilières portent sur la restructuration des immeubles existants Ex : 2008 = opération au 19/25 place Vendôme, 47 000 m2. Le quartier de La Défense, une extension du QCA 2e pôle d’affaire hors de Paris, 144 600 emplois. Prolongement de «.... »