Grand oral sur le stress
Publié le 10/05/2023
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Support grand oral de spécialité
Préambule : Le stress aigu se manifeste par des modifications comportementales (évitement,
tremblements) et physiologiques dues à des agents stresseurs (augmentation de fréquence
ventilatoire et cardiaque et du débit sanguin).
Il est associé à une sécrétion d’adrénaline et de
cortisol.
I) Les effets du stress sur la performance
1) Quel que soit la discipline sportive, la compétition peut être source de stress et notamment dans
le monde équestre.
Ainsi, les chevaux comme les cavaliers peuvent être affectés à des degrés divers
comme la santé, le bien-être et la performance.
Le niveau de stress que présente le cavalier ou la
monture, face à une situation dépend de différents facteurs tels que l’environnement, l’intensité, la
durée ou encore la façon dont il est perçu.
Cependant, le stress n’est pas toujours néfaste.
En effet, il
est nécessaire pour s'adapter à l'environnement, mais aussi pour mobiliser les ressources, pour
assurer des performances en compétition.
En effet, le stress peut provoquer chez le cheval des refus
d’obstacle ou des dérobades ainsi que l’envie de faire chuter son cavalier Il devient néfaste lorsqu’il
altère le bien- être et la santé.
Ainsi, diverses méthodes existent pour mesurer le niveau de stress
notamment l ‘évaluation de la concentration en cortisol dans la salive (CCS) afin de mesurer
l’activité de l’axe hypothalamus-hypophyse-glande surrénale.
Ce stéroïde est largement utilisé
comme reflet du stress chez l’homme ainsi que chez le cheval.
La salive est le fluide corporel
comprenant du cortisol libre le plus simple à utiliser en situation de compétition.
En effet, différents mécanismes vont être mise en jeu pour permettre à l’organisme de s’adapter au
mieux à ces situations de stress.
Tout d’abord, il y a la phase d’alarme avec la sécrétion
d’adrénaline.
En effet, le cheval va faire face à un agent stressant comme la compétition.
Lors de
cette situation stressante, un message nerveux va être transmis et va permettre l’activation du
système limbique en particulier les zones impliquées dans les émotions telles que l’amygdale.
Elle
active via le système nerveux sympathique, la libération d’adrénaline par la glande médullosurrénale.
L’adrénaline provoque en effet une augmentation du rythme cardiaque et de la fréquence
cardiaque.
Après la phase aiguë associée à la sécrétion d’adrénaline, une sécrétion de cortisol
intervient, c’est la phase de résistance.
En effet, les agents stresseurs ont une autre conséquence au
niveau cérébral : la sécrétion de CRH par l’hypothalamus, qui met à contribution l’axe
hypothalamo- hypophyse- corticosurrénalien, entraînant la sécrétion d’ACTH par l’hypophyse.
En
effet, ce mécanisme est à l’issue de la sécrétion de cortisol.
De plus, adrénaline et cortisol agissent
en synergie car leur effet combiné est bien supérieur à la somme des effets de chaque composé pris
séparément.
Elles favorisent la libération de glucose dans le foie.
Cependant, le cortisol, tout seul,
inhibe certaines fonctions dont le système immunitaire.
II Solutions mises en jeu chez le cheval et retour à la normale
Comme solutions concrètes pour diminuer le stress, il y a la physique - massothérapie qui est
l’association de techniques de massage ayant pour objectif de favoriser le bien-être physique et
psychologique des chevaux.
En effet, sur le plan psychologique, un cheval possède le même
système nerveux que chez l’humain.
De plus, cette technique agit au niveau musculaire notamment
aux niveaux des ligaments et des tendons.....
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