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Pourquoi la plupart des greffes d'organes sont-elles rejetées ?

Publié le 23/06/2024

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« Pourquoi la plupart des greffes d'organes sont-elles rejetées par les receveurs ? La greffe d'organe est une procédure médicale vitale pour traiter les maladies graves et améliorer la qualité de vie des patients.

Cependant, malgré les progrès de la médecine, le rejet des greffes d'organes reste un défi majeur.

La première qui a réussi a eu lieu en 1950, et il n’est pas encore possible de greffer la totalité des organes du corps, notamment le cerveau et qui est L’organe impossible à greffer.

Les organes les plus greffés sont les reins, le foie et le cœur.

Dans cet exposé, nous explorerons les raisons pour lesquelles la plupart des greffes d'organes sont rejetées par les receveurs, en examinant les processus biologiques sous-jacents, les facteurs de risque et les stratégies pour minimiser ce phénomène. A.

Processus de rejet des greffes d'organes Le rejet des greffes d'organes résulte d'une réaction du système immunitaire du receveur contre les tissus de l'organe greffé.

Cette réaction peut se manifester de différentes manières : Tout d’abord, il y a le rejet hyperaigu : ce type de rejet se produit immédiatement après la greffe, souvent en quelques minutes ou heures.

Il est généralement causé par la présence d'anticorps préformés dirigés contre l'organe greffé.

Les différentes causes sont les anticorps préformés qui sont des anticorps déjà présents dans le système immunitaire du receveur avant la greffe.

Ils peuvent être dirigés contre les antigènes de l'organe greffé.

(se développe après transfusions sanguines, grossesses ou greffes antérieures.), les antigènes ABO (groupes sanguins) et HLA (Human Leukocyte Antigen en français antigènes leucocytaires humains) : leur incompatibilité sont les principales cibles de ces anticorps.

Si le receveur a des anticorps contre les antigènes ABO du donneur ou contre certains antigènes HLA, le risque de rejet hyperaigu est extrêmement élevé.

Il faut savoir aussi qu’il y a plusieurs mécanisme de ce rejet hyper aigu, comme l’activation du complément : lorsque les anticorps préformés se lient aux antigènes du greffon, ils activent le système du complément, une cascade de protéines plasmatiques qui contribuent à la destruction des cellules cibles.

Cette activation entraîne une inflammation intense et des lésions tissulaires.

Suite à cette activation, la thrombose et nécrose s’installe: l'activation du complément conduit à la formation de microthrombi (petits caillots sanguins) dans les vaisseaux sanguins de l'organe greffé qui vont bloquer la circulation sanguine, provoquant une ischémie (manque d'oxygène) et une nécrose (mort des tissus) rapide de l'organe.

Enfin, après cette nécrose, la réaction inflammatoire s’installe.

La réponse inflammatoire est massive et rapide, impliquant des cellules immunitaires telles que les neutrophiles et les macrophages.

Cette inflammation contribue davantage aux lésions et à la défaillance de l'organe greffé. Ensuite, il peut y avoir un rejet aigu : Ce type de rejet se développe dans les premières semaines ou mois suivant la greffe.

Il est caractérisé par une inflammation et une destruction progressive des tissus de l'organe greffé par les cellules immunitaires du receveur. Et enfin, le rejet chronique : cela se produit sur une période prolongée, souvent des mois ou des années après la greffe.

Il est causé par une réponse immunitaire continue et progressive contre l'organe greffé, entraînant une fibrose (la formation excessive de tissu conjonctif, particulièrement du collagène, dans les organes et les tissus.

Ce processus est une réponse cicatricielle à une lésion chronique et persistante) et une dysfonction organique progressive. B.

Facteurs contribuant au rejet des greffes Plusieurs facteurs peuvent influencer le risque de rejet des greffes d'organes : Tout d'abord, l’incompatibilité des antigènes : Le système immunitaire du receveur peut reconnaître les cellules de l'organe greffé comme étant étrangères en raison de différences dans les antigènes présents à la surface des cellules.

Le complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) joue un rôle crucial dans cette reconnaissance.

Le CMH est l’ensemble des molécules à la surface des cellules reconnaissables par le système immunitaire.

C’est un peu comme la carte d’identité des organes du corps, il est différent chez chaque personne.

Donc, s’il est différent chez chaque personne, le corps va le considérer comme étranger et par conséquent le système immunitaire va se mettre en place afin d’éliminer ce corps étranger.

Lorsque le système immunitaire se met en jeu, il y a plusieurs étapes. Tout d’abord, il y a la réaction inflammatoire, une réaction de défense non spécifique du corps face à une agression.

Elle se manifeste sous forme de gonflement, rougeur, chaleur ou encore douleur. Celle-ci est causée par les cellules sentinelles ( les cellules dendritiques, les macrophages, mastocytes) qui vont “repérer” le corps étranger et.... »

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