Commerce mondial et océans
Publié le 31/10/2023
Extrait du document
«
DEVOIR DE GEO
De nos jours, 90% du commerce mondial se passe par l’océan mondial,
surtout depuis l’essor de la mondialisation.
Les ports sont de réelles portes
d’entrée pour les marchandises.
Nous verrons alors que ce phénomène de
maritimisation créer un transport multimodal qui entraîne la main d’œuvre d’un
indispensable corps de métiers nécessitant une logistique soutenue, ici avec
l’exemple du port du Havre en France.
De nombreuses marchandises traversent les océans dans le monde en
partant d’un pays exportateur.
Ces marchandises sont souvent transportées dans
des containers.
Une fois le trajet terminé ces marchandises arrive à destination
dans un port.
Dans la vidéo par exemple, les marchandises arrivent au port du
Havre sur un porte-conteneur.
Un porte conteneur est un bateau qui est
spécialisé dans le transport de marchandises dans des containers.
Ce bateau
spécialisé peut être plus ou moins grand (en moyenne les porte-conteneurs ont
une capacité de 500 à 3000 containers).
Ceux-ci sont transportés depuis des
pays à l’étranger comme la Chine.
Ensuite un container partant du port du Havre
peut emprunter différents types de transports pour atteindre sa destination
finale.
Voici un résumé des principales étapes :
Tout d’abord, le transport terrestre.
Le container est d'abord transporté
depuis le port du Havre vers une gare ferroviaire ou un terminal de camions à
l'aide de véhicules adaptés.
Dans une gare ferroviaire le container est chargé sur
des trains pour parcourir de longues distances à l'intérieur du pays ou à travers
l'Europe.
Dans un terminal de camion les containers empruntent des voix
routières grâce à des camions qui portent alors sur leurs remorques le container
déchargé du bateau.
Ce moyen de transport est utilisé pour parcourir des
distances dans les pays ou dans l’Europe et permet alors aux containers
d’accéder à des destinations inaccessibles par voies ferrées.
De plus, il existe aussi le transport fluvial.
Dans certains cas, les containers
peuvent également être transportés sur des voies navigables intérieures, comme
des rivières, des fleuves ou des canaux, sur des barges ou péniches pour
atteindre des ports intérieurs ou des installations logistiques.
Par exemple, en
partant du Havre ces barges ou péniches grâce à la Seine peuvent atteindre Paris
et son port pour ensuite déposer les containers.
Ce moyen de transport est de
plus en plus privilégié car il offre une alternative aux routes et ont une emprunte
carbone très basse comparé à un camion.
Pour finir, le transport aérien qui est optionnel.
Pour des envois urgents ou
de grande valeur, un container peut être transporté par avion, bien que cela soit
moins courant en raison des coûts élevés.
Une fois arrivé au port de destination,
le container est déchargé du navire et peut être transporté par camion ou train
vers sa destination finale, qu'il s'agisse d'un entrepôt, d'une installation de
distribution ou d'une entreprise.
Donc chaque étape de ce voyage peut impliquer
des opérations de chargement, de déchargement, de dédouanement et de
transfert entre différents modes de transport, le tout orchestré pour garantir la
livraison efficace et sécurisée des marchandises.
Ce transport multimodal
nécessite une main d’œuvre de plusieurs dizaines de métiers indispensables à la
mondialisation.
En effet, toutes les opérations vues précédemment (douane, chargement,
déchargement…) forment un réel corps de métiers demandant beaucoup de
qualifications différentes.
Tout d’abord, ce sont les pilotes qui rentrent en jeu
dans le parcours d’arrivée au port.
Les pilotes sont chargés d’aider le capitaine
du navire à entrer au port sans encombre et à s’y garer de manière que le
déchargement se fasse vite et correctement.
Leur rôle n’est pas sans risque car
pour monter sur l’énorme bateau ils doivent emprunter une échelle parfois à
plusieurs mètres de haut, et ce, pendant que le bateau est en marche mais
surtout par tous les temps.
Chaque année des pilotes se noient à cause de cette
mission périlleuse.
Parfois, il arrive que les portes conteneurs soient si grands
que les pilotes y grimpent à l’aide de cale.
Une fois à bord, le pilote va rejoindre
le commandant à son poste de pilotage pour enfin arriver au port.
La plus grosse
étape reste à passer et la concentration est à son maximum, surtout lors d’un
croisement de bateau.
En effet, ce schéma présente un risque de collision qui
entrainerait des dégâts colossaux humains mais également et surtout matériaux.
La valeur des cargaisons est immense et il faut tout faire pour les préserver.
Afin
de freiner le bateau, les pilotes de remorqueurs vont aller « crocher » le navire et
ensuite vont aider le commandant à bord à réaliser la manœuvre très compliquée
à réaliser.
Cette opération de manœuvre prend environ 30 minutes et le pilote et....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- À LA RECHERCHE D·UN NOUVEL ORDRE MONDIAL DEPUIS LES ANNÉES 1970
- Cours commerce international et internationalisation de la production
- Le patrimoine mondial et l'action de l'unesco
- Smith: Le commerce fausse-t-il la valeur du travail ?
- Le commerce et la morale sont-ils compatibles ?