Fiche de Francais - Juste la fin du monde - Prologue
Publié le 14/11/2022
Extrait du document
«
Juste la fin du monde
Biographie auteur et introduction :
- Mise en contexte :
-Lecture du texte
Problématique : En quoi ce prologue est-t-il tragique ?
Trois mouvements :
-Premier mouvement : Sa certitude de mourir (ligne 1 à 17/18)
-Second mouvement : La décision (ligne 17 à 27/28)
-Troisième mouvement : Les raisons (ligne 28 à 36)
Extrait 1 Prologue
-Premier mouvement : Sa certitude de mourir (ligne 1 à 17/18)
Confusion temporelle entre temps des verbes « j’allais mourir » futur dans le
passé, le personnage est à la fois présent et absent de la scène prolepse,
comme une prophétie annonçant des faits qui se dérouleront plus tard.
(Rappelle
tragédie grecque, le chœur tragique)
CC de temps eux aussi confus : annoncent le futur mais discours prononcé à
l’imparfait « l’année d’après » j’allais mourir.
Donne ainsi l’impression qu’il est
déjà mort, que c’est un défunt qui s’exprime.
Sa certitude l’a déjà tué.
Figure de polyptote (« (l1) J’allais mourir » – « (l3) je mourrai ») répétition
montre une parole hésitante mais à la fois précise, une parole qui se cherche et
qui ne semble pas arriver à ce qu’elle a à dire.
A cette confusion temporelle s’ajoute une répétition anaphorique de « l’année
d’après » (l1-l4-l8-l12-l16) donne un effet de rythme comme un refrain et
montre aussi une forme d’obsession, une idée à laquelle il ne peut pas échapper
le personnage est hanté par sa mort.
Crée une figure de l’épanorthose :il
tente de cerner de préciser ce qu’il veut dire mais il n’y parvient pas
Temps dévorateur champ lexical du temps « plus tard », « année », « ans »
(…) montre que celui-ci accule le personnage et évoqué comme un ennemi
« (l12) devant un danger extrême (…) violent »
Certaines phrases sont entourées de tiret (« (l2) -j’allais mourir à mon tour-)
Mettant en exergue cet élément.
Personnage est gagné par l’immobilité « j’attendais » « ne rien faire » (…).
De
plus il est habité par la négativité champ lexical de la négation « ne rien faire,
ne plus savoir, sans espoir »
Ce monologue s’engage dans le discours tragique par la certitude de mourir avec
les mots comme « j’attendais » et les ruptures syntaxiques avec « l’année
d’après » et « la peur ».
La répétition de « malgré tout » suggère que le héros décide finalement de
mener un combat contre la mort.
Cependant il n’oublie pas la fatalité « sans
jamais espoir de survivre » condamné comme un héros tragique
-Second mouvement : La décision (ligne 17 à 27/28)
Expression de la décision prise « je décidais » mais mise en place par un
suspense avec l’impossibilité de dire les choses créés par l’énumération
« retourner les voir, revenir sur mes pas, aller sur mes traces et....
»
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