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Grand Oral SVT: kiné et SEP

Publié le 14/06/2024

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« INTRO: Depuis l’école primaire, je désire être kinésithérapeute.

En novembre dernier, j’ai rencontré lors d’un stage un patient atteint de sclérose en plaque.

J’ai donc cherché à répondre à la question suivante: Comment la kinésithérapie peut-elle accompagner les patients atteints de sclérose en plaque? Et c’est donc la réponse à cette question que je vais vous exposer aujourd’hui. Dans un premier temps, je vais vous présenter la sclérose en plaque, son origine et ses conséquences, avant d’évoquer dans un second temps le traitement de kiné. L’ORIGINE DE LA SEP, LES POUSSÉES, LES CONSÉQUENCES SNC Pour cela, je vais commencer par vous expliquer le fonctionnement du système nerveux central.

Le système nerveux central est un lieu de traitement de l'information, c’est-à-dire qu’il reçoit et transmet des messages nerveux, qu’il traite les informations que le corps capte et qu’il met en mouvement ce dernier.

Le système nerveux central constitué de la moelle épinière, et bien évidemment du cerveau.

Le cerveau lui-même est composé de 2 types de cellules : les neurones et les cellules gliales. Les neurones sont les principaux composants du cerveau : ce sont eux qui permettent la circulation des messages nerveux.

(Schéma) Un neurone est constitué du corps cellulaire, avec le noyau, de la terminaison et enfin de l’axone. Afin de faciliter le passage du message nerveux, qui est un signal électrique, l’axone est recouvert de gaines de myéline qui permettent une transmission plus rapide du signal. Les cellules gliales se regroupent elles en 3 catégories ; ici, nous ne nous intéressons qu’aux oligodendrocytes et aux cellules de la microglie.

Les oligodendrocytes sont les cellules chargées de fabriquer la gaine de myéline des neurones, alors que les cellules de la microglie sont celles responsables de la défense immunitaire du cerveau. Sclérose en plaques Nous pouvons à présent expliquer la sclérose en plaque.

D’après le ministère de la santé : La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du système nerveux central (le cerveau et la moelle épinière).

Une maladie auto-immune est une maladie due à un dysfonctionnement du système immunitaire qui détruit des cellules ou structures de l’organisme.

Ici, les cellules de la microglie dégénèrent et attaquent la myéline des axones : on appelle ce phénomène la démyélinisation.

Les lésions sont visibles par IRM sous forme de plaques : d’où le nom de sclérose en plaque. Conséquences On peut alors se demander les conséquences de ces lésions, de ces plaques.

Comme la gaine de myéline est endommagée, la circulation du message nerveux est perturbée : elle est plus lente ce qui entraîne, à long terme, une dégénérescence des neurones.

La SEP se manifeste donc par les symptômes suivants : fatigue à l’effort, troubles sensitifs (picotements, tremblements, …), vertiges, douleurs, troubles de l’équilibre, perturbation des réflexes… De plus, la SEP se produit le plus souvent par poussées auto-immunes puis remyélinisation.

Au cours des poussées auto-immunes, de nouveaux symptômes apparaissent, puis soit disparaissent avec la remyélinisation, soit restent de manière plus faible. TRAITEMENT DE KINÉ Dans ce contexte, un accompagnement médical est plus que nécessaire.

Un patient atteint de sclérose en plaque est suivi par de nombreux spécialistes, dont -et c’est le sujet de l’exposé- des kinésithérapeutes.

Le rôle d’un kinésithérapeute est de rééduquer le patient, par le m ouvement ou par le massage : kinésithérapie = thérapie par le mouvement.

Il intervient pour lutter contre les symptômes de la SEP.

Lors de mon stage, la kinésithérapeute avait utilisé la cryothérapie, thérapie par le froid, qui permet une meilleure conduction nerveuse malgré les lésions.

Plus largement, le kiné peut agir sur chaque symptôme.

Pour les troubles de l’équilibre, il existe la kinésithérapie vestibulaire, spécialisée dans ces cas.

Pour prévenir les poussées, le patient peut faire du renforcement musculaire.

Néanmoins, il est complexe de lutter contre la fatigue et de prévoir les poussées ; c’est pourquoi le kiné doit adapter les séances en fonction de l’état du patient.

Lors de mon stage, la kiné avait également massé le patient ; dans d’autres cas, le patient va faire du renforcement musculaire. Il faut également prendre en compte l’apparition de la maladie, qui survient très tôt: les patients verront un kiné plusieurs fois par semaine jusqu’à la fin de leur vie: il faut éviter d’être redondant. La prise en charge par un kiné permet de lutter contre l’apparition de « compensations », de kinésiophobie (peur de faire un mouvement) ainsi que de s’assurer d’une bonne santé globale.

La SEP est une maladie qui apparaît très tôt, et qui est très limitante.

Il est essentiel pour le patient de continuer à mener une vie quotidienne « normale » et de garder ou d’avoir un cadre de vie sain.

Du côté de la santé mentale, les réactions face à l’apparition de la SEP sont normales :dépression, colère, anxiété, sentiment d’être un poids, de ne plus vivre comme avant… c’est pourquoi le rôle du kiné n’est pas purement physique, mais aussi psychologique.

Le kiné est le spécialiste de santé que le patient verra le plus au cours du mois, et son rôle est de redonner confiance à son patient, et de l’inciter à continuer les activités, d’éviter la sédentarisation. CONCLUSION Pour conclure, la SEP est une maladie auto-immune impactant le système nerveux central.

Elle limite les efforts des personnes atteintes et les impacte physiquement sur le long terme.

C’est pourquoi il est nécessaire pour les personnes atteintes d’être accompagnées par des professionnels de santé, notamment des kinésithérapeutes qui aider physiquement comme mentalement ces patients. OUVERTURE Néanmoins, le traitement de kiné n’est pas un traitement.... »

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