Grand oral Est-ce que le tir parfait existe au basket ?
Publié le 11/06/2024
Extrait du document
«
Est-ce que le tir parfait existe au basket ?
Nous savons tous que le basket est un sport collectif opposant deux équipes de cinq
joueurs.
Ces sportifs font preuve de beaucoup d’adresse et ont pour objectif
d’inscrire le plus de panier possible dans le panier adverse.
Cependant, au-delà de la
perspective d’un simple sport, nous pouvons retrouver dans le basket de nombreux
problèmes mathématiques.
Aujourd’hui, nous allons principalement nous intéresser à
un tir permettant de lober des adversaires plus grands que soi pour marquer.
Ce tir
se nomme le « teardrop ».
Il est généralement réalisé à 4m du panier et il a été
grandement popularisé par le basketteur français Tony Parker (ancien joueur en
NBA).
Le lancer du joueur doit parfaitement être réalisé pour pouvoir espérer
marquer un panier.
Inconsciemment, le joueur fait attention à de nombreux
paramètres.
Le plus important paramètre est l’angle de tir qui correspond à
l’inclinaison entre la trajectoire initiale et une parallèle au sol.
Par conséquent, nous allons nous demander : « Est-ce que le tir parfait existe au
basket ? ».
Entendons, naturellement, par tir parfait, la réussite du panier.
Nous
aborderons cette problématique en expliquant dans un premier temps, la
modélisation de la trajectoire du tir, pour dans un second temps, analyser nos
résultats et les confronter à la réalité de ce sport.
I-
La modélisation de la trajectoire du tir « teardrop »
A.
Approche physique et hypothèse de travail
Une approche physique de la modélisation de la trajectoire du tir est nécessaire.
Prenons en compte le ballon comme un point matériel, où seule la force d’attraction
de la Terre s’applique au ballon tout au long de sa trajectoire dans un référentiel
terrestre supposé galiléen.
Notons alors que nous négligerons toute résistance à l’air
ou toute rotation éventuelle du ballon, considérées comme minimes lors de ce
lancer.
Le ballon quitte la main de Tony Parker (en extension) à hauteur H de 2m40 pour
atteindre le panier situé à une hauteur y(D) 3,05m et à une distance mesurée au sol
D de 4m.
Une vitesse initiale V0 de ce lancer est estimée à 7m/s.
B.
Etablissement de l’équation cartésienne de la trajectoire
Dans ces conditions, le ballon n’est soumis qu’à son poids.
Il est considéré en chute
libre.
La seconde loi de Newton assimile la somme des forces qui s’appliquent sur le
ballon au vecteur accélération.
Ainsi, nous pouvons obtenir les coordonnées de ce
vecteur.
Comme le vecteur accélération dérive du vecteur vitesse qui lui-même
dérive du vecteur position, nous pouvons aussi exprimer les équations horaires de
mouvement du vecteur vitesse et position.
Les équations horaires du mouvement s’écrivent :
x(t)=V0cos(α)tx(t)
y(t)=H+V0sin(α)t−1/2gt²
Où g est l’accélération due à la gravité (environ 9,81 m/s²)
En éliminant le temps t entre ces deux équations, nous obtenons l’équation
cartésienne de la trajectoire :
Finalement, à partir des équations horaires de position et par une opération de
substitution, nous obtenons l’équation cartésienne de la trajectoire qui représente la
trajectoire parabolique du ballon lors du tir.
y(x)=H+xtan(α)−gx²/2(V0cos(α))²
II-
Analyse de la trajectoire
A.
Seulement 2 angles de tir possibles ?
Reprenons cette équation et adaptons-la aux paramètres cités précédemment.
L’équation de la trajectoire obtenue dépend donc à la fois de cos(α)cos(α) et de
tan(α)tan(α) où α est l’inclinaison au moment....
»
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