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Les caractÚres fiche finale de révision en français

Publié le 21/06/2023

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« 🧠 Les CaractĂšres : Fiche ⇒ PrĂ©mices de traitĂ© sur la justice sociale ⇒ tout en restant dans la nuance ⇒ Le rire ⇒ castigat ridendo mores ⇒ En LittĂ©rature d’IdĂ©e ⇒ pour convaincre on implique le lecteur ⇒ s’adresser directement Ă  lui ou bien utiliser des questions rĂ©thoriques ⇒ critique Libido Dominandi ⇒ dĂ©sir de dominer Introduction : Jean de la BruyĂšre est un moraliste français du 17Ăšme siĂšcle.

Il a Ă©crit l’oeuvre de sa vie, Les CaractĂšres, en s’inspirant de l’auteur grec ThĂ©ophraste, afin de critiquer les moeurs de son temps.

De par son caractĂšre unique, elle fĂźt l’objet d’un soin particulier, chaque mot Ă©tant pensĂ© et millimĂ©trĂ©. Ce recueil de remarques s’organise ainsi en plusieurs livres, chacun orientĂ© et Ă©crit Ă  propose d’un thĂšme prĂ©cis.

Ils peuvent ĂȘtre composĂ©s de portraits, rĂ©flexions ou Les CaractĂšres : Fiche 1 constats dans lesquels il critique les dĂ©fauts de la sociĂ©tĂ© ainsi que la comĂ©die sociale afin de “plaire pour instruire” et de modifier les pratiques sociales qu’il juge mauvaises et viciĂ©es car comme il le dit dans sa prĂ©face “comme les hommes ne se dĂ©goĂ»tent point du vice, il ne faut point se dĂ©goĂ»ter de leur reprocher”. Contenu : PrĂ©face et Discours sur ThĂ©ophraste : Relativiser les moeurs + but ⇒ « On ne doit parler, on ne doit Ă©crire que pour l’instruction » ⇒ “Comme les hommes ne se dĂ©goĂ»tent point du vice, il ne faut pas se lasser de leur reprocher” Livre V “De la sociĂ©tĂ© ou de la conversation” → LB vise l’Homme qui se laisse porter par les mƓurs de son temps sans les observer, rĂ©viser, rĂ©futer → invitation Ă  un meilleur usage de la parole → l’art d’ĂȘtre en sociĂ©tĂ© → portraits de gens contraires aux valeurs de civilitĂ©, politesse, honnĂȘtetĂ© → maniĂšre de bien rĂ©gler la conversation mondaine → homme en sociĂ©te = fourbe, envie de critiquer, egocentrique → idĂ©e de l’amour propre = ne pas chercher Ă  faire son intĂ©ressant → 17Ăš = s’impose des rĂšgles de politesse et de vivre ensemble → moquerie de ceux qui ne les respectent pas → vraie politesse = faire preuve de modestie, accepter son ignorance, ne pas parler sans discernement des personnes, ne pas parler ni Ă  tort et Ă  travers ni trop fort Exemples : → Acis (rem 7) : satire de la prĂ©ciositĂ©; sont visĂ©s les mondains qui usent d’une langue pompeuse, raffinĂ©e, ampoulĂ©e pour dire les choses les plus simples, qui cherchent l’élĂ©gance au dĂ©triment du sien (cf.

Les PrĂ©cieuses Ridicules) Les CaractĂšres : Fiche 2 → ThĂ©odecte (rem 12) : sot prĂ©tentieux, glouton, bruyant qui veut se faire remarquer et s’oppose Ă  l’idĂ©al moral ⇒ Arrias ⇒ menteur invĂ©tĂ©rĂ© : qui “aime mieux mentir que de se taire” ⇒ “l’esprit de politesse est une certaine attention Ă  faire” : Remarque 32 ⇒ “L’esprit de la conversation consiste bien moins Ă  en montrer beaucoup qu’à en faire trouver aux autres” : Remarque 16 ⇒ Eloge de l’honnĂȘte homme Ă  travers ces contre-exemples Livre VI “Des biens de fortune” → fortune = destinĂ©e, sort, chance, conditions de naissance et rang social → LB se moque de la bourgeoisie parvenue qui signe les meours de la noblesse sans en comprendre les codes = dĂ©sĂ©quilibre de l’ordre social en acquĂ©rant le meme pouvoir en meme temps que les biens → ironie dans le titre = cf.

