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grand oral: connaître la date et l'heure de la mort

Publié le 08/06/2024

Extrait du document

« Bonjour, et aujourd’hui je vais vous parler d’un sujet qui m'intéresse beaucoup car l’année prochaine je m’oriente vers des études de droit, dans l’espoir d’intégrer un jour la police criminelle .

En effet, connaître la date et l'heure de la mort se révèle très utile lors d'enquêtes policières pour apporter des preuves de l'innocence ou de la mise en cause d'un suspect.

Cette information est essentielle pour établir un alibi ou pour comprendre les circonstances du décès.

Ainsi, la police criminelle et la médecine légale collaborent étroitement.

Je vais donc vous montrer en quoi les mathématiques et la physique-chimie peuvent aider à résoudre des enquêtes criminelles.

Nous examinerons deux méthodes pour déterminer la date et l'heure de la mort d'un corps ainsi que leurs limites.

Tout d'abord, nous nous intéresserons au refroidissement cadavérique, puis au dosage du potassium dans l'humeur vitrée. Refroidissement cadavérique La première méthode pour déterminer l'heure du décès est la méthode thermométrique.

La mort marque l'arrêt des fonctions de thermorégulation du corps, qui commence alors à se refroidir par transfert thermique pour atteindre la température ambiante.

Ce refroidissement se déroule en trois phases : 1.

Plateau thermique initial : généralement pendant les 30 premières minutes à environ trois heures selon les conditions, la température du corps ne change pas.

Cette phase est due à l'inertie thermique du corps. 2.

Phase intermédiaire de décroissance rapide : la baisse de la température peut être modélisée avec une fonction exponentielle, car la température du corps commence à diminuer plus rapidement pour s'approcher de celle de l'environnement. 3.

Phase terminale de décroissance lente : la température se stabilise avec la température ambiante, et le refroidissement devient très lent. La méthode thermométrique est particulièrement efficace pendant la phase intermédiaire.

Cette phase intermédiaire suit la loi de refroidissement de Newton, qui stipule que le taux de changement de la température d'un objet est proportionnel à la différence de température entre l'objet et son environnement. Prenons une situation exemple : Le corps d'une victime de 80 kg est retrouvé une nuit d'hiver à 2h20 sous -2°C.

À l'heure de la découverte, la température du corps est de 15°C.

Grâce au premier principe de la thermodynamique et la loi de refroidissement de Newton, on en déduit l'équation différentielle suivante : notée (1).

Sa solution est une fonction exponentielle de la formeT(t)=T, et on obtient donc l'équation (2).

En isolant t, on trouve l'équation (3) Avec les constantes et données liées aux corps humains, on trouve t = 3h25 et on en déduit que l'heure du décès est 22h55. Cependant, cette technique présente des limites.

Elle n'est valide que pendant la phase intermédiaire du refroidissement cadavérique, soit entre 3 et 18 heures après la mort.

On suppose également que la température du corps à sa mort était de 37,2°C et que la température ambiante est restée stable.

Des facteurs comme les mouvements de l'air, l'humidité, les vêtements (qui agissent comme des isolants thermiques) ou encore le lieu (eau ou air) peuvent interférer avec le refroidissement et fausser le résultat. Dosage du potassium dans l'humeur vitrée En outre Il existe une autre méthode de datation des cadavres qui permet d'avoir des estimations sur des durées plus longues : le dosage du potassium dans l'humeur vitrée de l'œil.

L'humeur vitrée est un liquide situé au centre de l'œil.

Elle ne contient pas d'ions potassium lorsque la personne est vivante.

Après le décès, les cellules aux alentours se fissurent et libèrent des ions potassium.

La concentration en ions potassium augmente avec le temps, donc il est possible de déterminer le délai.... »

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