bien mal acquis, possessions douteuses → condamnation de la supĂ©rioritĂ© de l’argent sur la vertu → rĂŽle de l’argent dans une sociĂ©tĂ© pervertie → diffĂ©rences de fortune ne reposant pas sur le mĂ©rite Exemples : → Rem 12 : Clitiphon, l’homme qui ne veut recevoir personne, qui se donne l’air important en se rendant inaccessible → le dyptyque Giton et PhĂ©don : l’un est riche et parvenu, l’autre pauvre et rejetĂ© de la sociĂ©tĂ© “Un homme fort riche peut [
] jouir d’un palais Ă  la campagne, et d’un autre Ă  la ville, avoir un Ă©quipage [
], cela est de son juste ressort : mais il appartient peut-ĂȘtre Ă  d’autres de vivre contents” : Remarque 1 “Devenu noble par une charge, il ne lui manquait que d’ĂȘtre un homme bien : une place de marguillier a fait ce prodige” : Remarque 15 Livre VII “De la Ville” → Paris = lieu de corruption et de manigances, microcosme, singe de la Cour Les CaractĂšres : Fiche 3 → la ville comme un thĂ©Ăątre → le regard, instrument de comparaison, de malveillance et de moqueries → critique de la vacuitĂ© Exemples : → Rem 1 Ă  3 : comparaison de la Ville Ă  un theatre, dĂ©centralisation du regard pour rendre certaines moeurs ridicules → Rem 9 et 10 : Crispins et Sannions, de marchandes qui font beaucoup de bruit autour de leurs dĂ©penses pour Ă©blouir le plus de monde ⇒ « Rien n’échappe aux yeux » ⇒ remarque 1 “Paris pour l’ordinaire le singe de la Cour, ne sait pas toujours la contrefaire” Livre VIII “De la Cour” → critique des mƓurs de la Cour et de ses innombrables travers → Versailles est visĂ©e et principalement : les excĂšs de mondanitĂ©, vanitĂ© de convenance, Ă©tiquettes, modes, brigues → tableau satirique de la Cour de Louis XIV → sociĂ©tĂ© superficielle et culte des apparences → LB = prĂŽne les valeurs religieuses, critique la justice sociale, revendique le talent et le mĂ©rite basĂ© sur le droit de naissance → la flatterie des femmes dĂ©veloppe la coquetterie → monde vide = cotĂ© mĂ©canique → pays de faussetĂ© → le gout de la nouveautĂ© dĂ©veloppe le gout de l’aventure et de l’escroquerie = vice → sagesse = solitude, retraite, simplicitĂ© et vĂ©ritĂ© → jeunesse de la Cour dĂ©bauchĂ©e → critique de l’indĂ©cence et de l’abus de maquillage des femmes → critique de la messe qui idolĂątre plus le Roi que Dieu = critique de la monarchie de droit divin Exemples : Les CaractĂšres : Fiche 4 → Rem 32 : phĂ©nomĂšne de mode des flatteries, dĂ©nonciation du caractĂšre changeant et hypocrite de la Cour → Rem 48 : MĂ©nophile, courtisans masquĂ© mais reconnaissable; dĂ©nonciation du paradoxe des jeux de dissimulation qui attirent les regards au lieu de les dĂ©tourner ⇒ « L’envie, la jalousie parlent comme l’adulation » ⇒ Remarque 32 ⇒ « Dans cent ans le monde subsistera encore en son entier : ce sera le mĂȘme thĂ©Ăątre et les mĂȘmes dĂ©corations, ce ne seront plus les mĂȘmes acteurs” ⇒ Remarque 99 ⇒ « Les machines qui l’avaient guindĂ© » ⇒ compare les courtisans Ă  des machines ⇒ Remarque 32 ⇒ ThĂ©odote ⇒ vie rĂ©pĂ©titive et sans intĂ©rĂȘt ⇒ R.

61 ⇒ « L’on se couche Ă  la cour et on se lĂšve sur l’intĂ©rĂȘt » ⇒ Remarque 22 Livre IX “Des Grands” → critique de la dĂ©cadence morale des hommes de la haute noblesse → rang social pas toujours synonyme de mĂ©rite → Grands = les plus proches du Roi et au regard de leur rang et leur responsabilitĂ©, ils doivent cultiver une nature plus vertueuses que les autres et ont un devoir d’exemplaritĂ© : se montrer Ă  la hauteur de ses privilĂšges de naissance → dĂ©nonciation de la cupiditĂ©, de l’arrogance et du mĂ©pris pour les classes infĂ©rieures de la place des nobles → Grands = abus de pouvoir, richesse, manipulation mais aucun mĂ©rite personnel ou talent → dĂ©nonciation de l’absurditĂ© de l’ordre social fondĂ© sur la naissance Exemples : → Rem 53 : raisonnement par analogie; les vices de la Cour sont Ă  la Ville ⇒ « Le peuple n’a guĂšre d’esprit, et les Grands n’ont point d’ñme [
] faut-il opter, je ne balance pas, je veux ĂȘtre peuple » ⇒ Remarque 25 ⇒ « il se cache une sĂšve maligne et corrompu sous l’écorce de la politesse » ⇒ Remarque.... »

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